émission n° 81 (mercredi 25 novembre 2015)
Posté le | mer 18 Nov 2015 | Commentaires fermés sur émission n° 81 (mercredi 25 novembre 2015)
Il pleut à Lyon mais pas à Radio Canut, le duo d’Aurélie & Verioca étant venu nous apporter plus qu’un rayon de soleil avec leurs « chansons couleur Brésil » ! Réécoutez l’émission pour découvrir de nombreux titres de leur nouvel album Pas à pas distribué par In Ouïe, acteur culturel engagé (successivement « Pas à pas », « Naquele Bar », « À tout ce qui nous lie » et « Rêve en baião ») ou bien retrouvez les deux musiciennes ce soir à 20 heures Sous le caillou (sur le plateau de la Croix-Rousse) ou prochainement à Saint-Etienne (le Pax, dimanche 29 novembre), à Bruxelles (vendredi 11 et samedi 12 décembre), etc. !
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émission n° 80 (mercredi 18 novembre 2015)
Posté le | mer 18 Nov 2015 | Commentaires fermés sur émission n° 80 (mercredi 18 novembre 2015)
Puisqu’il ouvre son atelier au public demain (le jeudi 19 novembre de 16 heures à 22 heures !), le peintre Jean Imhoff est venu lui-même se présenter et parler de son travail. Si Gérald n’a pas réussi à placer un seul de ses CD, notre invité étant venu avec de la musique de Bobby Lapointe (« la peinture à l’huile », forcément !), de Michel Petrucciani (« Charlie Brown »), Cesaria Evora (« Isolada ») et Daniel Mille (« Après la pluie »), le brillant intervieweur qu’il est a relancé maintes fois le peintre sur son art et son parcours, lui faisant exhumer des souvenirs, tout à fait exacts !, sur le musée du Bardo d’Alger. « Le blues des Canuts » n’ayant pas commencé à 15 heures pile, nous avons éhontément dépassé notre horaire habituel pour faire diverses annonces : la pièce Bettencourt Boulevard ou une histoire de France de Michel Vinaver commence le jeudi 19 novembre au TNP ; Paule Cornet est en concert le vendredi 20 novembre 2014 à 20h à La Rotonde de l’INSA pour sortie de l’album solo C’est le moment ! ; une « Rencontre / lecture / performance » Tortatongue avec Laurent Cauwet (éditeur), Stéphane Nowak Papantoniou et Pierre Gonzales iz neR (poètes) ainsi que Jules Desgoutte (musicien) aura lieu le samedi 21 novembre à la Bibliothèque du 2e ; l’orchestre de l’Opéra de Lyon donnera des oeuvres de Wagner et Strauss le dimanche 29 novembre à 16 heures.
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c’est imminent !
Posté le | mer 18 Nov 2015 | Commentaires fermés sur c’est imminent !
Dans l’émission d’aujourd’hui : le peintre Jean Imhoff qui ouvre son atelier demain, jeudi 19 novembre, de 16h à 22h au 20, rue Richan (dans le 4e arrondissement) ; avant d’aller rencontrer l’artiste et découvrir ses œuvres, son atelier, son matériel, écoutez-le donc sur Radio Canut !
Dans l’émission du mercredi 25 novembre : Aurélie et Verioca pour de la musique brésilienne à Lyon ! (concert ce même mercredi pour le lancement de l’album “Pas à pas“ au théâtre Sous le caillou)
Sur des scènes, ce soir et demain : Avishai Cohen à l’Auditorium ce mercredi 18 novembre et la première (d’une série de vingt-six représentations !!) de la nouvelle pièce de Michel Vinaver : Bettencourt Boulevard ou une histoire de France au TNP le jeudi 19 novembre.
Le « berceau de la langue » : Le Franc Archer de Bagnolet (TNP)
Posté le | sam 7 Nov 2015 | Commentaires fermés sur Le « berceau de la langue » : Le Franc Archer de Bagnolet (TNP)
(compte-rendu de Goulven)
Jeudi 15 octobre avait lieu la première représentation du Franc Archer de Bagnolet. Ce monologue dramatique du XVe siècle s’intègre au cycle du « berceau de la langue » que propose le TNP tout le long de cette saison 2015-2016. Cette pièce est mise en scène par Christian Schiaretti et interprétée par Damien Gouy, l’un des comédiens “maison”. L’humour, la présence physique et la voix volontiers tonitruante de cet acteur servent à merveille le rôle de fanfaron qu’il est appelé à incarner.
