Jeudi 9 Août 2012 Après une journée de voiture, nous voila enfin arrivé sur le site. La fatigue est grande mais l’excitation est bien présente. Malheureusement, grosse désillusion en arrivant sur place : les mythiques FIELDS OF NEFILIM, un des groupes qui avait motivé notre déplacement cette année, ont tout simplement annulé leur participation. Triste nouvelle.
THE BLACK DAHLIA MURDER On commence les festivités avec THE BLACK DAHLIA MURDER et son gros Death brutal un brin mélodique (enfin pas trop non plus). Nous ne sommes pas de gros fans des Américains, mais il faut reconnaitre que les mecs savent tenir la scène … enfin surtout l’adipeux hurleur, Trevor Strnad. Le gars ne cesse pas d’haranguer la foule et de s’agiter frénétiquement. Il tient en haleine le public tchèque, qui a l’air beaucoup plus fan que nous. L’enthousiasme est palpable. Une agréable mise en bouche.
CORROSION OF CONFORMITY Les Américains de CORROSION OF CONFORMITY se produisent cet été sous forme de trio. Peeper Keenan, l’habituel chanteur est trop occupé avec DOWN. Du coup, c’est le bassiste Mike Dean qui assure les vocaux soutenu parfois par le batteur. La set-liste fait la part belle à l’éponyme dernier album et globalement aux morceaux composés sans Peeper Keenan. Une exception notable, le grandiose « Vote with a Bullet » du superbe « Blind » ! Je deviens fou sur ce morceau ! Mais globalement, le concert est assez calme. Les Tchèques après s’être donnés sur BLACK DAHLIA MURDER sont nettement plus réservés en écoutant le stoner abrasif de CORROSION OF CONFORMITY. Du coup, l’ambiance est bien retombée. Dommage.
HEAVEN SHALL BURN On continue avec LE groupe de metalcore allemand par définition, HEAVEN SHALL BURN. Les musiciens ont le bon goût de dégoupiller d’entré 2 de leurs plus belles grenades : le massif « Counterweight » et la cover de Edge of Sanity « Black Tears ». On peut ne pas aimer leur style trop peu original, mais il faut reconnaitre que leur efficacité scénique est terrible. D’ailleurs, les Tchèques sont de nouveaux déchainés. Superbe ambiance ! Les 45 minutes passent comme une lettre à la poste. Un peu déçu que la set-liste ne comprenne pas le terrible « Weapon they fear » quand même. Pas grave… Set-liste HEAVEN SHALL BURN 01. Counterweight 02. Black Tears (Edge of Sanity cover) 03. Voice of the Voiceless 04. Awoken 05. Endzeit 06. Combat 07. The Disease 08. Of No Avail 09. Trespassing the Shores of Your World
MINISTRY Je vais faire court ; MINISTRY n’aurait jamais du revenir après leur soi-disant fin de carrière il y a 3 ans. Ce groupe ne rime plus à rien. On a l’impression d’assister à un concert Techno tellement les samples et autre effets prennent une place démesurée. Le père Al Jourgensen, leader du groupe, se traine et n’est plus qu’une parodie de lui même. Manifestement complètement ivre, le gars titube et a le plus grand mal à se déplacer. Étonnement, ses vocaux sont parfaitement placés et puissants ! Trop beau pour être honnête. Au final, malgré un mur de son incroyable, le concert est ennuyeux et pénible. MINSITRY en live est fini, n’en parlons plus … et contentons nous d’écouter leurs disques (superbe « Psalms 69 » ou « House of the Mole »)
DIMMU BORGIR Ça faisait un petit moment que je n’avais pas croisé la route des Norvégiens de DIMMU BORGIR. Il fut une époque où j’étais absolument fan de leur musique. Aujourd’hui, c’est nettement plus mitigé. Leurs 3 derniers albums m’ont profondément ennuyé, le groupe se contentant à chaque fois du service minimum en termes de composition et en essayant de noyer le poisson sous une couche d’orchestrations lourdingues. Néanmoins, aujourd’hui, je suis content de les voir. Leur dernière prestation en 2009 au Hellfest m’avait laissé un gout amer dans la bouche, avec un Shaggrath bedonnant et fatigué. Aujourd’hui, le chanteur a retrouvé