AS THEY BURN Nous pénétrons dans la salle, alors qu’AS THEY BURN attaque son concert. Tout de suite, je suis surpris par le métissage du groupe (pas si courant dans le métal extrême) : 1 asiatique, 2 arabes et 2 blacks. Etonnant et très sympathique. Les Parisiens évoluent dans un Metalcore limite Djent, hargneux et efficace. Les riffs sont de sortie … et le public se laisse emporter dans la fureur proposée. Je suis une nouvelle fois surpris par la violence « bon enfant » déployée par le public. Notamment, les jeunes se lâchent sur une chorégraphie très étrange : ils simulent une sorte de mêlée furieuse avec un adversaire invisible (poings en avant, coup de latte dans le vide …) Comme l’amplitude de leurs gestes est impressionnante, le mosh-pit est du coup énorme : il faut de la place pour tout le monde. Autre chose curieuse : le public ne pratique pas du tout le signe du métal : vous savez ? Les cornes avec les doigts. A la place, les gens brandissent leurs 2 mains en formant un triangle avec leurs pouces et leurs index ! Quelle étrange coutume … Après mûre réflexion, j’émets l’hypothèse que ce signe s’inscrit comme une antithèse des cornes diabolique : le 3e œil divin, symbole maçonnique et chrétien. D’ailleurs, ce symbole est visuellement présent sur les pochettes des disques de AS THEY BURN. Enfin, c’est une hypothèse à vérifier. En dehors de ces observations, AS THEY BURN nous gratifie d’un concert échevelé d’à peine 30 minutes. Le chanteur (un black frénétique revêtu d’un beau tee-shirt Behemoth) nous a livré une prestation très énervée.
BETRAYING THE MARTYRS Après ce premier set rapide, le changement de plateau se fait très vite. Durant l’installation de la scène, JD et moi sommes intrigués par le set minimaliste de batterie de BTM. Ultra simpliste (3 toms) avec les cymbales à l’horizontale. Loin des standards métalliques et plus proche d’une batterie punk. Les stars de la soirée se pointent rapidement. Et immédiatement, le son, écrasant, nous agresse. Aaron le frontman anglais est impressionnant vocalement : un véritable monstre. Entièrement tatoué (tête comprise), le gus monte régulièrement sur une plateforme pour prendre des positions christiques du meilleur effet visuel. Par contre, entre les morceaux, il se met en retrait pour laisser le clavier s’exprimer. Le musicien a un grand sourire car manifestement, sa famille est présente dans la salle. D’ailleurs, le contraste entre la violence de la musique et les propos tout gentillets du clavier est frappant. Les autres membres du groupe sont plus discrets. Mais, ça ne les empêche pas d’être complètement déchainé et de se démener dans une bonne humeur qui fait plaisir à voir. Bref, les tubes (tous issus du 1e album « Breathe in Life ») s’enchaînent devant un public qui a élevé sa frénésie de plusieurs crans (oui, oui c’est possible). Malheureusement, le concert intense est très bref (pas plus de 30 minutes). Les festivités se terminent sur un terrifiant « Because of you ». Une énorme baffe en live … Ma première impression de BTM issu de l’écoute de leur premier EP est bien loin : sur scène, BTM défonce tout. Je songe volontiers à Behemoth pour la puissance dégagée mais dans un trip beaucoup plus frénétique. La messe est dite.
