HELLFEST XI, 17-18-19 juin 2016, Clisson par Raph

Début juin, comme tous les ans, il est enfin temps de prendre la route pour Clisson et le monde enchanté du plus beau festival Metal Français : le HELLFEST. Après une 10e édition très réussie en 2015, je suis curieux de découvrir les nouveautés de cette année. Accompagné de ma moitié, du Grand Timonier Laurent et de copain JD, nous sommes parés pour 3 jours de bonheur.

Comme souvent, de nombreuses questions ont été soulevées en amont de cette nouvelle édition : intérêt de la programmation avec toujours les mêmes groupes qui passent ? Sécurité autour de l’évènement suite au Bataclan ? Débat sur les gens qui viennent plus en tant que touristes qu’en tant que passionnés ? …

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Toutes ces questions (légitimes au demeurant) ont encore une fois été balayées une fois sur place. Car comme tous les ans, le festival s’est très bien passé. Malgré les petits soucis (et il y en a : il ne faut pas l’ignorer, je reviendrai dessus quelques lignes plus loin), le HELLFEST reste un putain d’évènement attendu toute l’année. Oui, il faut le vivre en tant que passionné ! Il faut y aller ! Les 3 jours du festival sont un paradis pour tout metalleux qui se respecte.

On ne le répétera jamais assez mais Ben BARBAUD et toute son équipe ont réussi à nous concocter un terrain de jeux idéal : pelouse verte et étincelante, structures décoratives dans un look cyberpunk réussi, scènes nombreuses et bien réparties…

Cette année, 2 nouveautés importantes sont à souligner:

1/ Toute la zone de la WARZONE a été complétement revue. Dédiée au Punk et au Hardcore, cette scène souffrait d’un positionnement incertain à l’accès difficile. L’année dernière, les couacs ont été nombreux autour de cette partie du site. Je songe notamment à l’épisode BODYCOUNT. Lors de ce concert, le public trop nombreux avait littéralement fait exploser la zone ! Avec bousculades et énervements à la clef. Aujourd’hui, le chemin d’accès est plus ouvert et la place bien plus vaste. Esthétiquement, la WARZONE ressemble à un grand camp de prisonniers avec miradors et fils barbelés. Même si aux premiers abords tout cela parait d’un gout douteux, le résultat est remarquable et fonctionne parfaitement.

2/ Cette WARZONE est dominée par une immense statue de Lemmy KILMINSTER, leader de MOTORHEAD décédé en décembre dernier. Pesant 70 tonnes et haut de 15 mètres, le mausolée contient un chapeau et quelques effets personnels du parrain du Metal. Classe et impressionnant !

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Pour le reste, peu de changement.

Avant d’aborder les prestations auxquelles j’ai pu participer, il me faut aborder les quelques points qui fâchent.

Le gros point noir est bien l’affluence du HELLFEST. Pour faire simple : il y a beaucoup trop de monde. Il est triste de faire ce constat surtout quand Ben BARBAUD annonçait encore il y a peu qu’il ne voulait pas augmenter la jauge du festival pour préserver le confort des spectateurs. Peine perdue ! Je crois que l’organisation n’a pas su résister aux sirènes du succès. Aujourd’hui, il y a tellement de monde qu’il devient extrêmement compliqué de se déplacer entre les scènes. Ainsi, cette année, je me suis retrouvé à camper devant une scène pour m’assurer une place potable pour un concert et faire le choix de ne pas me rendre à l’autre bout du festival. Il faut littéralement se frayer un passage à la machette. Et le simple fait d’aller chercher une bière devient un véritable parcours du combattant.

Une des conséquences de cette affluence importante est la faiblesse du réseau téléphonique. Il est très compliqué d’envoyer de simples SMS pour donner rendez-vous à ses amis sur le site. Les SMS mettent plus de 6 heures à arriver.

Dernière chose : avec le nombre de gens et les nouvelles consignes de sécurité soi-disant plus contraignantes, rentrer dans la place tourne au cauchemar. Ainsi, il nous faudra plus d’une heure 30 le vendredi pour rentrer. Dur ! Plus globalement, sur le site, on fait la queue pour tout et n’importe quoi : acheter des bières, recharger sa carte pour acheter ces mêmes bières, etc… Ces attentes interminables à peu près partout me permettent de qualifier ce XIe HELLFEST comme étant le « festival de la queue » ! (J’assume la subtilité de cette blague)

En espérant que ce problème d’affluence se réglera prochainement. Il ne faudrait pas que le festival soit victime de son propre succès et finisse par mourir étouffé par le nombre de personnes. Une suggestion : agrandir les espaces disponibles et notamment devant les scènes principales.

Allez après ces quelques reproches, place à la présentation des concerts !

