Sylak open Air V, 08-09 Août 2015, Saint Maurice de Gourdans par Raph

Après avoir fêté avec grand enthousiasme le 10e anniversaire du HELLFEST en juin, nous nous retrouvons 2 mois plus tard pour souffler la 5e bougie d’un de ses nombreux rejetons : le SYLAK OPEN AIR.

Né de la volonté de quelques passionnés, le SYLAK OPEN AIR fait maintenant partie intégrante du paysage culturel régional. Edition après édition, le festival a su étoffer sa programmation pour devenir un rendez-vous incontournable pour tout metalleux lyonnais qui se respecte. Ainsi cette année, la journée du dimanche propose une affiche très alléchante quasi digne d’un BRUTAL ASSAULT ou d’un PARTY SAN.

Ce succès mérité a sans doute inspiré un autre festival qui se tient non loin d’ici : le RAGNARD ROCK. Ainsi, qui aurait pu imaginer il y a seulement quelques années que la région se doterait de ces 2 très beaux événements dédiés au Métal ?

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Malgré sa croissance continue, le SYLAK est toujours organisé sur le stade municipal de la sémillante bourgade de Saint-Maurice-de-Gourdans. Comme à chaque fois, on retrouve la sympathique petite scène unique, parfaitement abritée sous les arbres. Malgré son charme bucolique, l’installation reste étriquée. On pressent bien que la prochaine étape est sans doute le doublement de cette scène. Histoire de multiplier les concerts et d’éviter les entractes dédiées au changement de plateaux (même si cette année, aucun retard significatif n’a été signalé. Les concerts se sont bien enchainés : bravo aux techniciens pour cette performance)

En dehors de cette micro scène, le SYLAK OPEN AIR a bien des charmes à proposer. Ainsi, un des nombreux avantages est de proposer à 2 pas de Lyon un festival à taille humaine qui nous permet, juste après le HELLFEST, de replonger à moindre frais dans cette ambiance festive si particulière.

Samedi

Comme les années précédentes, je zappe le vendredi soir consacré à la soirée mousse, à quelques groupes locaux et à la performance décalée (Bernard Minet en l’occurrence). Du coup, je me présente sur le site le samedi en début d’après-midi en bonne compagnie : ma tendre et douce, le copain JD et mon petit cousin américain de 15 ans, Tristan qui découvre tout émerveillé les plaisirs liés aux grands rassemblements dédiés à la musique qui tape.

CRUCIFIED BARBARA

Les Suédoises de CRUCIFIED BARBARA sont les premières à monter sur scène sous nos yeux pétillants. A vrai dire, je n’ai jamais vraiment compris le succès de ce groupe. Depuis leurs débuts, leur hard rock certes efficace me parait dénué de tout intérêt. Je reste persuadé que CRUCIFIED BARBARA serait resté dans l’anonymat s’il avait été constitué de vilains barbus à la place de jolies Barbies. Comme à chaque fois que je les ai croisées en concert, les filles proposent un spectacle un brin poussif qui a du mal à me maintenir éveillé. Même, elles semblent avoir du mal à y croire … Je baille … Je finis par remarquer que la bassiste a déserté et a été remplacé justement par un barbu tout tatoué. Mais rassurez-vous : musicalement, ça ne change strictement rien … Vous l’avez compris, je m’ennuie.

ULTRA VOMIT

On change de braquet avec les Nantais d’ULTRA VOMIT. Les coquins sont là pour nous payer une bonne tranche de rire et ils ne vont pas se priver. Ça fait combien de temps qu’ULTRA VOMIT n’a rien sorti depuis leur 2e album « Objectif : tunes » ?? Des années … Pas grave : le concert est un bon gros moment de déconnade décomplexée où les blagues potaches fusent sans interruption. En bon leader, Fetus fait le show avec un petit côté à la Coluche. Il est bien secondé par un Manard caché derrière sa batterie qui ne manque pas une occasion de lâcher ses légendaires plaisanteries à 2 francs. On a presque l’impression d’assister à un spectacle comique. Cela n’empêche pas ULTRA VOMIT de nous balancer tous ses tubes avec une véritable maîtrise technique. Car, si ça rigole, on a tout de même à faire à de bons musiciens. En conclusion, une heure hilarante qui passe bien trop vite sous les arbres !