THE ARRS Après cette mandale monumentale qui en a décapité plus d’un, il me parait bien hasardeux de monter sur scène. Pourtant, THE ARRS va tenter de relever le défi. Le groupe parisien publie son 3e album, « Soleil Noir » en ce mois d’octobre. Et logiquement, il commence son long travail de promotion. Malheureusement, comme je le pressentais, passer sur scène en dernier pose un souci. La sauce a du mal à prendre. La musique de THE ARRS est moins « rentre dedans » et moins propice à l’éclate. Le groupe a cependant le mérite de chanter en français et de proposer un univers sombre et cohérent. Mais, globalement, THE ARRS souffre de la comparaison avec BTM malgré tous les efforts de Nico, le chanteur. De plus, une bonne partie du public a déserté la salle, balayée par l’ouragan BETRAYING THE MARTYRS. A l’instar des autres sets, le concert sera très court … Ce qui n’est finalement pas plus mal vu que le public si motivé au départ semble totalement amorphe sur cette dernière prestation. Pour conclure, une soirée découverte … limite ethnologique où je me suis frotté à un nouveau public extrêmement jeune et enthousiaste. C’est rassurant : la relève existe dans notre beau pays. Dommage qu’elle soit cantonnée à un style bien spécifique (le Deathcore)
Pour que tout le monde puisse jouer, l’ouverture des portes a été fixée à 17h00 … soit très tôt ; trop tôt pour un papa comme moi. Du coup, malgré l’intérêt de l’affiche, je dois faire des choix : j’arriverai vers 20h00 avec mon poto JD (hail Bro !) pour assister à la prestation de BETRAYING THE MARTYRS.
BETRAYING THE MARTYRS est présenté comme une valeur montante du métal français, et cette première date lyonnaise est une sorte d’évènement. Ces Parisiens se revendiquent clairement comme chrétiens, ou pratiquant du « positive » métal. Pourquoi pas ?
Musicalement, BETRAYING THE MARTYRS (ou BTM pour les intimes) est clairement inspiré de toute la vague de Christian Deathcore venu des USA (AS I LAY DYING, BECOMING THE ARCHETYPE ….)
J’ai longtemps été allergique à ce groupe … L’impression que son succès a été méticuleusement préparé de façon très marketté n’est pas étranger à ma suspicion. Ainsi, avant d’avoir publié quoi que ce soit, BTM s’était fait connaitre via une émission de télé réalité pourrie sur Direct 8… Les musiciens sont gentils, bien tatoués avec de jolies mèches et de jolis minois … Bref, avec BTM, on a l’impression de parler de tout sauf de musique.
Leur premier enregistrement, le EP « The Hurt The Divine The Light », était tout simplement catastrophique … (je pèse mes mots) Après 2 écoutes, j’ai éjecté ce disque tout pourri (et par extension BTM avec) dans les abîmes de mon inconscient. J’imaginais de manière définitive.
Cependant, même si personnellement je n’ai pas accroché, le groupe a rencontré un joli succès commercial en écoulant toutes ses copies de « The Hurt The Divine The Light ». Et, BETRAYING THE MARTYRS a même fini par décrocher un superbe deal avec les labels Listenable (pour l’Europe) et Summerian (pour l’Amérique du Nord). Excusez du peu.
Récemment, au détour d’un bac d’un disquaire, je tombe sur leur 1e album complet « Breathe in Life » en prix cassé. Malgré ma réticence initiale, je tente le coup.
Bien m’en a pris, la première écoute de cet album s’est révélée une grosse surprise. BTM a énormément travaillé pour proposer un émocore certes classique mais au son incroyable. Les progrès sont énormes depuis le premier EP, et le changement de chanteur (Aaron Matts, anglais de son état, tient aujourd’hui le micro) n’y est pas étranger à mon avis.
Le Deathcore proposé par BTM est un mix très travaillé comprenant du Hardcore (beaucoup), du Death (la voix d’Aaron), Black (Dimmu souvent et surtout Behemoth). Bref, ça latte la tronche à grand coup de batte de base-ball : tout ça en vociférant des paroles louant la grandeur du Seigneur (véridique) Un seul bémol : les envolées en chant clair un peu trop larmoyantes du clavier. (C’est particulièrement horrible sur « Azalée », morceau à oublier)
Le festival MONSTERCORE est donc l’occasion de juger In Vivo des capacités de BETRAYING THE MARTYRS.
