La Causerie des cadeaux n°48 du 30 mars 2014

Posté le 24 mars 2014 par

Cette 48ème édition de La Causerie a été l’occasion d’une émission spéciale en compagnie de toute l’équipe de l’émission On est pas des cadeaux. Émission que vous pouvez suivre un vendredi sur 2, de 17h à 18h sur l’antenne de radio canut.

On espère que vous que vous avez eu ou que vous aurez autant de plaisir à nous écouter que nous en avons eu à la faire.

Playlist :

1) Remix spécial entre Boby Lapointe (générique de la causerie) et le générique de l’émission « On est pas des cadeaux »

2) J’aime mon pays (Sexy Sushi)

3) Olha o Boneco (Titica)

4) What Do You Go Home To (Explosions In The Sky) (fond sonore lors de la lecture qu’Alice nous a proposé)

5) Let’s have a Kaikai (Willam & Rhea Litré)

6) Mademoiselle Chante le blues (Patricia Kaas)

7) X girl (Teenage )

8 ) I’m so beautiful (Divine)

9) Des coups, des corps (Mansfield TYA)

Livres :

« En finir avec Eddy Bellegueule » d’Édouard Louis (Éditions du Seuil)
« Peau » de Dorothy Allison (Éditions Balland)
« La p’tite Blan – Coming Soon – Coming out et Coming Back » de Blan et Galou (Éditions Blandine Lacour)

Films :

« Romeos » de Sabine Bernardi
« Dallas buyers club » de Jean-Marc Vallée

Causeries :

Fabien a ouvert cette Causerie par un billet d’humeur portant sur les élections municipales.
Damien nous a causé d’un livre « En finir avec Eddy Bellegueule ».
Aline a présenté le livre « Peau » et nous en a lu un court extrait.
Sofiane quand à lui, nous a parlé du film « Romeos ».
Loulie a souhaité revenir sur le réalisateur du film A.L.F., Jérôme Lescure qui a apporté son soutien à un candidat UMP ce qui au regard de Loulie est une incohérence à dénoncer afin de ne pas laisser l’antispécisme aux réac.
Il en a également profité pour nous parler et appeler au soutien de Debby, une militante antispéciste anglaise qui sera prochainement jugé. Plus d’info ici
Pour continuer dans les idées de film qui amène à s’interroger, Anéli nous a présenté « Dallas buyers club ».
Jean-Yves a clos cette causerie en nous présentant la trilogie de « La p’tite Blan ».

Quelques rendez-vous à retenir :

Samedi 5 avril à 17h, la Plume Noire (Lyon 1er) accueille Audrey CHENU, auteure du livre Girl Fight pour une discussion sur les conditions carcérales et l’enfermement.(La soirée se poursuivra par une bouffe de soutien à la librairie autogérée)

Jeudi 10 avril à 20h30 au Cinéma EDEN à Crest Projection Débat du film « Call Me Kuchu » (Le film relate la vie de gays, lesbiennes et transgenres en Ouganda, pays où les LGBT subissent une forte oppression comme dans d’autres pays africains, en collaboration avec le collectif LGBT de Crest et Amnesty Internationale)

Samedi 12 avril à la librairie « Terre des livres » (lyon 7ème) : Rencontre-lecture autour d’ACT-UP.

Pour écouter :

Pour télécharger :
La Causerie n°48

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Détails de l'article

  • Titre: La Causerie des cadeaux n°48 du 30 mars 2014
  • Posté le: 24 mars 2014
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Une réponse à La Causerie des cadeaux n°48 du 30 mars 2014

  1. Charlote dit :

    émission encore intéressante,
    ça m’a donné envie de lire Dorothy Allisson.
    J’voudrais rebondir sur la vie d’Adèle, parce que j’ai adoré ce film. Il m’a vraiment très émue et je l’ai trouvé important.
    Je refuse de le voir comme un film lesbien, pour mettre un cadre, mais je le vois plutôt comme un film où on retrouve une multitude de sujets, comme celui des schémas hétéro-sexistes que la société nous met dans la tête, comme celui des différences de classe-sociale, d’éducation et de culture. Bon ce ne sont pas les idées principales du film, qui est avant pour moi une histoire d’amour. Mais j’ai pu y retrouver justement des souvenirs de sentiments qui se frottent à ces sujets. (En tant que jeune guine née en 1990, avouez qu’vous vouliez savoir mon âge!)

    Bon après je m’enfous personnellement de savoir si les actrices sont homos ou pas, et si elles se sont proclamées hétéro ou pas et peu importe la vitesse à laquelle elles ont défini leur sexualité après le film. Mais je suis d’accord qu’il faut plus d’acteurs LGBT dans les films!

    En tout cas la question des différences de classes sociales dans la « communauté » LGBT est vraiment un sujet intéressant je vous remercie de vous poser dessus.
    Moi je viens d’une famille plutôt prolétaire, j’ai grandi en lisant des livres mais seulement les Harry Potter et des histoires de sorcières et de magie (ce qui est déjà pas mal),
    ma mère m’a pas foutue dehors quand je suis sortie du placard à 14ans mais elle m’a quand même dit que c’était dégueulasse de brouter des minous et qu’elle comprendrait jamais. Bon à part ça elle est adorable avec ma copine actuelle.
    Je raconte ça parce que j’ai souvent eu l’envie de ressembler à des personnes d’une classe sociale plus élevée pendant mon adolescence, pour me donner un air plus cultivé que ma famille, parce que j’ai été en contact dans mon adolescente avec des parents de filles homo qui étaient beaucoup plus ouverts que mon milieu originel et surtout qui parlaient plus avec moi de tout ça.
    Maintenant j’ai surtout honte d’avoir eu honte de ma famille et d’où je venais. C’est ce qu’on fait de ce qu’on a fait de nous qui nous définit.
    Surtout, en réponse à ce que vous dites sur le film « Guillaume et les garçons à table », ces jeunes homos d’un milieu plus bourgeois que le mien que je connaissais n’ont pas (du tout) forcément mieux vécu leur homosexualité que moi. A la limite, j’ai pu constater que pour plusieurs d’entre-eux, même si leur famille était plus ouverte, ils étaient peut être plus angoissés par les normes que moi.

    Il faut que je dise mon avis aussi sur les scènes de sexe de la vie d’Adèle parce que ça m’énerve qu’elles soient boudées et qu’on s’en moque sans cesse,
    on sait qu’elle reflète une vision « hétérosexuelle » de comment les lesbiennes font l’amour et baisent, mais la question est que les lesbiennes font l’amour et baisent de multiples manières,
    et que c’est important de prendre conscience qu’on a des idées hétéro-normées en tête avant de pouvoir s’en affranchir..ou non.
    Ca m’arrive de coucher comme les actrices de la vie d’Adèle le jouent et je n’en ai pas honte. Par contre ca me crèpe le chignon qu’on me dise tout l’temps que quand même, y a un problème, ça ne représentent pas les « vraies » lesbiennes, ce que les lesbiennes font…, vu que le film est à grand public, il est donc censé montrer ce que la majorité des lesbiennes font ou devraient faire ?
    On établit notre sexualité au départ de sa découverte et les éléments qui vont l’éveiller on en est pas vraiment maître.

    voilà c’est tout c’que j’avais à dire ! enfin je crois !
    je vais venir vous dire bonjour un jour à l’émission! 🙂

    bises!
    ps : ça vous réussit plutôt bien d’être rassemblées les deux émissions !

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