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TERROR UNIVERSAL

Voilà un groupe dont j’ignorais totalement l’existence : TERROR UNIVERSAL. Comble de la programmation, les musiciens disposent d’à peine 25 (vingt-cinq !!) minutes pour faire leurs preuves. Autant dire que ça va être rapide ! Le quatuor pratique un Néo-Métal très direct qui ressemble fortement à du SLIPKNOT. Sachant que les membres de TERROR UNIVERSAL se cachent derrière des masques démoniaques grotesques, l’analogie est vite faite avec l’hydre à 9 têtes de l’Iowa. Cependant, il faut reconnaitre que le talent n’est pas tout à fait le même. Même si, sur scène, ça reste efficace, je ne retiens pas grand-chose. D’ailleurs, le public a, lui aussi, le plus grand mal à se passionner pour ce qui se passe sur scène : manifestement, je ne suis pas le seul à découvrir ce groupe. Bref, on passe …

HED(PE)

On continue avec HED(PE), combo relativement obscur dont je me souviens avoir vaguement entendu parler dans les Nineties au plus fort de la vague Néo-Métal. Je ne m’étais jamais arrêté à ce groupe et compte tenu de leur performance, les choses ne risquent pas de changer. Mélangeant tout un tas de style (Reggae, Rap, Hardcore, Métal …) Honnêtement, musicalement, HED(PE) n’est pas inintéressant mais manque singulièrement de pêche pour intéresser son monde. Sur scène, les mecs ont l’air de bien s’amuser. Dans l’assistance, c’est un peu le contraire : les gens ne dépassent pas le stade d’un intérêt poli. On remarque cependant, quelques musiciens d’ILL NINO venus supporter les copains. Il faut dire que le package TERROR UNIVERSA / HED(PE) / ILL NINO est en pleine tournée européenne. Après enquête, il s’avère que tout ce petit monde jouait la veille au BRUTAL ASSULT en République Tchèque.

CROWBAR

Les choses sérieuses reprennent avec le débarquement des affreux de CROWBAR. Depuis son départ de DOWN, Kirk Windstein fait feu de tout bois pour promouvoir son propre groupe de Sludge. Venu tout droit de La Nouvelle Orléans, les Américains ne font pas de quartier : « We are heavy ». hurlent–ils avec une rage dévastatrice ! Rythmiques pachydermiques, atmosphères pesantes, chants hurlés : bienvenue en Enfer ! Les passages limites punk succèdent à de grosses doses de Hardcore aboyé de façon menaçante. CROWBAR est venu, CROWBAR a tout écrasé et CROWBAR est reparti. En 2 mots : pesant et salvateur avec le passage pénible de HED(PE) !

ILL NINO

Manifestement, CROWBAR n’a pas plu à tout le monde avec son Sludge apocalyptique issu tout droit du bayou. Heureusement, voici venu ILL NINO et son métal ethnique qui fait sautiller ! C’est frais et aéré ! Le groupe a connu son heure de gloire au début des années 2000, avec notamment ses 2 premiers albums « Revolution revolucion » et « Confessions » édités tout de même par le mythique label ROADRUNNER. Excusez du peu ! A l’époque, je suivais le groupe avec intérêt. Cependant, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Aujourd’hui, ILL NINO fait figure de formation un brin daté avec son Néo teinté de musique latino. Le leader, Cristian Machado reste tout de même un front-man expérimenté qui sait y faire pour pousser un public. Comme de surcroit, les musiciens qui l’accompagnent sont plutôt du genre talentueux (on reconnait notamment à la guitare, Ahrue Luster, un ex-MACHINE HEAD) le concert passe plutôt bien après le nihilisme de CROWBAR. Seul le son nous embête un peu (il n’est pas toujours parfait sur les guitares !) mais les gens semblent passer un bon moment. Pour ma part, le concert fait vibrer en moi quelques fibres nostalgiques et je me laisse agréablement surprendre par les tubes d’ILL NINO.

DRAGONFORCE

La lourde tâche de clôturer la journée du Samedi revient à DRAGONFORCE. Je dois confesser que je ne suis pas fan de leur Heavy Métal hyper démonstratif joué à mille à heures. Avec la fatigue accumulée d’une journée complète de festival, j’avais peur de ne pas supporter ce concert. Et bien bonne nouvelle : j’ai survécu et je dirais même que ce n’était pas si terrible que ça.

Bon, les zicos sont bien entendus d’une facilité déconcertante, à enchainer 300 notes à la seconde en faisant des clins d’œil à tout va. Tous les gimmicks de poseurs sont de sortie mais les mecs sont souriants et manifestement heureux d’être là. Loin d’être prétentieux, ils sont même sympathiques. Frederic LECLERC, le français bassiste du groupe prend un malin plaisir à plaisanter avec nous. Manifestement, c’est la dernière date de la tournée, et DRAGONFORCE est clairement là pour faire la fête. Chose que les musiciens ne vont pas manquer de faire avec le public, qui manifestement est fan.

Très honnêtement, je serais incapable de reconnaitre le moindre morceau de DRAGONFORCE : ça va trop viteeeeeeeeeeeeeeee !! Après la lenteur extrême de CROWBAR, on a un peu l’impression de passer du coq à l’âne : dur exercice pour nos orifices auditifs.