Nous arrivons sur place vers 20h00. Première surprise en arrivant sur le site : c’est blindé ! 350 personnes au bas mot remplissent ras la gueule la MJC O’TOTEM ! Très belle performance ! Autre surprise : l’extrême jeunesse du public présent. En tant que vieux routier du circuit, je me sens un peu seul. Et surtout, j’ai clairement le sentiment de rencontrer un public parallèle au public classique métalleux. Aucun visage connu à l’horizon … Par contre, une multitude de petits jeunes accompagnés de leurs mignonnes belettes.
Dernière surprise : l’enthousiasme incroyable de ce public. Littéralement déchainé et limite inconscient. J’ai notamment en tête des séances de stage-divings limite dangereuses : les poulets se mettent en danger dans la plus grande insouciance et avec un sourire désarmant.
AS THEY BURN
Nous pénétrons dans la salle, alors qu’AS THEY BURN attaque son concert. Tout de suite, je suis surpris par le métissage du groupe (pas si courant dans le métal extrême) : 1 asiatique, 2 arabes et 2 blacks. Etonnant et très sympathique. Les Parisiens évoluent dans un Metalcore limite Djent, hargneux et efficace. Les riffs sont de sortie … et le public se laisse emporter dans la fureur proposée. Je suis une nouvelle fois surpris par la violence « bon enfant » déployée par le public. Notamment, les jeunes se lâchent sur une chorégraphie très étrange : ils simulent une sorte de mêlée furieuse avec un adversaire invisible (poings en avant, coup de latte dans le vide …) Comme l’amplitude de leurs gestes est impressionnante, le mosh-pit est du coup énorme : il faut de la place pour tout le monde. Autre chose curieuse : le public ne pratique pas du tout le signe du métal : vous savez ? Les cornes avec les doigts. A la place, les gens brandissent leurs 2 mains en formant un triangle avec leurs pouces et leurs index ! Quelle étrange coutume … Après mûre réflexion, j’émets l’hypothèse que ce signe s’inscrit comme une antithèse des cornes diabolique : le 3e œil divin, symbole maçonnique et chrétien. D’ailleurs, ce symbole est visuellement présent sur les pochettes des disques de AS THEY BURN.
Enfin, c’est une hypothèse à vérifier.
En dehors de ces observations, AS THEY BURN nous gratifie d’un concert échevelé d’à peine 30 minutes. Le chanteur (un black frénétique revêtu d’un beau tee-shirt Behemoth) nous a livré une prestation très énervée.
BETRAYING THE MARTYRS
Après ce premier set rapide, le changement de plateau se fait très vite. Durant l’installation de la scène, JD et moi sommes intrigués par le set minimaliste de batterie de BTM. Ultra simpliste (3 toms) avec les cymbales à l’horizontale. Loin des standards métalliques et plus proche d’une batterie punk.
Les stars de la soirée se pointent rapidement. Et immédiatement, le son, écrasant, nous agresse. Aaron le frontman anglais est impressionnant vocalement : un véritable monstre. Entièrement tatoué (tête comprise), le gus monte régulièrement sur une plateforme pour prendre des positions christiques du meilleur effet visuel.
Par contre, entre les morceaux, il se met en retrait pour laisser le clavier s’exprimer. Le musicien a un grand sourire car manifestement, sa famille est présente dans la salle.
D’ailleurs, le contraste entre la violence de la musique et les propos tout gentillets du clavier est frappant.
Les autres membres du groupe sont plus discrets. Mais, ça ne les empêche pas d’être complètement déchainé et de se démener dans une bonne humeur qui fait plaisir à voir.
Bref, les tubes (tous issus du 1e album « Breathe in Life ») s’enchaînent devant un public qui a élevé sa frénésie de plusieurs crans (oui, oui c’est possible). Malheureusement, le concert intense est très bref (pas plus de 30 minutes). Les festivités se terminent sur un terrifiant « Because of you ». Une énorme baffe en live …
Ma première impression de BTM issu de l’écoute de leur premier EP est bien loin : sur scène, BTM défonce tout. Je songe volontiers à Behemoth pour la puissance dégagée mais dans un trip beaucoup plus frénétique.