la ligne et balance ses growls avec efficacité. Il ne prend plus la peine de nous parler entre les morceaux avec sa voix growlée, il parle normalement : signe de maturité ? Par contre, les 2 guitaristes, Silenoz et Galder, font le concours de la grimace la plus ridicule … Le concert est efficace mais ça manque un poil de conviction : on dirait presque que les musiciens pointent à l’usine. La magie n’est guère présente. Reste un goût d’inachevé malgré une prestation plutôt carrée. Set-liste DIMMU BORGIR 01. Spellbound (By the Devil) 02. In Death’s Embrace 03. Dimmu Borgir 04. Gateways 05. Ritualist 06. Vredesbyrd 07. The Serpentine Offering 08. Puritania 09. Progenies of the Great Apocalypse 10. Mourning Palace Après cette première journée, je finis sur les rotules : le voyage de la veille est encore dans les pattes. Nous quittons dans la place pour une nuit réparatrice. Tant pis pour les concerts de SAMAEL (déjà vu à peu prêt 25 fois) et NILE (que nous verrons dans 2 mois à Lyon) Gros regret cependant pour ARCTURUS (sniiiffffffffffffff)
Vendredi 10 Août 2012
VALLENFYRE L’année dernière, le guitariste de PARADISE LOST, Greg Mackintosh s’était lancé dans la réalisation d’un album de Death / Doom sépulcral du meilleur effet sous le nom de VALLENFYRE. Entouré de ses potes musiciens (le guitariste de MY DYING BRIDE et le batteur de PARADISE LOST notamment), Greg réussit à y délivrer une prestation très convaincante, résonnant comme un hommage à toute cette scène si florissante au début des années 90. J’étais impatient de découvrir ce projet solo en Live. Malheureusement, même si indépendamment, chaque musicien de cette entité est un sacré client, le manque de cohésion est palpable : le groupe n’a manifestement pas énormément répété. Du coup, le rendu sonne comme approximatif voire amateur. Cependant, les choses s’améliorent doucement au fil et à mesure du concert. Cela fait des années que je croise Greg Mackintosh sur les scènes avec son groupe principal PARADISE LOST. Et je réalise que je n’avais jamais entendu sa voix. C’est chose faite ce soir puisqu’il tient le micro. Malheureusement, il faut bien reconnaitre que le mec est nettement plus doué avec une gratte… Il semble bien conscient de ses lacunes et s’en excuse entre les morceaux avec cet humour british si caustique. VALLENFYRE finit sur le superbe « Desecretion ». Bilan mitigé malgré tout. Set-liste VALLENFYRE 01. All Will Suffer 02. The Divine Have Fled 03. Ravenous Whore 04. Cathedrals of Dread 05. The Grim Irony 06. Humanity Wept 07. Seeds 08. As the World Collapses 09. Desecration
MORGOTH Le groupe allemand se fait annoncer par son manager avant de monter sur scène : « Etes vous prêt à accueillir la légende du Death allemande …. Morgothhhhhhhh !! » Mouais … « Légende », il ne faut pas exagérer. D’autant plus que MORGOTH va soigneusement éviter de reprendre des morceaux de son meilleur album « Odium » pour se concentrer sur le très surestimé « Cursed »…. Il prévoit sans doute une nouvelle tournée dans 2 ans ! Aujourd’hui, le concert apparait bien plat, bien loin de leur prestation du Hellfest de 2010 qui m’avait bien enthousiasmé. Les allemands sont limite poseurs et se la jouent un poil. A oublier …
HATEBREED Après leur concert très décevant du Hellfest en juin, le groupe (avec la même set liste) va gravement remettre les pendule à l’heure. Leur prestation se révèle efficace et inspirée. On dirait presque une autre formation tant le contraste avec le concert poussif du Hellfest est flagrant. Le public tchèque est littéralement déchainé enchainant circle pits et jump de folie. Les salves de hardcore s’abattent avec fureur sur nos petites personnes. Le groove et la puissance dégagées sont incroyables : impossible de ne pas sauter et vibrer avec eux. Une très grosse perf’ qui me réconcilie avec les Américains.
