compte rendu de SLAYER / GOJIRA, mardi 29 mai 2012, Coopé de Mai, Clermont-Ferrand

Par Raph

 

Quelle jolie surprise que ce concert de Slayer sur Clermont-Ferrand programmé en plein mois de mai, 7 ans après leur passage dévastateur de 2005 ! Mais, en y regardant de plus près, on remarque que cette date est une étape parfaite positionnée entre les concerts espagnols et allemands de Slayer. On profite de la situation géographique idéale de Clermont à mi-chemin entre les 2 pays.
Pour cette halte auvergnate, les Américains ont eu le bon goût d’inviter les stars de Gojira. La publicité autour de ce concert promet même un gros temps de jeu pour les frenchies, voire quasiment une double tête d’affiche.
Du coup, impossible de bouder son plaisir : direction Clermont-Ferrand pour ce concert qui s’annonce incontournable voire historique.
Après 2 heures de route, me voici devant la Coopé de Mai … sympathique salle proche dans sa configuration du Transbordeur lyonnais. Je constate avec plaisir que nombre de potes venus de la France entière se sont déplacés.
Et d’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à avoir été alléchés par cette affiche de tueurs ; le concert est annoncé comme sold-out ! 1500 métalleux ont fait le déplacement pour en prendre plein les oreilles. Le légendaire Slayer arrive à encore largement mobiliser ses fans. :

 

GOJIRA
Après avoir pris des nouvelles de tout le monde, et juste avant le début du concert, je me positionne stratégiquement : dans la fosse, un peu décalé à droite, histoire de prendre le choc en pleine face.
Le nouvel album de Gojira, « L’enfant Sauvage » est annoncé pour fin Juin. Et avant la traditionnelle tournée promotionnelle qui aura lieu cet automne, les Bayonnais se sont aménagés une petite tournée de chauffe à travers toute la France. Après une longue absence due à l’écriture du nouvel album, les 4 Gojira sont, semble-t-il, impatients de faire parler la poudre.
Et effectivement, dès les premières notes, le son ultra massif et compact nous prend à la gorge. C’est impressionnant de puissance : à décorner un bœuf. Autre bon point : la décontraction des musiciens ; ils sont heureux d’en découdre. Joe Duplantier, le leader, est tout sourire, et son plaisir est communicatif.
Techniquement, la prestation est bluffante. Les musiciens exécutent leurs titres tout en se démenant frénétiquement sur scène. Mention spéciale à Mario Duplantier, le batteur, qui fait le spectacle avec son style très démonstratif et tout en amplitude.
Le public est au diapason, se lâchant complètement sous la déferlante des morceaux Death … Surprise: la set-liste comprend de nombreux titres de « The Link » et « Terra Incognita », les 2 premiers albums du gang. Malheureusement, je ne suis pas très familier avec ces titres, pourtant très énergiques et très heavy.
Par contre, les 6 chansons issues de « The Way of All Flesh » et « From Mars to Sirus » remportent tous les suffrages. L’enthousiasme du public, jeune et très réceptif, atteint son paroxysme sur ces véritables hymnes (« Backbone » notamment et « The Heaviest Matter of the Universe » dédicacé à tous les groupes de Métal de Clermont par un Joe taquin).
Je suis quand même surpris par le succès de Gojira, ce soir …et plus globalement. Ces mecs pratiquent quand même un Death rageur et sans concession. Leur musique même si elle est de très grande qualité me semble quand même difficile d’accès et surtout ultra heavy.
Quoi qu’il en soit, cette heure de show passe comme une lettre à la poste : set efficace et nerveux !
A revoir plus longuement au plus vite …
Set-Liste Gojira – 1h00
01. Space Time
02. Clone
03. Backbone
04. Remembrance
05. Flying Whales
06. The Heaviest Matter of the Universe
07. Tron
08. Wisdom Comes
09. Oroborus
10. Toxic Garbage Island
11. L’Enfant Sauvage
12. Vacuity

 

