Faire du stop, c’est la débrouille quand t’es jeune ou moins jeune et que tu n’as pas de thunes pour prendre les transports en commun, que t’as pas de voiture ou tout simplement, ta voiture est tombée en panne en rase campagne.
Faire du stop, c’est aussi l’aventure de partir voyager loin, pour pas cher et se laisser aller au gré des rencontres faites dans chaque nouveau véhicule avec sa conductrice-teur.
C’est un peu vivre comme Jack Keroua et tout hippie des années 70.
Seulement, quand t’es identifié comme une » femme », socialisée comme une « femme », faire du stop n’est pas la même histoire qu’un homme. Tout simplement car nous vivons dans un monde où dominent les hommes. Les peurs, les risques existent fantasmées ou réelles. Et c’est de tout ça qu’on va causer.
Par un micro-trottoir, on va voir ce qu’en pensent les « autres » sur faire du stop, prendre des gens en stop, si les femmes font du stop et pourquoi et dans quelles circonstances.
Et nous, qui faisons du stop régulièrement, nous allons revenir sur nos expériences, les premières fois, les anecdotes de road-trip, les stratégies de stop et d’autodéfense pour réussir à atteindre son but.
Vous entendrez une petite lecture de Virginie Despentes issu de son livre King kong théorie.
Et voilà le lien d’un site qui permet de connaître les bons points de stop des grandes villes pour réussir au mieux son voyage en stop: http://levetonpouce.fr/Lyon.html
Bonne route!