MUNICIPAL WASTE Les trashers rigolos de MUNICIPAL WASTE ont fait le taf … On se marre un bon coup : genre avec le seul morceau politique de leur répertoire (2 secondes montre en main). Le public a l’air d’apprécier cette autodérision permanente. Moi, passé les 3 premières minutes, je commence à bailler. Même si c’est bien fait, je me demande si les blagues sont les mêmes à tous les concerts.
NAPALM DEATH Après MUNICIPAL WASTE, j’étais bien plus impatient de retrouver NAPALM DEATH. Voir le groupe si haut sur l’affiche est la meilleure preuve de la popularité du Grind en Europe de l’est. Le public du Brutal Assault réserve un accueil plus que chaleureux aux vétérans anglais. Le groupe va jouer de nombreux morceaux issus de son dernier (et très réussi) dernier album « Utilitarian ». Je remarque que les musiciens prennent plus de temps pour enchainer les morceaux. Avant, un concert de NAPALM DEATH était une longue plongée d’une heure quinze dans un grind frénétique ! Aujourd’hui, le groupe prend systématiquement quelques instants entre chaque morceau pour s’hydrater, s’essuyer … Les gars vieillissent. Pas bien grave car sur scène, durant les morceaux, le groupe est ultra physique. Barney, le hurleur reste l’incarnation même du Chaos musical. La classe ! :bow:
AMON AMARTH J’avais volontairement fait l’impasse de leur concert au Hellfest pour déguster cette prestation au Brutal Assault. Je n’ai pas été déçu : les gars nous ont concocté une set-liste « best of » du meilleur effet. Du coup, AMON AMARTH n’a pas trop insisté sur leur médiocre dernier album « Surtur Rising ». Donc, on retrouve tout ce qui fait la réussite des Suédois : des hymnes, des hymnes et encore des hymnes de Death viking. Johann Hegg le gigantesque chanteur prendra la peine de s’exprimer avec quelques mots en tchèque pour le plus grand plaisir du public. Excellent concert qui me réconcilie avec le groupe après leur prestation moyenne de Saint-Etienne. Set-liste AMON AMARTH 01. War of the Gods 02. Runes to My Memory 03. Destroyer of the Universe 04. Death in Fire 05. Cry of the Black Birds 06. The Fate of Norns 07. The Pursuit of Vikings 08. For Victory or Death 09. Victorious March 10. Twilight of the Thunder God 11. Guardians of Asgaard
MACHINE HEAD MACHINE HEAD est venu, MACHINE HEAD a vu et MACHINE HEAD nous a rétamé la tronche avec une nouvelle prestation pleine de classe et de fureur. Les Américains nous ont encore offert une sacrée giclée haute en couleur de leur power métal racé et puissant. Concert après concert, Rob Flynn, le leader, se révèle être un monstre de présence. Il prend toujours du temps pour établir le dialogue avec le public : aujourd’hui, il évoquera sa passion pour la République Tchèque et notamment sa capitale, Prague découverte il y a presque de 20 ans, quand MACHINE HEAD assurerait la première partie de SLAYER. La set-liste avec un « Old » situé en 2e est un petit bijou (et le retour de « Block » !!!! de diouuuuuuuuuuu) On ressort de ce concert avec une banane d’enfer ! Set-liste MACHINE HEAD 01. I Am Hell (Sonata in C#) 02. Old 03. Imperium 04. Locust 05. Aesthetics of Hate 06. Darkness Within 07. Real Eyes, Realize, Real Lies 08. Block 09. Halo 10. Davidian
CONVERGE Je ne connaissais ce groupe que de réputation (oui désolé) mais en attendant PARADISE LOST, nous nous retrouvons devant leur prestation. Autant le dire tout de suite, je suis resté complètement hermétique à leur post hardcore totalement saccadé et manifestement difficile d’accès. Ce groupe a manifestement un status plus que culte : il fallait voir le nombre de musiciens assistant au concert au bord de la scène. Une prestation de CONVERGE semble se caractériser par une débauche d’énergie sur scène digne de THE DILLINGER ESCAPE PLAN. Quasi olympique ! A noter, qu’un morceau sera joué avec Tomas Lindberg, le chanteur de LOCK UP et de AT THE GATES. Sympa, mais on quitte le set … dubitatifs.