La messe est dite.
THE ARRS
Après cette mandale monumentale qui en a décapité plus d’un, il me parait bien hasardeux de monter sur scène. Pourtant, THE ARRS va tenter de relever le défi.
Le groupe parisien publie son 3e album, « Soleil Noir » en ce mois d’octobre. Et logiquement, il commence son long travail de promotion.
Malheureusement, comme je le pressentais, passer sur scène en dernier pose un souci. La sauce a du mal à prendre. La musique de THE ARRS est moins « rentre dedans » et moins propice à l’éclate.
Le groupe a cependant le mérite de chanter en français et de proposer un univers sombre et cohérent. Mais, globalement, THE ARRS souffre de la comparaison avec BTM malgré tous les efforts de Nico, le chanteur.
De plus, une bonne partie du public a déserté la salle, balayée par l’ouragan BETRAYING THE MARTYRS.
A l’instar des autres sets, le concert sera très court … Ce qui n’est finalement pas plus mal vu que le public si motivé au départ semble totalement amorphe sur cette dernière prestation.
Pour conclure, une soirée découverte … limite ethnologique où je me suis frotté à un nouveau public extrêmement jeune et enthousiaste.
C’est rassurant : la relève existe dans notre beau pays. Dommage qu’elle soit cantonnée à un style bien spécifique (le Deathcore)
Bon, va falloir que je rectifie 2 ou 3 trucs.
« J’ai longtemps été allergique à ce groupe … L’impression que son succès a été méticuleusement préparé de façon très marketté n’est pas étranger à ma suspicion. »
C’est vrai qu’il est super simple de percer dans cette scène, n’importe quel groupe de fashioncore peut vite monter. Absurde, c’est la qualité du groupe qui leur doit cette place.
« métal » « métal » « métal » « métal » « métal »
Sache jeune gomme quel le « métal » est un élément chimique, et que le « metal » est un genre de musique.
« Leur premier enregistrement, le EP « The Hurt The Divine The Light », était tout simplement catastrophique »
Non, il est juste énorme, le scream (d’Eddie à l’époque) est super propre, le son est propre, et ce genre (un peu sympho avec le synthé, les riffs bien lourds derrière) était pas vraiment commun dans le millieu du deathcore à l’époque (À ma connaissance, j’ai juste Winds Of Plague qui viens à mon esprit)
À ce propos oui, c’est du christian deathcore, ou du melodic death metal à la limite, et non de l’emocore (qui s’écrit aussi sans accent 😉 )
Et je t’apprendrai par ailleurs, que de l’emocore (de emotional hardcore), ça ressemble en rien à ce à quoi que les bêtes moutons de nos jours pensent, c’est pas les tarlouzes androgyne de black veil brides, ou autres..
Ça c’est de l’emocore http://youtu.be/7UI1_V5xgDY
« Tout de suite, je suis surpris par le métissage du groupe (pas si courant dans le métal extrême) »
Le voca d’Oceano est black ( https://www.youtube.com/watch?v=aGS8vvQKg14 ), le gratteux d’AAL est aussi black ( https://www.youtube.com/watch?v=NmfzWpp0hMc ), et j’ai pleins d’autres exemples qui me viennent pas forcément (je connais un autre groupe aussi, ou c’est une voca black, oui oui une femme noire qui chante dans un groupe de -core).
« Je suis une nouvelle fois surpris par la violence « bon enfant » déployée par le public. Notamment, les jeunes se lâchent sur une chorégraphie très étrange : ils simulent une sorte de mêlée furieuse avec un adversaire invisible »
Oooh, pauvre puceau de la scène hardcore (je trouve que ça à redire, quitte à vouloir faire un blog, autant être calé un minimum sur le sujet). Ça fait depuis les années 70 qu’on mosh en concert.