Après une overdose de solos débridés, de sauts de cabri dans tous les sens et de notes chantées très hauts, on quitte enfin le site du SYLAK pour rentrer se reposer.

Avec le recul, ce samedi placé sous le signe du Néo-Métal et des ovnis musicaux ne fut guère étincelante. Tout allait changer avec la journée du Dimanche dont la programmation était juste démentielle.

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Dimanche

D’ailleurs, je crois que les gens se sont donné le mot : car l’assistance est bien plus fournie pour ce dernier jour de festival. Quel contraste d’ailleurs avec la vieille. C’est vrai que la succession des groupes prévue est très alléchante !

HARK

On attaque cette journée par une des grosses révélations signées sur le label SEASONS OF MIST, les Gallois de HARK. Le groupe a été ajouté au dernier moment à l’affiche, pour ma plus grande joie. Leur 1e album « Crystalline » avec une pochette fortement inspirée par le graphisme si particulier de John Baizley, m’a fait très grosse impression. Le gros heavy rock teinté de Stoner proposé par HARK m’a tout de suite emballé. Quelque part entre MASTODON et CLUTCH, le groupe a tout pour devenir une référence du genre. Le concert du jour est du même tonneau que l’album. De gros riffs qui tachent, des morceaux inspirés, de la puissance …. Tout est excellent dans cette prestation de HARK. Un peu intimidés au début, les musiciens finissent par complétement se lâcher en jouant avec cœur et passion. Je prends un pied pas possible sur le terrifiant « Palendromeda », tube parmi les tubes. N’hésitez pas à vous pencher sur HARK, ce groupe propose une musique tout à fait intéressante.

KRISIUN

Preuve d’un éclectisme tout à fait salvateur, le SYLAK OPEN AIR nous propose de continuer avec une bonne tartine de Brutal Death bien glauque ! KRISIUN est dans la place. Les ténébreux Brésiliens ne sont pas là pour rigoler et histoire de bien marque le coup, vont nous envoyer plusieurs grosses mandales dans la tronche ! Le trio se révèle ultra efficace avec un sens très aigu du riff qui claque. Toujours dans la veine d’un Death sans fioriture, KRISIUN arrache tout avec des morceaux directs et destructeurs ! Avec une certaine humilité, le groupe ne prétend pas réinventer le genre mais propose un Brutal Death le plus pur. Armé de son nouveau disque (le 9e si j’ai bien compté) « Forger in fury », KRISIUN retourne l’assistance du SYLAK et moi avec. Mon cou craque de bonheur en tentant de suivre les assauts syncopés. Malgré l’intensité de l’attaque, j’ai l’impression que l’intégralité du public ne participe pas complètement à la fête. Comment est-il possible de rester insensible ? Tant pis pour les réfractaires !

DEATH ANGEL

Après cette giclée de lave en fusion, il est temps de s’attarder sur LE groupe Thrash par excellence, DEATH ANGEL. Depuis son retour au début des années 2000, le groupe n’a jamais cessé de sillonner le monde en proposant des concerts ultra percutants. Et cette date au SYLAK ne va pas faire exception à la règle. Le charismatique chanteur, Mark Osegueda est d’une sincérité et d’une énergie incroyable. Accoudé aux barrières, je profite pleinement au concert : 45 minutes de pur plaisir où les cavalcades des 2 guitaristes Rob Cavestany et Red Aguilar me font jubiler ! Quel groupe ! Quelle classe ! C’est une véritable leçon de pur rock n’ roll que les Californiens assènent à une assistance médusée par tant de talent. Car, pour le coup, et pour la première fois cette année, j’ai vraiment l’impression d’assister à une communion entre un groupe et le public du SYLAK. Ce concert est clairement le point d’orgue de cette édition ! Une tuerie en tout point. Un seul regret : sa durée ! Trop courte !

MADBALL

On reste aux Etats-Unis mais avec un changement de style drastique avec les MADBALL et leur hardcore sorti tout droit de New-York. Alors que le soleil nous réchauffe de ses rayons, Fred Cricien et sa bande nous balance ses roquettes de pure hardcore dans les gencives. Je ne suis pas un gros fan de ce style mais il faut reconnaitre qu’il y a de l’énergie à revendre. Le nombreux public réagit plutôt bien à ces salves ininterrompus de morceaux courts mais accrocheurs. Personnellement, je suis encore dans mon concert de DEATH ANGEL donc j’ai un peu de mal à accrocher à la prestation des Américains. Pas bien grave, je me réserve pour la suite.