PARADISE LOST Cette 2e journée du Brutal Assault se termine avec une prestation très mitigée des Brittons avec strictement la même set-liste jouée à Lyon, il y a 3 mois. Un groupe peu concerné. 2e apparition de la journée sur scène pour Adrian Erlandsson, le batteur et Greg Mackintosh, après leur prestation avec VALLENFYRE. Nick Holmes se montrera très agacé par la balance de GORGUTS se tenant en même temps que le concert. Les remarques faites lors de mon dernier CR PARADISE LOST restent d’actualité : A quand un renouvellement de la set-liste ? Avec d’autres morceaux que les sempiternelles « Say just words », « One second » et « Forever failure » ? Dommage vu leur discographie truffée de chefs d’œuvres, nombre d’autres pépites mériteraient d’être joués. Set-liste PARADISE LOST 01. Widow 02. Honesty in Death 03. Erased 04. Forever Failure 05. Tragic Idol 06. One Second 07. As I Die 08. Fear of Impending Hell 09. The Enemy 10. Faith Divides Us – Death Unites Us 11. Say Just Words
Samedi 11 Août 2012
TEXTURES Je découvre pour la première fois sur scène ce groupe hollandais de métal progressif et agressif. Cap fait un paquet de temps que j’essaie de les voir live et j’étais impatient de les découvrir. Je ne suis pas déçu : TEXTURES est très carré, propre. Les musiciens sont tout sourire, notamment le nouveau chanteur qui s’en sort super bien. Il profitera du concert pour faire une belle dédicace à Easy Jet, la compagnie Aérienne : le chanteur fait reprendre à tout le festival “Easyjet sucks !”. On apprend que le groupe n’a failli pas jouer à cause de retard aérien. Superbe concert. :bravo: Set-liste TEXTURES 01. Surreal State Of Enlightenment 02. Regenesis 03. Storm Warning 04. Stream of Consciousness 05. Sanguine Draws the Oath 06. Awake 07. Laments of an Icarus
SOLSTAFIR La présence sur l’affiche des Islandais avec leur post-rock très légèrement teinté de black est assez surprenante. Le chanteur en fera la remarque en qualifiant leur concert de prestation « sans doute la plus calme des 3 jours de festival ». Personnellement, j’ai un peu de mal à rentrer dans le trip proposé malgré la qualité des musiciens. Avec leur chapeau de cow-boys, et leur tenue toute en cuir, leurs barbes longues, SOLSTAFIR a une forte identité visuelle mais leur musique calme et profonde ne me touche pas vraiment. A revoir sans doute dans d’autres conditions, en salle par exemple … C’est à ce moment que nous notons la présence d’un Drone survolant la foule. Drôle d’ambiance : l’US Army nous surveille-t-elle ?
KYLESA Après TEXTURES et SOLSTAFIR, KYLESA est la 3e découverte live de la journée pour ma part. Leur album « Static Tensions » a beaucoup tourné à la maison et j’étais vraiment curieux de voir les Américains avec leur duo de batteries en action. Autant dire que je n’ai pas été déçu. Leur sludge metal psychédélique, rampant et poisseux nous a bien fait décoller. Les rythmiques martiales et lourdes des 2 kits de batterie, les délires d’effets électroniques sur les guitares, la voix claire de la belle Laura Pleasant, les hurlements de Philipp Cope … tout cette alchimie délicate nous a fait voyager très très loin … Un groupe tout simplement magique sur scène et qu’il me tarde de revoir dans un cadre plus intime. La grosse baffe ! Set-liste KYLESA 01. Tired Climb 02. Don’t Look Back 03. Said and Done 04. Running Red 05. Forsaken 06. Scapegoat Après le concert de KYLESA, on apprend que SODOM ne jouera pas sur le créneau annoncé. Suite à un retard pour arriver sur le site, les trashers allemands ont été contraints de déplacer leur concert à 2h20 du matin, pour clôturer le festival. Autant dire que ça se fera sans nous … Dommage !