SLAYER
Je profite des 45 minutes de pause pour quitter la fosse et m’installer dans les gradins. Cet emplacement offre un point de vue très dégagé. Une immense back-drop orné du logo de Slayer occupe le fond de la salle. Le kit de batterie de Dave Lombardo est installé de façon surélevé, un peu en retrait. En dehors de ça, la scène est très dépouillée, sans fioriture.
Les Américains débarquent sous les ovations impatientes du public chauffé à blanc par la prestation de Gojira. Slayer attaque directement avec un enchainement de morceaux récents : « World Painted Blood » / « Psychopathy Red » ! Pas mal pour s’échauffer…
Comme à son habitude, Kerry King, à droite de Tom Araya, bangue comme un taré. A gauche, l’habituel Jeff Henneman, toujours convalescent, est suppléé par le guitariste d’Exodus, Gary Holt. Ce dernier assure son rôle à la perfection. Je dirais même qu’il remplace avantageusement l’habituel titulaire du poste. Gary Holt joue comme si sa vie en dépendait : bougeant énormément, et assurant ses solos sans souci. Du coup, il est le parfait pendant de l’ultra mobile Kerry King.
Au centre de la scène, Tom Araya est ultra souriant. Depuis son opération aux cervicales, il ne peut plus banguer comme un taré. Il est contraint à garder une position très droite … mais, du coup, il ne s’isole plus avec ses mouvements de tête frénétiques. Au contraire, il ne cesse de balayer de son regard les fans qui s’en donnent à cœur joie juste devant lui. Et toujours avec son grand sourire.
Globalement, dans cette configuration, Slayer gagne beaucoup en chaleur et en convivialité, avec ses 2 guitaristes déchainés encadrant un Tom Araya, en maitre de cérémonie stoïque mais souriant et amusé… Slayer atteint un équilibre visuel intéressant.
Au 3e morceau, le concert bascule dans le rêve éveillé avec un « War Ensemble » monumental ! La frénésie monte de plusieurs crans (si c’est encore possible) dans le public absolument déchainé.
Le reste de la set-liste est à l’avenant avec pas moins de 6 extraits du mythique « Reign in Blood », 4 extraits de « Seasons in the Abyss » et 3 morceaux de « South of Heaven » !!!! Avec notamment un « Seasons in the Abyss » que je n’avais pas eu depuis longtemps ! Quelle set-liste ! Slayer a eu le bon gout de se concentrer sur sa trilogie d’albums dantesque.
Quel bonheur ! Le son est gigantesque et permet de profiter pleinement de cette vague de thrash !
Je ne cache pas que depuis quelques années, Slayer m’ennuyait. J’avais l’impression que les musiciens pointaient à l’usine juste pour toucher leurs cachets. L’année dernière, leur dernière prestation au Hellfest m’avait déjà agréablement surprise.
Mais là, on a juste basculé dans la folie la plus pure. Slayer a repris rageusement son rôle de leader du Thrash. Les circle-pits s’enchainent à un rythme d’enfer dans la fosse, sous l’œil goguenard de Tom Araya. Ça le fait marrer, l’enfoiré!
Après une courte pause, Slayer vient achever les survivants du concert avec en rappel, un tryptique « Angel Of Death » / « South Of Heaven » / « Raining Blood » … Excusez du peu !
1H25 de pure boucherie !
La conclusion de cette soirée est sans appel : Slayer reste un des plus grands groupes américain et cela presque 30 ans après leur début.
Respect !
Set-Liste Slayer – 1h25
01. World Painted Blood
02. Psychopathy Red
03. War Ensemble
04. Die by the Sword
05. Chemical Warfare
06. Silent Scream
07. Hate Worldwide
08. Postmortem
09. Spirit in Black
10. Mandatory Suicide
11. Altar of Sacrifice
12. Jesus Saves
13. Seasons in the Abyss
14. Epidemic
15. Dead Skin Mask
16. Snuff
———————-
17. Angel of Death
18. South of Heaven
19. Raining Blood
________________________________________________________________________________
Quelle jolie surprise que ce concert de Slayer sur Clermont-Ferrand programmé en plein mois de mai, 7 ans après leur passage dévastateur de 2005 ! Mais, en y regardant de plus près, on remarque que cette date est une étape parfaite positionnée entre les concerts espagnols et allemands de Slayer. On profite de la situation géographique idéale de Clermont à mi-chemin entre les 2 pays. 