KATAKLYSM

C’est à l’heure des sandwichs que KATAKLYSM attaque son set. Ça fait quand même une paire d’années que je croise régulièrement les Canadiens en festival. A chaque fois, je reste insensible à leurs prestations. Mais, pour ce concert, les choses vont changer. En effet, depuis tout ce temps, KATAKLYSM a fait le choix de simplifier son propos pour devenir beaucoup plus mélodique. Leur nouvel album « Of Ghosts and Gods » est l’aboutissement de cette évolution : puissant et inspiré, ce disque est une collection de perles incandescentes. Et je vais m’en rendre compte ce soir. Avec son accent québécois si particulier, Maurizio Iacono le chanteur nous informe que le groupe est épuisé après sa prestation de la veille au BRUTAL ASSAULT. Manifestement, les mecs n’ont pas dormi et sont sur les rotules. Mais, nonobstant cette forme incertaine, le groupe va balancer ses morceaux avec conviction et maitrise. Purée ! Quelle efficacité ! Malgré les conditions, je dois bien reconnaitre que les morceaux joués ce soir me bottent carrément. Excellente prestation de Death puissant mais néanmoins mélodique. Je suis enfin convaincu par KATAKLYSM. Post festival, je vais me procurer les derniers CDs des Canadiens et je confirme : KATAKLYSM poutre avec classe!

DARK TRANQUILLITY

Haaaaa DARK TRANQUILLITY ! Etant un immense fan des Suédois, j’étais impatient de les revoir sur scène. Leurs derniers albums sont tout bonnement incroyables : ils ont su se moderniser pour proposer des morceaux très actuels mais toujours diablement efficaces. A l’instar d’un IN FLAMES (autre prestigieux représentant de la scène si féconde de Göteburg), DARK TRANQUILLITY ne joue quasiment plus rien de sa première partie de carrière pour se consacrer sur ses dernières œuvres. Ce choix discutable me va bien. Malheureusement, ce concert du SYLAK va se révéler très décevant avec un son atroce qui ne fait pas honneur aux morceaux et une assistance qui semble dormir debout. Malgré tous les efforts du chanteur Michael Stanne, toujours aussi souriant, le concert tourne en rond et ne prend pas du tout. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, il est d’ailleurs écourté : à peine 40 minutes. Etrange : il y a dû y avoir une contrainte imprévue voire un retard à rattraper. En tout cas, cette prestation de DARK TRANQUILLITY est à oublier au plus vite.

EPICA

Il est déjà temps de clôturer cette nouvelle édition du SYLAK OPEN AIR. Le dernier groupe à se présenter devant nos yeux fatigués est donc EPICA. Après les avoir aperçus de loin au HELLFEST, je crains le pire : n’étant déjà pas un fan à la base de Métal symphonique à chant féminin, j’avais trouvé leur prestation à Clisson pompeuse et prétentieuse à souhait. Bon, comme je ramène des gens qui sont fans, je suis contraint d’assister à ce set mais je suis inquiet. D’ailleurs, les lieux ont commencé à se vider : manifestement, les fans de KRISIUN et KATAKLYSM ont pris la tangente.

Alors que la pluie nous a épargné tout le week-end, voici qu’elle choisit le dernier concert du festival pour se déverser par tonneaux entiers sur nos têtes. Dur …

En fait, malgré les conditions climatiques difficiles et mon a priori négatif, ce concert d’EPICA va se révéler moins désagréable que prévu. Il s’avère que musicalement, EPICA sonne de façon très heavy loin des ritournelles romantiques des derniers NIGHTWISH ou autre WITHIN TEMPTATION (par exemple). On a clairement à faire à un vrai groupe de Métal. Sur certains morceaux, on a même droit à des growls bien Death notamment de Mark Jensen, le leader du groupe. Etonnant … Bien sûr, tout tourne autour de la diva : Simone Simons ! Tout le monde regarde la jolie poupée rousse qui fait presque tâche au milieu de ses musiciens bien métal. D’ailleurs, à la moindre occasion, elle s’éclipse en coulisses pour laisser ses copains tout tronçonner. Cependant, elle chante très bien et elle peut s’appuyer sur un son nickel. En fait, EPICA clôture le SYLAK de belle manière avec un concert agréable, mélodique et plutôt puissant (en tout cas bien plus puissant que celui de DARK TRANQUILLITY).

Sylak on air

C’est sur cette étonnante dernière bonne note que se termine cette 5e édition du SYLAK. Ce fut un très bon cru malgré un décalage furieux entre les affiches du samedi et du dimanche. Et encore une fois, le succès a été au rendez-vous avec plus de 7000 visiteurs repartis sur les 3 jours. Record battu! J’espère que nous aurons droit à une 6e édition tout aussi réussie. Encore une fois merci à tous les bénévoles et à l’organisation d’avoir eu le cran de mener ce projet. On se retrouve l’année prochaine avec grand plaisir.

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