Vendredi 17 Juin 2016

NASHVILLE PUSSY

Nous arrivons sur place pendant la prestation de NASHVILLE PUSSY. Il y a encore quelques années j’étais vraiment fan du rock-punk limite sudiste de la bande de Blaine CARTWRIGHT. Avec son style échevelé, la guitariste Ruyter SUYS insufflait une vraie folie communicative aux concerts de NASHVILLE PUSSY. Mais, c’était il y a plus de 10 ans. Aujourd’hui, le groupe parait fatigué et nous délivre une prestation bien poussive. Pas de folie ! Les Américains ne disposent malheureusement pas dans leur répertoire de tubes incontestables ou fédérateurs sur lesquels s’appuyer. Du coup, ce concert tourne complétement à vide. Triste ! Une pause de quelques mois serait sans doute salutaire pour tout le monde.

SHINEDOWN

Un des avantages du HELLFEST est de pouvoir découvrir des groupes dont on n’aurait jamais entendu parler auparavant. C’est exactement le cas de SHINEDOWN. Ce combo américain a vendu plus de 10 millions de disques outre Atlantique mais reste complètement inconnu chez nous. A 13h30, SHINEDOWN se présente donc sur la scène principale pour combler cette lacune. Dès les premières notes, on sent bien que nous n’avons pas à faire à des lapins de 3 semaines. Dans un style typique « Rock US » à gros son et aux refrains accrocheurs, SHINEDOWN marque les esprits. C’est efficace et percutant. Le leader est diablement charismatique n’hésitant pas à aller se frotter à la foule. Grosse impression pour ma part. A découvrir d’urgence.

LE BAL DES ENRAGES

On enchaîne avec le jukebox du BAL DES ENRAGES. Je vous rappelle le principe de ce collectif de musiciens français : reprendre des grands standards du Metal et du Punk pour prendre un maximum de plaisir. Avec cette formule, le groupe peut s’appuyer sur un répertoire qui a fait ses preuves. Le succès sur scène est immédiat et fait sauter tous les clivages : on retrouve massé devant la scène tous les types de publics du HELLFEST : des coreux, des vieux punks, des metalleux … ça fait la fête. LE BAL DES ENRAGES attaque par un « Ace of Spades » joyeusement massacré. D’ailleurs, les hommages rendus à MOTÖRHEAD et à son défunt leader, Lemmy seront une constante tout au long du week-end. Après cette première torpille, le groupe continue avec du NIRVANA, du SEPULTURA, du TRUST … Les 40 petites minutes allouées au BAL DES ENRAGES passent très vite ! Et le succès est au rendez-vous !

HALESTORM

On reste devant les scènes principales avec le premier groupe que j’attendais avec impatience : HALESTORM. Je n’ai jamais vu la petite troupe de Lizzy HALE ! C’est un vrai challenge pour la petite blonde qui a l’opportunité de se produire devant un public purement metalleux. Avec ses escarpins et son pantalon moulant, la petite a de l’allure. Ses vocaux puissants et presque soul font de l’effet. La première partie du concert est l’occasion pour le groupe de sortir ses tubes les plus efficaces (genre « Love Bites ») La suite est moins convaincante (avec « Amen » au tempo plus lent hors de propos) et surtout un solo de batterie complétement accessoire. Je n’ai jamais compris pourquoi avec un temps alloué plutôt court, les groupes perdent leur temps avec ce genre d’exercice complétement vain.

Bref, dommage, HALESTORM avait l’occasion de marquer de gros points devant un nouveau public et c’est un peu tombé à l’eau. Reste le charme hargneux de Lizzy ! Quand tu veux, tu te pointes sur Lyon Miss !

MASS HYSTERIA

La température grimpe de plusieurs degrés avec l’arrivée de MASS HYSTERIA. Depuis la sortie de leur dernier opus « Matière noire », les Franciliens sont revenus sur le devant de la scène. Ce concert du HELLFEST est le point culminant de leur tournée de promotion. En 2013, MASS HYSTERIA avait délivré un show dantesque sur cette même scène : on espère tous qu’ils réitéreront cette performance. Le public s’est retrouvé en masse devant la scène. On attaque avec un « Chiens de la Casse » bien percutant. Mouss a vocalement bien du mal sur ce premier morceau. Il va mettre quelques minutes à se régler. L’assistance est en ébullition dès les premières notes : Walls of Death, Pogos, Circle Pits … ça enchaine sans interruption. Je me retrouve entrainé dans le tourbillon avec un grand sourire ! Ça se bouscule joyeusement !

Mouss est remonté comme une pendule multipliant les piques contre les Américains, le gouvernement, Macron … Enervé ! Pour « P4 », MASS HYSTERIA se glisse dans la fosse pour organiser un beau circle-pit. Même si la démarche n’est pas nouvelle, elle continue de faire son petit effet.

MASS HYSTERIA délivre encore une fois un show démentiel plein de fureur et de bonne humeur. Je reste persuadé que l’arrivée de Fred DUQUESNE est un gros « plus » pour le groupe. Bon, de mon côté, je suis heureux : je sors de la fosse sans avoir perdu quoi que ce soit. Une première pour moi.