Pour cette halte auvergnate, les Américains ont eu le bon goût d’inviter les stars de Gojira. La publicité autour de ce concert promet même un gros temps de jeu pour les frenchies, voire quasiment une double tête d’affiche.

Du coup, impossible de bouder son plaisir : direction Clermont-Ferrand pour ce concert qui s’annonce incontournable voire historique.
Après 2 heures de route, me voici devant la Coopé de Mai … sympathique salle proche dans sa configuration du Transbordeur lyonnais. Je constate avec plaisir que nombre de potes venus de la France entière se sont déplacés.
Et d’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à avoir été alléchés par cette affiche de tueurs ; le concert est annoncé comme sold-out ! 1500 métalleux ont fait le déplacement pour en prendre plein les oreilles. Le légendaire Slayer arrive à encore largement mobiliser ses fans.  : 

GOJIRA

Après avoir pris des nouvelles de tout le monde, et juste avant le début du concert, je me positionne stratégiquement : dans la fosse, un peu décalé à droite, histoire de prendre le choc en pleine face. 

Le nouvel album de Gojira, « L’enfant Sauvage » est annoncé pour fin Juin. Et avant la traditionnelle tournée promotionnelle qui aura lieu cet automne, les Bayonnais se sont aménagés une petite tournée de chauffe à travers toute la France. Après une longue absence due à l’écriture du nouvel album, les 4 Gojira sont, semble-t-il, impatients de faire parler la poudre.

