« T’as encore tes ragnagnas », « Mireille », « tu vas faire tourner la mayonnaise », t’es mal lunée, t’as tes règles », « les anglais ont débarqués », « être empêchée », « écraser des tomates » etc…
Tout, mais vraiment tout ce que vous avez toujours tout voulu entendre, savoir, dénoncer sur les règles: témoignages, mythes ancestraux, dénigrement du corps de la femme à partir du simple fait qu’elle a ses règles, serviettes hygiéniques et tampons et de la pub qui va autour, conseils sur les protections alternative, cours de médecine, extraits de documentaire, lecture de texte, fous rires et cauchemards!
Un bon cocktail de 2heures pour vos oreilles ensanglantées!
En guise d’appât… Simone de Beauvoir écrivit : “ le sexe féminin est mystérieux pour la femme elle-même, caché, tourmenté, muqueux, humide ; il saigne chaque mois, il est parfois souillé d’humeurs, il a une vie secrète et dangereuse. […] Tandis que l’homme “ bande ”, la femme “ mouille ” ; il y a dans le mot même des souvenirs infantiles de lit mouillé, d’abandon coupable et involontaire au besoin urinaire ; l’homme a le même dégoût devant d’inconscientes pollutions nocturnes ; projeter un liquide, urine ou sperme, n’humilie pas ; c’est une opération active ; mais il y a humiliation si le liquide s’échappe passivement car le corps n’est plus alors un organisme, muscles, sphincters, nerfs, commandés par le cerveau et exprimant le sujet conscient, mais un vase, un réceptacle fait de matière inerte et jouet de caprices mécaniques. Si la chair suinte, comme suinte un vieux mur ou un cadavre, il semble non qu’elle émette du liquide mais qu’elle se liquéfie : c’est un processus de décomposition qui fait horreur. ”
Et encore… le lien d’un manifeste féministe espagnol Sangre menstrual, qui a publié un manifeste pour la visibilité des règles contre l’endoctrinement du pouvoir patriarcal.