ANTHRAX

Cette année, le HELLFEST accueille le « Big 4 » du Thrash … enfin plutôt le « Small 3 ». Car, on parle de « Big » quand on inclut METALLICA dans le club. Sans les mega-stars, il ne reste que SLAYER, MEGADETH et ANTHRAX. La bande de Scott IAN ouvre le bal des vieilles gloires du « Small 3 » en ce vendredi après-midi.

Joe BELLADONA est de retour depuis un petit moment maintenant. Avec un nouvel album sous le bras « For All Kings », ANTHRAX est en pleine promotion. Avec le faible temps de jeu accordé, le choix de la set-liste est un vrai souci : pas facile de jouer tous les classiques. Honnêtement, j’ai du mal à rentrer dans le set d’ANTHRAX. Malgré leur motivation et leur entrain, le concert apparait bien poussif. Bref, je m’ennuie.

La chanson « Indians » me tire quelque peu de ma léthargie : Joe BELLADONA arrive à attraper une coiffe d’Indiens à un fan présent aux premiers rangs. Malgré un souci d’ajustement sur la tête, l’effet est réussi. A se demander d’ailleurs, pourquoi il ne prévoit pas systématiquement l’accessoire.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas fâché de quitter les scènes principales pour filer enfin vers la nouvelle WARZONE pour KILLSWITCH ENGAGE.

KILLSWITCH ENGAGE

C’est un vrai plaisir que je retrouve un des géniteurs du Metalcore américain. Très étonnamment, KILLWITCH ENGAGE n’avait encore jamais joué au HELLFEST. La chose est réparée avec cette XIe édition.
Les brulots s’enchainent, KILLSWITCH ENGAGE ayant composé un nombre incroyable de tubes percutants (Ecoutez « My Last Serenade » pour vous en convaincre). De retour au bercail depuis quelques temps, Jesse LEACH assure parfaitement au chant. Entre les chansons, son compère guitariste, Adam DUTKIEWICZ se saisit du micro pour multiplier les interventions totalement décalées et hilarantes. 2 hypothèses : soit ce mec est complétement déjanté, soit il est ivre mort. Vu sa dextérité avec son instrument, je penche pour le 1e choix.

En conclusion, après un ANTHRAX dispensable, KILLWITSH ENGAGE me redonne du baume au cœur avec un set concis et hargneux. Parfait.

HATEBREED

Comme tous les 2 ans, HATEBREED et son leader énervé, Jamey JASTA est de retour au HELLFEST pour enflammer la scène principale. Chose plus étonnante, les Américains commencent avec le morceau qui habituellement clôture leur set : l’emblématique « Destroy Everything ». Le public est à fond les ballons et ce n’est pas l’averse de pluie qui va refroidir les esprits. Le temps de sortir les imperméables et ça repart.

Malgré la durée relativement courte du concert, HATEBREED arrive à nous jouer une vingtaine de chansons, toutes aussi accrocheuses les unes comme les autres.
Avec son nouvel opus « The Concrete Confessional », HATEBREED ne déroge pas à son classique Hardcore Metal pas piqué des hannetons qui déboite tout. Gros succès mais sans surprise pour les natifs du New Jersey. Gros temps fort de ce HELLFEST.

VOLBEAT

Comme tenu de l’affluence qui commence à grossir, je choisis de rester devant les scènes principales : l’objectif est en effet d’assister au retour de RAMMSTEIN. Etant bien placé, je ne bouge pas et je subis le concert de VOLBEAT.

Les Danois avaient bien secoué le cocotier avec leur formule originale, mix improbable entre METALLICA et Elvis PRESLEY. Les premiers albums apportaient vraiment un souffle nouveau sur notre musique. Malheureusement, depuis, le groupe a bien du mal à se renouveler (Enfin, c’est mon avis !) Vu le succès rencontré par VOLBEAT à travers toute l’Europe, ça n’a pas l’air de gêner grand monde.

VOLBEAT va donc offrir un set carré mais là aussi sans surprise. N’étant pas un fan du style, je trouve le temps particulièrement long. Oui, ça joue ! C’est propre : mais ce n’est pas du tout ma came… donc bref, je finis assis en essayant d’envoyer des SMS … en vain.

DROPKICK MURPHYS

On continue dans les concerts improbables avec les Irlandais de Boston de DROPKICK MURPHYS. Je ne comprends pas trop la présence de ce groupe aussi haut sur l’affiche vu le style pratiqué. En effet, on évolue dans une sorte de Folk musique un brin ponctué de Punk Rock. Etrange !

Mais étonnement, ça a l’air de prendre : devant la scène, le public est déchainé. Pourtant, il n’y a absolument rien de violent dans la musique des DROPKICK MURPHYS. Le back drop nous apprend que le groupe fête ses 20 ans d’existence. C’est bien.

On apprend également qu’un nouvel album va sortir avant la fin de l’année : chouette (sic) ! On a même droit à un extrait : mou et calme.
Du coup, je continue d’essayer d’envoyer des SMS !

RAMMSTEIN

Le moment tant attendu de cette première journée est enfin arrivé : le retour sur scène des Teutons de RAMMSTEIN. A ce moment devant la scène principal, le nombre de spectateurs présents est totalement hallucinant. D’ailleurs, j’assiste pour la première fois à des simili-scènes de bagarres au HELLFEST. Les gens sont très nerveux et veulent se rapprocher le plus possible.