Et effectivement, dès les premières notes, le son ultra massif et compact nous prend à la gorge. C’est impressionnant de puissance : à décorner un bœuf.  Autre bon point : la décontraction des musiciens ; ils sont heureux d’en découdre. Joe Duplantier, le leader, est tout sourire, et son plaisir est communicatif.
Techniquement, la prestation est bluffante. Les musiciens exécutent leurs titres tout en se démenant frénétiquement sur scène. Mention spéciale à Mario Duplantier, le batteur, qui fait le spectacle avec son style très démonstratif et tout en amplitude.
Le public est au diapason, se lâchant complètement sous la déferlante des morceaux Death … Surprise: la set-liste comprend de nombreux titres de « The Link » et « Terra Incognita », les 2 premiers albums du gang. Malheureusement, je ne suis pas très familier avec ces titres, pourtant très énergiques et très heavy.
Par contre, les 6 chansons issues de « The Way of All Flesh » et « From Mars to Sirus » remportent tous les suffrages. L’enthousiasme du public, jeune et très réceptif, atteint son paroxysme sur ces véritables hymnes (« Backbone » notamment et « The Heaviest Matter of the Universe » dédicacé à tous les groupes de Métal de Clermont par un Joe taquin).
Je suis quand même surpris par le succès de Gojira, ce soir …et plus globalement. Ces mecs pratiquent quand même un Death rageur et sans concession. Leur musique même si elle est de très grande qualité me semble quand même difficile d’accès et surtout ultra heavy.
Quoi qu’il en soit, cette heure de show passe comme une lettre à la poste : set efficace et nerveux !
A revoir plus longuement au plus vite …
Set-Liste Gojira – 1h00
01. Space Time
02. Clone
03. Backbone
04. Remembrance
05. Flying Whales
06. The Heaviest Matter of the Universe
07. Tron
08. Wisdom Comes
09. Oroborus
10. Toxic Garbage Island
11. L’Enfant Sauvage
12. Vacuity
SLAYER
Je profite des 45 minutes de pause pour quitter la fosse et m’installer dans les gradins. Cet emplacement offre un point de vue très dégagé. Une immense back-drop orné du logo de Slayer occupe le fond de la salle. Le kit de batterie de Dave Lombardo est installé de façon surélevé, un peu en retrait. En dehors de ça, la scène est très dépouillée, sans fioriture.
Les Américains débarquent sous les ovations impatientes du public chauffé à blanc par la prestation de Gojira. Slayer attaque directement avec un enchainement de morceaux récents : « World Painted Blood » / « Psychopathy Red » ! Pas mal pour s’échauffer…
Comme à son habitude, Kerry King, à droite de Tom Araya, bangue comme un taré. A gauche, l’habituel Jeff Henneman, toujours convalescent, est suppléé par le guitariste d’Exodus, Gary Holt. Ce dernier assure son rôle à la perfection. Je dirais même qu’il remplace avantageusement l’habituel titulaire du poste. Gary Holt joue comme si sa vie en dépendait : bougeant énormément, et assurant ses solos sans souci. Du coup, il est le parfait pendant de l’ultra mobile Kerry King.
Au centre de la scène, Tom Araya est ultra souriant. Depuis son opération aux cervicales, il ne peut plus banguer comme un taré. Il est contraint à garder une position très droite … mais, du coup, il ne s’isole plus avec ses mouvements de tête frénétiques. Au contraire, il ne cesse de balayer de son regard les fans qui s’en donnent à cœur joie juste devant lui. Et toujours avec son grand sourire.
Globalement, dans cette configuration, Slayer gagne beaucoup en chaleur et en convivialité, avec ses 2 guitaristes déchainés encadrant un Tom Araya, en maitre de cérémonie stoïque mais souriant et amusé… Slayer atteint un équilibre visuel intéressant.
Au 3e morceau, le concert bascule dans le rêve éveillé avec un « War Ensemble » monumental ! La frénésie monte de plusieurs crans (si c’est encore possible) dans le public absolument déchainé.
Le reste de la set-liste est à l’avenant avec pas moins de 6 extraits du mythique « Reign in Blood », 4 extraits de « Seasons in the Abyss » et 3 morceaux de « South of Heaven » !!!! Avec notamment un « Seasons in the Abyss » que je n’avais pas eu depuis longtemps ! Quelle set-liste ! Slayer a eu le bon gout de se concentrer sur sa trilogie d’albums dantesque.
Quel bonheur ! Le son est gigantesque et permet de profiter pleinement de cette vague de thrash !
Je ne cache pas que depuis quelques années, Slayer m’ennuyait. J’avais l’impression que les musiciens pointaient à l’usine juste pour toucher leurs cachets. L’année dernière, leur dernière prestation au Hellfest m’avait déjà agréablement surprise.
Mais là, on a juste basculé dans la folie la plus pure. Slayer a repris rageusement son rôle de leader du Thrash. Les circle-pits s’enchainent à un rythme d’enfer dans la fosse, sous l’œil goguenard de Tom Araya. Ça le fait marrer, l’enfoiré!
Après une courte pause, Slayer vient achever les survivants du concert avec en rappel, un tryptique « Angel Of Death » / « South Of Heaven » / « Raining Blood » … Excusez du peu !
1H25 de pure boucherie !
La conclusion de cette soirée est sans appel : Slayer reste un des plus grands groupes américain et cela presque 30 ans après leur début. 

Respect !

Set-Liste Slayer – 1h25
01. World Painted Blood
02. Psychopathy Red
03. War Ensemble
04. Die by the Sword
05. Chemical Warfare
06. Silent Scream
07. Hate Worldwide
08. Postmortem
09. Spirit in Black
10. Mandatory Suicide
11. Altar of Sacrifice
12. Jesus Saves
13. Seasons in the Abyss
14. Epidemic
15. Dead Skin Mask
16. Snuff
———————-
17. Angel of Death
18. South of Heaven
19. Raining Blood
Quelle jolie surprise que ce concert de Slayer sur Clermont-Ferrand programmé en plein mois de mai, 7 ans après leur passage dévastateur de 2005 ! Mais, en y regardant de plus près, on remarque que cette date est une étape parfaite positionnée entre les concerts espagnols et allemands de Slayer. On profite de la situation géographique idéale de Clermont à mi-chemin entre les 2 pays. 