« Les musiciens sont gentils, bien tatoués avec de jolies mèches et de jolis minois … Bref, avec BTM, on a l’impression de parler de tout sauf de musique. »
Ça, c’est le problème des journaliste qui s’attardent sur leur apparence plutôt que sur leur musique, un vrai fan ne s’arrêterait pas là. Tiens d’ailleurs, un peu plus bas je peut citer « Entièrement tatoué (tête comprise) ». Ah merci, ça a tout à voir avec leur musique ça.
Enfin bref, cet article est un beau ramassis de connerie, qui montre bien que les « trve metalhead » sont biens fermés et ignorant de la scène -core.
Bonjour Mickaël,
Déjà merci d’avoir lu mon modeste CR (j’ai donc la preuve irréfutable que des gens lisent mes bafouilles : victoire !!!)
Ensuite, merci de me qualifier de « journaliste » : je suis heureux de voir que j’arrive à donner cette illusion.
Cependant, tes commentaires (certes instructifs) me semblent bien tatillons mais je ne vais pas répondre point par point : ça serait fastidieux.
Je veux en venir au principal : d’après tes commentaires, j’ai l’impression que tu n’as pas bien saisi où je voulais en venir.
En deux mots, BTM poutre sa mère et c’est un putain de groupe en Live !!
Dans mon billet, j’ai volontairement expliqué mes réticences initiales, pour bien accentuer la qualité intrinsèque du groupe …
Finalement, j’ai été bien con de le juger sur de simples impressions : car musicalement (et c’est le plus important) BTM fracasse tout !
D’ailleurs, si tu écoutes l’émission, j’ai déjà fait part de mon enthousiasme à l’écoute de « Breathe in Life « (Emission #67 http://blogs.radiocanut.org/noisepollution/2012/09/22/n%C2%B0-67-21-septembre-2012/)
Ce billet est finalement une invitation à découvrir BETRAYING THE MARTYRS, et pas du tout un pamphlet.
En conclusion, tu fustiges le manque d’ouverture d’esprit des Metalheads : je te fais remarquer que j’ai fait la démarche d’aller voir BTM sur scène. Un peu paradoxal, non ?
Du coup, j’en attends autant de ta part : en espérant de croiser à OBITUARY le 11 dec. ou à D.A.D le 28 mars. par exemple
A +
Raf
J’ai bien compris ça oui, je n’ai rien relevé sur la 2nde partie à propos de leur prestation ou de leur dernier album.
Ce que je soulignait, c’est l’intolérance bien marquée dans le premier paragraphe ( » j’ai éjecté ce disque tout pourri » ), ainsi que quelques grosses erreurs sur la scène -core. (Je t’invite d’ailleurs à lire ce blog, un peu fouilli mais très bien renseigné sur la culture hardcore).
Bien fermés, j’ai peut être jugé un peut vite, mais ignorant, je maintient mon propos.
Bonjour Mickael,
Donc, si je comprends bien, tu me reproches de ne pas avoir apprécié le premier EP de BTM. J’espère encore avoir le droit de ne pas apprécier les mêmes disques que toi, tout de même, non ?
Si être intolérant, c’est ne pas aimer exactement les mêmes enregistrements que toi, oui je le suis probablement.
En effet, comme tu le soulignes, je ne suis pas un spécialiste de la scène Deathcore (relis mon dernier paragraphe de conclusion) et je ne me présente pas comme tel.
Mon idée en écrivant ce CR était de juste traduire mon sentiment suite à cette bonne soirée, et d’inviter les gens à faire fi de leurs éventuelles réticences pour découvrir cet excellent groupe.
Pour finir, je ne donne pas de leçons et je n’insulte personne. Tâche de faire de même la prochaine fois que tu prendras le temps de commenter un article aussi médiocre qu’il te paraisse.
Bien cordialement.
Raf