Une minute avant le début du concert, un compte à rebours s’affiche sur les écrans géants, on compte 60 secondes ! 5..4…3…2..1…BOUM ! Le rideau tombe d’un coup, dévoilant la scène monumentale de RAMMSTEIN. 2 plateformes descendent du ciel avec les 2 guitaristes. Les Allemands commencent leur show avec un nouveau morceau « Ramm 4 », assez quelconque mais comprenant dans les paroles des titres d’autres chansons du groupes.

Étonnamment, le public reste passif attendant le spectacle. Ça fait 7 ans que RAMMSTEIN n’a rien sorti de nouveau … et le concert de ce soir ne va être qu’un best-off. Les effets pyrotechniques sont bien entendus monstrueux mais ne sont que des redites des tournées précédentes.

Forcément, les gens qui découvrent RAMMSTEIN ce soir en prennent plein les yeux car effectivement, c’est spectaculaire. Par contre, pour ceux qui ont déjà vu le groupe (comme moi), il n’y a rien de nouveau et c’est même un peu pale comme spectacle.
Comme d’habitude, la communication avec le public est réduite à sa plus simple expression ; un maigre « Merci » lancé en toute fin de concert. Franchement, je reste un peu sur ma faim : RAMMSTEIN semble se contenter de vivre sur ses acquis. J’espère qu’ils sauront rapidement rebondir pour proposer quelque chose de neuf.

KVELERTAK

Après le rouleau compresseur de RAMMSTEIN, je file sur la WARZONE pour assister au concert de mes chouchous : les Norvégiens de KVELERTAK !

Très déçu, par leur dernier album, j’espère que le groupe n’a pas perdu sa folie qui les caractérise. Manifestement, nombre de spectateurs ont quitté le site après la prestation de RAMMSTEIN, car le public est étonnement clairsemé. KVELERTAK bénéficie d’un temps de jeu rallongé pour clôturer la journée sur la WARZONE. Ils vont jouer des extraits issus de leurs 3 albums avec un certain succès.

Personnellement, je suis trop heureux de finir ma journée sur un concert débridé et bien énervé. Les extraits du nouvel album passent finalement plutôt bientôt l’épreuve du live. Ils sont très répétitifs et essentiellement instrumentaux, ce qui permet de souffler un peu.

KVELERTAK conclut de belle manière cette journée du vendredi très chargée et globalement finalement décevante. On essaiera de se rattraper demain.

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Samedi 18 Juin 2016

Avec ma tendre et douce, on prend notre temps avant de rejoindre le site du HELLFEST. En effet, à première vue, le programme du samedi ne nous parlait pas trop.

FOREIGNER

Un peu comme KILLSWITCH ENGAGE, mais dans un style bien différent, FOREIGNER n’avait encore jamais posé ses bagages sur Clisson. A 16h45 ce samedi, cette anomalie est enfin réparée. Et c’est une première pour moi aussi, n’ayant jamais assisté à un concert des Américains. Ça fait quand même 40 ans que FOREIGNER est dans le circuit.

Nous avons donc droit à 50 minutes d’AOR pur et dur : un rock mélodique gavé de guimauve qui fait mouche. Kelly HANSEN, le front man assure comme un chef et semble ravi d’être là. Il joue sans arrêt avec son portable, et se saisit même d’une caméra pour filmer ses comparses et le public.

Honnêtement, nous assistons à un très beau concert plein d’énergie et de charisme. Comme quoi, tout est possible, le Hard Rock FM a sa place à Clisson. En espérant que ça donne des idées à l’équipe de Ben BARBAUD pour proposer un créneau à JOURNEY par exemple.

ENTOMBED A.D.

Changement d’ambiance, je file sous la tente ALTAR pour la première fois cette année pour assister au concert d’ENTOMBED (enfin, on dit ENTOMBED A.D. maintenant pour de sombres histoires de droits)
LG PETROV et sa bande font ce qu’ils savent faire : du Death Metal pur jus made in Sweden. ENTOMBED A.D. enrobe sa prestation d’une grosse dose de bonne humeur. Aidé par une bouteille de Vodka dont le niveau baisse dangereusement, le chanteur se lâche complétement souriant comme un grand gosse. Malgré 2 albums sortis sous le nom ENTOMBED A.D., le groupe n’oublie pas de jouer les grands classiques des disques des années 90 : « Wolverine Blues », « Left Hand Path », « Stranger Aeons » … Que du bon !

Pour conclure, on passe un excellent moment avec les Suédois : A revoir vite !