 

Pour cette halte auvergnate, les Américains ont eu le bon goût d’inviter les stars de Gojira. La publicité autour de ce concert promet même un gros temps de jeu pour les frenchies, voire quasiment une double tête d’affiche.

 

Du coup, impossible de bouder son plaisir : direction Clermont-Ferrand pour ce concert qui s’annonce incontournable voire historique.

 

Après 2 heures de route, me voici devant la Coopé de Mai … sympathique salle proche dans sa configuration du Transbordeur lyonnais. Je constate avec plaisir que nombre de potes venus de la France entière se sont déplacés.

 

Et d’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à avoir été alléchés par cette affiche de tueurs ; le concert est annoncé comme sold-out ! 1500 métalleux ont fait le déplacement pour en prendre plein les oreilles. Le légendaire Slayer arrive à encore largement mobiliser ses fans. :

 

GOJIRA

 

Après avoir pris des nouvelles de tout le monde, et juste avant le début du concert, je me positionne stratégiquement : dans la fosse, un peu décalé à droite, histoire de prendre le choc en pleine face.

 

Le nouvel album de Gojira, « L’enfant Sauvage » est annoncé pour fin Juin. Et avant la traditionnelle tournée promotionnelle qui aura lieu cet automne, les Bayonnais se sont aménagés une petite tournée de chauffe à travers toute la France. Après une longue absence due à l’écriture du nouvel album, les 4 Gojira sont, semble-t-il, impatients de faire parler la poudre.

 

Et effectivement, dès les premières notes, le son ultra massif et compact nous prend à la gorge. C’est impressionnant de puissance : à décorner un bœuf. Autre bon point : la décontraction des musiciens ; ils sont heureux d’en découdre. Joe Duplantier, le leader, est tout sourire, et son plaisir est communicatif.

 

Techniquement, la prestation est bluffante. Les musiciens exécutent leurs titres tout en se démenant frénétiquement sur scène. Mention spéciale à Mario Duplantier, le batteur, qui fait le spectacle avec son style très démonstratif et tout en amplitude.

 

Le public est au diapason, se lâchant complètement sous la déferlante des morceaux Death … Surprise: la set-liste comprend de nombreux titres de « The Link » et « Terra Incognita », les 2 premiers albums du gang. Malheureusement, je ne suis pas très familier avec ces titres, pourtant très énergiques et très heavy.

 

Par contre, les 6 chansons issues de « The Way of All Flesh » et « From Mars to Sirus » remportent tous les suffrages. L’enthousiasme du public, jeune et très réceptif, atteint son paroxysme sur ces véritables hymnes (« Backbone » notamment et « The Heaviest Matter of the Universe » dédicacé à tous les groupes de Métal de Clermont par un Joe taquin).

 

Je suis quand même surpris par le succès de Gojira, ce soir …et plus globalement. Ces mecs pratiquent quand même un Death rageur et sans concession. Leur musique même si elle est de très grande qualité me semble quand même difficile d’accès et surtout ultra heavy.

 

Quoi qu’il en soit, cette heure de show passe comme une lettre à la poste : set efficace et nerveux !

 

A revoir plus longuement au plus vite …

 

Set-Liste Gojira – 1h00

 

01. Space Time

02. Clone

03. Backbone

04. Remembrance

05. Flying Whales

06. The Heaviest Matter of the Universe

07. Tron

08. Wisdom Comes

09. Oroborus

10. Toxic Garbage Island

11. L’Enfant Sauvage

12. Vacuity

 

SLAYER

 

Je profite des 45 minutes de pause pour quitter la fosse et m’installer dans les gradins. Cet emplacement offre un point de vue très dégagé. Une immense back-drop orné du logo de Slayer occupe le fond de la salle. Le kit de batterie de Dave Lombardo est installé de façon surélevé, un peu en retrait. En dehors de ça, la scène est très dépouillée, sans fioriture.

