LAFONT LA FORME

Elle était l’une des forces les plus dynamiques de la nouvelle vague. Bernadette Lafont (1938-2013) a joué dans une quantité impressionnante de films, du meilleur au pire. Le meilleur : « Les mistons », court métrage de François Truffaut où un groupe de jeunes garçons tombent amoureux d’elle. « La fiancée du pirate » de Nelly Kaplan où elle tourne en bourrique les hommes d’un village pour se venger des humiliations qu’ils lui ont fait subir. « Certaines nouvelles » de Jacques Davila dans lequel une famille française installée en Algérie ne voit rien venir (nous sommes au début de la guerre d’Algérie de 1954). « L’effrontée » de Claude Miller où elle doit s’occuper de Charlotte Gainsbourg et Julie Glenn, ce qui n’est pas une mince affaire. Le pire : les films tournés avec Max Pecas et consorts. Allez, ne retenons que le meilleur et ajoutons « La maman et la putain », emblématique de la libération des mœurs post-68 et regard lucide sur son échec. Petite pensée pour sa fille Pauline, morte il y a 25 ans en peine ascension cinématographique.

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