JOE SATRIANI

L’objectif suivant est DISTURBED sur la grande scène. Je me glisse au bon endroit alors que JOE SATRIANI attaque son show sur la scène voisine. J’assiste donc à ce concert un peu à mon insu.
Malgré la qualité du musicien, je réalise rapidement que la guitare instrumentale a difficilement sa place dans un festival comme le HELLFEST. Alors, ça joue bien (le contraire serait étonnant), la set-liste est assez orientée rock … mais clairement, les interactions avec le public sont quasi inexistantes. Personnellement, les démonstrations techniques ont le mérite de me laisser de marbre. Bref, ça casse les pieds (pour ne pas dire autre chose). Par contre, le grand Timonier, mon camarade grand fan du « Satch », adore ce moment.

Bon, vivement, la suite …

DISTURBED

Car, la suite, ce n’est rien de moins que DISTURBED. Là aussi, il s’agit de la première visite à Clisson du groupe multi-platine. En effet, DISTURBED a vendu des quantités industrielles de leurs 5 albums essentiellement aux Etats-Unis. Outre Atlantique, la bande de David DRAIMAN est considérée comme des superstars. Malheureusement en France, c’est loin d’être le cas. Même si avec le dernier album « Immortalized », les choses semblent bouger un peu. Ce poids-lourd américain du néo-Metal doit démontrer toute l’étendue de son talent en ce samedi après-midi.

Je ne cache pas que je suis ravi de découvrir enfin ce groupe sur scène. Et je ne vais pas être déçu! « Ten Thousand fists » est le morceau idéal pour ouvrir un concert avec son refrain scandé repris par un public connaisseur. David DRAIMAN chante particulièrement juste faisant passer des frissons dans une assistance attentive. Par contre, le leader reste très statique et n’emballe pas complétement ce concert. Dommage car il ne manque pas grand-chose pour que tout explose.

DISTURBED a toujours adoré les covers reprenant des morceaux sur chacun de ses disques. En concert, la tendance reste la même. Et aujourd’hui, nous allons être gâtés. Nous avons d’abord droit à un « Sound of Silence » (de SIMON & GARFUNKEL) joué avec une intensité incroyable. DRAIMAN démontre tout son talent sur une version étonnement sobre. Ensuite, Nicki SIXX, DJ ASHBA et James MICKAEL (soit les 3 leaders de SIXX : A.M) débarquent sur scène pour entonner un « Shout at the Devil » qui secoue tout le monde. Juste après, c’est au tour de la légende Glenn HUGHES de se présenter pour une reprise des WHOS. La séquence « Reprise » se termine sur un « Killing in the name » plus dispensable.

Au global, DISTURBED a délivré une excellente prestation qui aurait pu être totalement dingue avec un chanteur un poil plus impliqué.

MOONSORROW

Prochain concert ciblé : le retour des Irlandais de PRIMORDIAL. Je file donc sous la TEMPLE, et j’en profite pour assister à la fin du concert de MOONSORROW.
Je ne suis clairement pas fan de ce style, le « Piou-piou metal ». Je reste donc légèrement, en retrait en dehors de la tente. Les musiciens de MOONSORROW sont grimés dans le style Black Metal, avec corpse-paints et giclures macabres de sang. Les morceaux joués sont plutôt longs et dégagent une certaine majesté. Le groupe prend le temps de développer des atmosphères recherchées avec de vraies mélodies essentiellement appuyées par des claviers.

Le back-drop du groupe représente YGDRASSIL, l’arbre monde de la mythologie nordique, et la musique de MOONSORROW me semble parfaitement en adéquation avec ce symbole millénaire.

Je reste un néophyte de ce genre mais après ce concert, MOONSORROW me parait un candidat très valable pour découvrir ce style. Nous verrons.

TERRORIZER

En attendant tranquillement PRIMORDIAL, quelques borborygmes de la prestation de TERRORIZER qui a lieu sous la tente ALTAR voisine, viennent caresser mes oreilles. Je fais quelque pas pour aller voir cette bête curieuse.

TERRORIZER est un groupe culte de Death-Grind américain formé dans les années 90 par Pete SANDOVAL et David VINCENT (tous 2 membres de MORBID ANGEL). Le groupe n’a jamais rencontré aucun succès mais jouit d’un statut culte sur la scène. Aujourd’hui, suite à la brouille entre les 2 musiciens, il ne reste que Pete SANDOVAL qui s’est entouré d’un bassiste et d’un guitariste / hurleur pour maintenir TERRORIZER en vie.

Sur scène, le rendu est apocalyptique : un brouhaha sans nom complétement dominé par les rythmiques uniquement en blast beat du père SANDOVAL. Caché derrière son kit de batterie monumentale et une casquette, le gus fracasse ses futs (et nos tympans dans le même temps).

Je ne suis pas un spécialiste de ce genre mais il est difficile de distinguer quoi que ce soit dans ce boucan. Le public est d’ailleurs plutôt faible pour assister à ce concert. Manifestement, ça a l’air d’un peu bouger dans le pit mais bon … sans garantie.

Conclusion de cette expérience sonore : TERRORIZER, très peu pour moi.

PRIMORDIAL

Lors de son dernier passage en 2013, suite à un retard imputable à EASY-JET, PRIMORDIAL n’avait pu jouer que 4 morceaux pour une prestation bien frustrante. Aujourd’hui, les Irlandais sont à l’heure et nous doivent une revanche, d’autant plus que depuis ils ont sorti un nouvel opus terrifiant : « When Greater Men Have Fallen ».