 

Les Américains débarquent sous les ovations impatientes du public chauffé à blanc par la prestation de Gojira. Slayer attaque directement avec un enchainement de morceaux récents : « World Painted Blood » / « Psychopathy Red » ! Pas mal pour s’échauffer…

 

Comme à son habitude, Kerry King, à droite de Tom Araya, bangue comme un taré. A gauche, l’habituel Jeff Henneman, toujours convalescent, est suppléé par le guitariste d’Exodus, Gary Holt. Ce dernier assure son rôle à la perfection. Je dirais même qu’il remplace avantageusement l’habituel titulaire du poste. Gary Holt joue comme si sa vie en dépendait : bougeant énormément, et assurant ses solos sans souci. Du coup, il est le parfait pendant de l’ultra mobile Kerry King.

 

Au centre de la scène, Tom Araya est ultra souriant. Depuis son opération aux cervicales, il ne peut plus banguer comme un taré. Il est contraint à garder une position très droite … mais, du coup, il ne s’isole plus avec ses mouvements de tête frénétiques. Au contraire, il ne cesse de balayer de son regard les fans qui s’en donnent à cœur joie juste devant lui. Et toujours avec son grand sourire.

 

Globalement, dans cette configuration, Slayer gagne beaucoup en chaleur et en convivialité, avec ses 2 guitaristes déchainés encadrant un Tom Araya, en maitre de cérémonie stoïque mais souriant et amusé… Slayer atteint un équilibre visuel intéressant.

 

Au 3e morceau, le concert bascule dans le rêve éveillé avec un « War Ensemble » monumental ! La frénésie monte de plusieurs crans (si c’est encore possible) dans le public absolument déchainé.

 

Le reste de la set-liste est à l’avenant avec pas moins de 6 extraits du mythique « Reign in Blood », 4 extraits de « Seasons in the Abyss » et 3 morceaux de « South of Heaven » !!!! Avec notamment un « Seasons in the Abyss » que je n’avais pas eu depuis longtemps ! Quelle set-liste ! Slayer a eu le bon gout de se concentrer sur sa trilogie d’albums dantesque.

 

Quel bonheur ! Le son est gigantesque et permet de profiter pleinement de cette vague de thrash !

 

Je ne cache pas que depuis quelques années, Slayer m’ennuyait. J’avais l’impression que les musiciens pointaient à l’usine juste pour toucher leurs cachets. L’année dernière, leur dernière prestation au Hellfest m’avait déjà agréablement surprise.

 

Mais là, on a juste basculé dans la folie la plus pure. Slayer a repris rageusement son rôle de leader du Thrash. Les circle-pits s’enchainent à un rythme d’enfer dans la fosse, sous l’œil goguenard de Tom Araya. Ça le fait marrer, l’enfoiré!

 

Après une courte pause, Slayer vient achever les survivants du concert avec en rappel, un tryptique « Angel Of Death » / « South Of Heaven » / « Raining Blood » … Excusez du peu !

 

1H25 de pure boucherie !

 

La conclusion de cette soirée est sans appel : Slayer reste un des plus grands groupes américain et cela presque 30 ans après leur début.

 

Respect !

 

Set-Liste Slayer – 1h25

01. World Painted Blood

02. Psychopathy Red

03. War Ensemble

04. Die by the Sword

05. Chemical Warfare

06. Silent Scream

07. Hate Worldwide

08. Postmortem

09. Spirit in Black

10. Mandatory Suicide

11. Altar of Sacrifice

12. Jesus Saves

13. Seasons in the Abyss

14. Epidemic

15. Dead Skin Mask

16. Snuff

———————-

17. Angel of Death

18. South of Heaven

19. Raining Blood

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