IMMOLATION Après KYLESA, je me prends le retour de la grosse baffe dans la tronche. IMMOLATION est LE Death Metal, le vrai … celui sans fioriture, sans concession … meurtrier, puissant, lourd et limite malsain. Incroyable de bonheur ! Et quel contraste entre la musique, et l’attitude bon enfant, souriante et affable du groupe. Ross Dolan, bassiste et chanteur est heureux d’être là … et nous aussi. Il prendra la peine de remercier l’organisateur du Brutal Assault et de saluer un ancien batteur du groupe présent. Concert monumental ! Du coup, vivement les retrouvailles à l’automne en première partie de Marduk, avec une date lyonnaise !!! Miam !! :bang: :bang: Set-liste IMMOLATION 01. Close to a World Below 02. Swarm of Terror 03. Majesty and Decay 04. What They Bring 05. Into Everlasting Fire 06. Under the Supreme 07. Unholy Cult 08. No Jesus, No Beast 09. Dawn of Possession
AT THE GATES 1e tête d’affiche de la 3e journée, les vétérans de AT THE GATES se pointent sur scène. On retrouve pour la 3e fois du Week-End, Adrian Erlandsson à la batterie (après ses perf dans VALLENFYRE et PARADISE LOST) et Tomas Lindberg au chant (après son concert avec LOCK UP et son featuring avec CONVERGE) … Après 10 ans de split, les AT THE GATES se sont reformés en 2008 pour une série de concerts soi disant ponctuels. Et cette reformation maintenant dure depuis 5 ans … à jouer les morceaux de leurs 4 albums cultes. Autant en 2009 au Hellfest, j’avais apprécié leur perf, trop content de revoir cette formation culte. Autant là, je me suis ennuyé. Démontrant peu de puissance et d’envie, le concert d’AT THE GATES repose quasi exclusivement sur la performance de son chanteur, Tomas Lindberg (et sa belle casquette de routier) Les autres musiciens sont quasiment absents, assurant le minimum syndical. On a l’impression que le groupe n’est là que pour le cachet. A oublier.
IMMORTAL J’avais une grande attente pour ce concert. IMMORTAL est présenté comme LA tète d’affiche de ce dernier jour du Brutal Assault. Malheureusement, ce fut un bon gros pétard mouillé. Et pour la premier fois du festival, le son fut atroce : brouillon et sale … une vraie plaie : impossible de reconnaitre les morceaux joués (pourtant je connais par cœur les 4 derniers albums du groupe). Mais le pire c’était Abbath, le guitariste / chanteur / leader d’ IMMORTAL. Sur scène, le gars enchaîne ses conneries avec une sacrée dose d’auto-parodie (grimace hilarante, crab-walk, humour débile …) mais il n’est pas du tout concentré sur son instrument … Du coup, il multiplie les pains à la guitare, saccageant les morceaux. En gros, il ne semble pas vraiment concerné. Je pense qu’il était dans un état second : bourré quoi … En tout cas, un bien piètre concert pour le groupe de black n’ roll …
MOONSPELL Cette édition du Brutal Assault se termine pour nous avec le concert des Portugais de MOONSPELL et leur gothic metal léché. Fernando Ribeiro, le chanteur déboule sur scène avec une sorte de casque grec assez énigmatique. MOONSPELL a travaillé sa mise en scène avec notamment un décor très soigné. 3 morceaux du dernier album « Alpha noir » avec notamment un morceau en portugais « Em Nome Do Medo » sont interprétés. Plus les éternels classiques issus des chefs d’œuvres « Irreligious » et « Wolfheart ». Ca faisait un moment que nous n’avions pas vu MOONSPELL. Le groupe dégage toujours une classe indéniable via notamment son charismatique leader, Fernando Ribeiro. Cependant ce soir, le groupe semble usé et fatigué. Fernando nous dira 2 fois que ce concert du Brutal Assault est le dernier de la saison pour MOONSPELL. J’imagine que le groupe est impatient de rentrer chez lui. Set-liste MOONSPELL 01. Axis Mundi 02. Alpha Noir 03. Opium 04. Awake! 05. Em Nome Do Medo 06. Vampiria 07. Alma Mater 08. Full Moon Madness Pour conclure, un festival à taille humaine avec une programmation certes extrême mais éclectique. Un excellent moment très dépaysant et bon marché. N’hésitez pas à vous déplacer …
Top 1- Kylesa 2- Immolation 3- Machine Head 4- Hatebreed 5- Napalm Death Flop 1- Ministry 2- Immortal 3- Morgoth 4- At the Gates 5- Converge
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