D’ailleurs, c’est sur le titre éponyme de ce disque que PRIMORDIAL choisit d’attaquer son show. Le son est parfait et nous permet de rentrer dans l’univers si particulier de ce groupe majeur. Complétement possédé, le leader / chanteur dans un style très black donne de sa personne pour entrainer toute l’assistance dans son délire. Sous sa capuche, Alan NEMTHEANGEA ressemble à un prophète de l’apocalypse.
La musique de PRIMORDIAL se révèle épique et désespérée. Appuyée par des lights blafards et une fumée omniprésente, la prestation du groupe prend une tournure quasi mystique. Les titres propices au head-banging s’enchainent: « As Rome burns », « Lain with the Wolf » … Ce concert monumental se conclut par un titanesque « Empire Falls » qui rallie tous les suffrages. PRIMORDIAL nous a délivré un show prenant et quasi cathartique. Il me faudra plusieurs minutes pour atterrir suite à ce voyage. Très grand moment que nous offert PRIMORDIAL. Une baffe.

TWISTED SISTER

C’est encore un brin hagard que nous retournons devant les scènes principales pour assister au dernier concert de TWISTED SISTER. Car, ça y est : les vétérans américains ont annoncé que cette fois, ils s’arrêtaient vraiment. Le décès d’A.J. PERO, le batteur original a sans doute accéléré les choses mais il est vrai que la « sœur tordue » ne faisait plus beaucoup de concert. L’heure de la retraite a sonné.
Pourtant, en voyant la performance de Dee SNIDER sur scène, on a du mal à concevoir que le groupe existe depuis 40 ans. Ce chanteur est sans doute le meilleur front man qu’il m’ait été permis de voir. A près de 60 ans, le mec tient une forme olympique dégageant une énergie folle. Nombre de groupes actuels devraient s’inspirer de TWISTED SISTER. C’est la 3e fois que TWISTED SISTER vient à Clisson et c’est une pure boucherie. Les tubes se succédent dans une ambiance délirante : « The Fire Still burns », « We’re not gonna take it », « I Wanna rock » … Un dernier concert magistral de TWISTED SISTER. Dee SNIDER en profite pour se moquer gentiment d’Ozzy OSBOURNE, JUDAS PRIEST ou SCORPIONS qui, en leur temps, avaient eux aussi annoncer leurs tournées d’adieu. Pour TWISTED SISTER, cela arrive vraiment cette année : il s’agit donc d’en profiter une toute dernière fois.

Mike PORTNOY qui a remplacé A.J. PERO à la batterie, est tout ému de se retrouver à cette place. Le gars est un fan depuis son plus jeune âge et profite manifestement de chaque instant.
La fin du concert est l’occasion de rendre un nouvel hommage à Lemmy KILMINSTER. Phil CAMPBELL, le dernier guitariste de MOTORHEAD, et frère d’arme de Lemmy se joint à TWISTED SISTER pour entamer une reprise de « Born to Raise Hell ».

« S.M.F » marque le point final de ce show si spécial. Plaisir et tristesse sont les 2 sentiments qui m’habitent suite à ce concert.

Après quelques minutes de pause, l’hommage pour Lemmy préparé par le HELLFEST débute. Un petit film vient récapituler la vie du leader de MOTORHEAD le tout ponctué de quelques-unes de ses citations autour de la mort et de la vie. Emouvant.

Cette journée du samedi se clôture par un feu d’artifice impressionnant. Les techniciens arrivent à écrire dans le ciel avec des feux d’artifices « RIP LEMMY ». Purée, je ne savais même pas que c’était possible de faire ce genre de chose.

Après ça, on retrouve Phil CAMPBELL sur scène qui vient nous dire quelques mots manifestement pas préparés. Le gars apparaît très ému voire un peu perdu. Autre moment « émotion ». Le tout se termine par les images de la prestation du HELLFEST de l’année dernière avec la dernière prestation française de MOTÖRHEAD. Le visage dramatiquement amaigri de Lemmy apparait alors sur les écrans … Des images qui font mal ! Avec le recul, on se rend compte à quel point, le mal rongeait le leader de MOTÖRHEAD.

C’est sur ces images tristes (ce ne sont pas celles que je veux retenir de Lemmy) que nous décidons de quitter les lieux. Il s’agit de bien se reposer pour la dernière journée du HELLFEST.

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Dimanche 19 Juin 2016

TARJA

En consultant le programme du jour, l’essentiel pour nous va se dérouler devant les scènes principales. Donc, dès notre arrivée sur le site on file s’installer pile poil entre ces 2 scènes. Vu l’affluence encore une fois dramatiquement importante (on se marche quasiment dessus), on ne va pas bouger de la journée. Du coup, je suis contraint d’assister à la prestation pénible de TARJA.

L’ancienne chanteuse de NIGHTWISH s’est lancée il y a quelques années dans une carrière solo qui me laisse de marbre. Bon, j’avoue que je ne suis pas fan de Metal symphonique à chanteuse mais je peux apprécier les bons morceaux. Malheureusement, la charmante finlandaise n’a pas de bonnes chansons à proposer dans son répertoire (enfin pour moi, hein ?).

Malgré toute sa bonne volonté, TARJA nous propose un set insondable de médiocrité. La set-liste est étrange : composée de titre sans pêche et bien longs. Ok, la Miss nous gratifie de quelques vocalises totalement insupportables mais à part ça, ça tourne à vide. Elle semble pourtant y croire : c’est peine perdue. Dire que TARJA est aussi programmée au SYLAK en août, ça risque d’être bien pénible.

TARJA devrait se poser les bonnes questions et revenir à des choses un peu plus simples. Par exemple : ne pas essayer d’en mettre plein la vue et rechercher une certaine efficacité. Parce que là, franchement, on s’ennuie ferme.

GOJIRA

Quand je vois le public qui se presse devant la 2e scène principale, on peut mesurer le chemin parcouru par les Landais. Ce sont de véritables stars maintenant.

La scène est dépouillée au maximum, seul un back-drop sobre nous rappelle que GOJIRA est dans la place. Dès les premières notes, le son gavé d’infra basse nous agresse littéralement. Notre poitrine se retrouve compressée. Il faudra 3 chansons pour que les choses s’améliorent. En tout cas, on découvre le sens du mot « oppressant » en ce début de set.

En terme de set-liste, on retrouve les grands classiques notamment ceux issus de « From Mars to Sirius » (« Backbone », « Flying Whales », « Heaviest Matter » …) Le nouvel album « Magma » est sorti il y a à peine 2 jours, mais GOJIRA en joue 3 morceaux qui à mon avis vont rapidement faire leur trou durant les concerts : efficaces et percutants.

Joe DUPLANTIER semble content d’être là, mais comme d’habitude, je lui trouve un petit air hautain qui m’est insupportable. Cependant, il nous apprend que c’est l’anniversaire de son frère batteur, Mario. Il a droit à un « Joyeux Anniversaire » entonné par tout le festival. Un joli moment !

En tout cas, c’est confirmé : GOJIRA a gagné sa place parmi les plus grands. Ce show vient démonter encore une fois quelle machine de guerre le groupe est devenu. Intense !

BLIND GUARDIAN

Après la branlée GOJIRA, je me pose tranquillement ce qui me permet d’assister (de loin) au show des Allemands de BLIND GUARDIAN. A priori, c’est un évènement de voir BLIND GUARDIAN jouer en France. Bon, pour apprécier ce moment, il faut être fan de Metal Symphonique à Dragon (ce n’est pas mon cas).
La musique semble bien complexe à jouer en tout cas : les musiciens a priori expérimentés sont ultra concentrés ce qui laisse peu d’espace pour s’exprimer ou faire la fête. Le public reste attentif et particulièrement statique. Personnellement, je somnole.

C’est alors que « Valhalla » résonne. Le morceau m’est familier car il a été repris par HEAVEN SHALL BURN. Après avoir écouté l’original, je préfère la version Metalcore : question de génération.

SLAYER

SLAYER a échangé son créneau avec MEGADETH. C’est donc la bande de Tom ARRAYA qui se pointe en cette fin d’après-midi. Surprise : on est plus à l’aise niveau public que devant GOJIRA. De là à dire que les Landais sont maintenant plus attendus que les Américains, c’est un raccourci que je ne ferais pas. Mais le constat est là.

Globalement, on aura droit à un concert de SLAYER en mode automatique avec une première partie bien thrash comme il faut. Et une 2e partie démentielle constituée de tous les grands tubes. C’est évident : ce sont des morceaux que nous jouerons encore dans 50 ans, des trucs historiques … mais bon, après toutes ces années, il est un peu triste de voir que SLAYER ne renouvelle pas ses prestations. Ça ronronne !
Gary HOLT, qui a remplacé Jeff HANNEMAN emmène bien un peu de nouveauté en se démenant comme un beau diable. Son tee-shirt « Kill the Kardashian » est juste grandiose. Ces sourires en disent long aussi : lui, au moins, il se fait plaisir.

Moment imprévu : un béret lancé par un fan arrive devant Tom ARRAYA. Hilare, le chanteur le pose sur son crane (bon pas plus de 3 secondes) mais la séquence est assez drôle.

En conclusion, nous assistons à un concert lambda de SLAYER sans surprise.

AMON AMARTH

Les Vikings sont de retour pour la 4e fois au HELLFEST. Pour l’occasion, ils ont sorti tout le décor : proues de drakkars, pyrotechnie … la totale !

Le son est bon et AMON AMARTH dégaine d’entrée un triomphal « Pursuit of the Vikings ». Ce morceau est juste idéal pour se briser le cou ! Les Suédois viennent de sortir un nouvel opus « Jomsviking » qu’ils ne manquent pas de promouvoir ce soir. On a le droit notamment à « Raise your horns » une belle chanson à boire où les 5 musiciens brandissent leurs cornes pleines d’hydromel vers le ciel à notre santé. Le refrain bien mémorisable de ce morceau luit garantit une place de choix dans les futures set-listes.

Sur « Twilight of the God », Johan HEGG, le titanesque chanteur arrive avec un énorme marteau sur scène. Il le fracasse sur le sol ce qui provoque un déluge de pyrotechnie. Effet garanti !

Avec tous ses moyens, AMON AMARTH présente un spectacle vraiment agréable et bien viril. Un excellent moment !

MEGADETH

On continue avec MEGADETH qui se passe donc après SLATER et AMON AMARTH. Le challenge va être compliqué à relever ! Il y a eu quelques mouvements de personnel au sein du groupe : on retrouve avec plaisir le guitariste de ANGRA, Kiko LOUREIRO et Dick VERBEUREN, le batteur de SOILWORK derrière les futs.

Comme pour ANTHRAX, j’ai le plus grand mal à rentrer dans le set de MEGADETH. Dave MUSTAINE a pris un méchant coup de vieux et ressemble un petit retraité courbé sur son instrument. Le grand Timonier me soutient que « Dystopia », le dernier album de la troupe est bon (voire excellent). A l’écoute des quelques extraits joués ce soir, j’ai du mal à y croire. C’est insipide et mou du genou.
En fait, j’ai une autre explication : à force d’écouter du Black et du Metalcore aux productions surcompressés, j’ai perdu le gout du Thrash Old School.

Bref, je m’ennuie encore. Heureusement, il reste des bons moments comme « Tornado of Souls » (dont le solo est parfaitement exécuté par Kiko) ou « A tout le monde » qui rencontre son succès habituel avec son refrain chanté en français.

Dave MUSTAINE ne manque pas d’adresser une petite dédicace à Nick MENZA, son ex-batteur récemment disparu. Au contraire de SLAYER, MEGADETH ne fait pas le choix de jouer ses tubes d’affilée et continue de promouvoir son dernier disque. Mais, ça ne colle pas …

A l’instar d’ANTHRAX, cette prestation de MEGADEATH est celle de trop pour ma part.

GHOST

Il est amusant de voir GHOST assurer sa prestation avant BLACK SABBATH comme une sorte de passage de témoin.

Nous avons vu les Suédois en décembre dernier sur Clermont-Ferrand. Le concert était exceptionnel : nous attendons le même type d’évènement ce soir. D’autant plus que dans la presse, GHOST nous a promis mont et merveilles pour le HELLFEST : nous sommes donc impatients.

Le début du concert reste très classique. GHOST fait tout de même le choix de s’appuyer essentiellement sur « Meliora » son dernier album sorti en 2015. Les premiers fans doivent faire grise mine car aucun extrait du tout premier disque ne sera joué. Mais, les chansons restent ultra efficaces. C’est mélodique, pop et ultra entrainant. Gros bémol : le chanteur fait exactement les mêmes blagues qu’à Clermont-Ferrand. Par terrible en terme de spontanéité !

Le moment de grâce tant attendu intervient pour le dernier morceau « Monstrance Clock ». Ce titre est déjà une pure tuerie mais pour le coup, GHOST fait monter sur scène une chorale d’enfants pour entonner le refrain. Le tout suivi d’un feu d’artifice ! Honnêtement, l’instant est juste magique et très fort émotionnellement parlant. L’attente valait la peine : le HELLFEST se termine magnifiquement pour moi sur cette séquence.

BLACK SABBATH

Mais, vu l’insistance du Grand Timonier, on choisit de rester pour assister aux premiers titres de BLACK SABBATH. Bon, c’est vrai : ce sont les grands pères du Metal, ceux qui ont tout inventé. M’enfin, les prestations d’Ozzy OSBOURNE au chant étant juste catastrophiques depuis un moment, je crains le pire.

Après une introduction en 3D digne d’une introduction d’un vieux jeu PS2, BLACK SABBATH attaque son set avec le classique « Black Sabbath ». Le son est limpide et puissant. Tommy IOMMI a une classe folle, le nouveau batteur dans un look très seventies assure grandement et Geezer BUTLER est au taquet. Reste Ozzy OSBOURNE. Et comme prévu, c’est moyen … pas catastrophique mais franchement limite.
Au bout de 2 morceaux, je lâche l’affaire : je ne suis pas assez fan pour assister à tout le concert. Et la route sera longue demain matin. Allez à l’année prochaine.

Ainsi se termine cette nouvelle édition, qui globalement fut une réussite, c’est indéniable. J’espère que l’organisation arrivera à résoudre ces problèmes d’attente et d’affluence pour l’année prochaine.
Comme d’habitude, je conclus ce modeste compte-rendu par mes tops et mes flops.

Top
1/ PRIMORDIAL
2/ TWISTED SISTER
3/ MASS HYSTERIA
4/ GHOST
5/ DISTURBED
Flop
1/ TARJA
2/ JOE SATRIANI
3/ MEGADETH
4/ ANTHRAX
5/ TERRORIZER

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