Le protagoniste unique est Pierre Pernet, un soudard préposé à la surveillance des murailles de Bagnolet. Ce drôle de guerrier ressemble à un personnage du Désert des tartares de Buzzatti : il guette une menace qui ne vient jamais, comme d’autres attendent Godot. Pour tromper le temps, il chante, il arrose ses chants d’une bonne rasade, et surtout… il parle ! Il se plaît notamment à raconter ses pseudo-exploits contre les troupes bretonnes, prouesses prétendues qui cachent de ses vraies reculades car, chez notre cador ridicule, vantardise rime toujours avec couardise. Pernet finit par tomber face à face avec un épouvantail, qu’il confond avec un soldat ennemi. Notre foudre de guerre se décompose et implore la grâce de celui qu’il pense pouvoir transformer en interlocuteur. Pernet se dépouille de son arc, de son épée, de la plupart de ses habits, afin de bien montrer au terrible soldat ennemi que ses intentions sont fondamentalement pacifiques. Toutes ces belles tentatives de communication restent vaines, au grand dam de notre archer qui croit arrivée l’heure de sa mort. L’épouvantail finit par s’effondrer sur lui-même. Passé un instant de stupéfaction, Pernet doit se rendre compte que c’était de la paille qu’il avait sous ses yeux – ou plutôt dans l’œil.
Le monologue dramatique, magistralement interprété, nous fait bel et bien renouer avec le « berceau » de notre théâtre national. Pernet est le premier de nos soldats fanfarons, l’ancêtre des nombreux « Brisemur » que l’on trouve dans les comédies du XVIe siècle, l’un des inspirateurs du Matamore de Corneille. Pernet, de surcroît, nous fait goûter une langue française dans les limbes, qui n’a encore été ni « défendue », ni « illustrée », ni codifiée fermement. Le spectacle se conçoit comme un aller-et-retour permanent entre le XVe siècle et le nôtre. L’acteur assume le texte original dans sa littéralité puis il nous donne, par toute une série de subterfuges qui ne rompent pas la continuité de l’histoire, d’élégantes traductions contemporaines. La réappropriation du texte, toujours fidèle à son esprit malicieux, passe notamment par quelques anachronismes calculés. On entend ainsi Pernet moquer Royal, Valls et Sarkozy, ou encore chanter du Brassens. On l’entend aussi, lorsqu’il est question de la Bretagne, vanter les mérites de la petite ville de Tréguier, labellisée, rappelle l’acteur pour notre gouverne, « petite cité de caractère » (l’allusion a particulièrement touché et amusé le Trégorrois que je suis !). Damien Gouy et Christian Schiaretti parviennent donc à réinscrire Le Franc Archer de Bagnolet dans son passé autant qu’à l’actualiser dans notre présent. Ce dédoublement de la temporalité fait tout le dynamisme de la représentation.
Le spectacle relève d’un format court. La représentation, parce qu’elle n’excède pas quarante-cinq minutes, convient particulièrement bien à un public scolaire. L’après-midi de la « première », le public était constitué de quatre classes de CE2 et de CM2. C’est là une autre facette du « berceau de la langue »… Nous autres adultes étions en franche minorité, ce qui n’allait pas sans infléchir le dispositif d’ensemble. Damien Gouy, homme-orchestre de la séance, ne cesse de solliciter le concours de son assistance juvénile, évidemment comblée. Lorsque l’acteur demande qui serait prêt à croiser le fer avec lui, tous les doigts ou presque se lèvent ; les enfants, très peu impressionnés par l’attirail du soldat, se disputent à grands cris la faveur de pouvoir défier le fanfaron – lequel reculera, on l’aurait parié, devant tant d’ardeur collective. Le jeune public ne cesse de se montrer d’une réactivité et d’une sagacité surprenantes. Au début de la pièce, Damien Gouy avait demandé à ses jeunes spectateurs d’imiter le cri du coq, ce qui fut fait, on l’imagine, promptement. Quelques minutes après,
l’acteur explique qu’il n’a jamais tué que des poulets et, alors que cela n’était pas prévu au programme, l’un des enfants s’exclame : « Cocoricot ! » – ce qui fait rire tout le monde. Damien Gouy réplique : « Ah ah ! On raille les gens de guerre ? » Le spectacle est donc finalement autant dans l’assistance que sur le plateau, en une forme d’hommage aux conditions qui devaient être celles du spectacle au XVe siècle, et l’on ne boude pas son plaisir.
Aux antipodes de tout défoulement gratuit, les élèves villeurbannais auront été amenés à réfléchir aux rapports entre la fiction et la réalité, et donc à la nature même du théâtre. Lorsque Pernet bande son arc, à vide bien sûr, car l’archer ne saurait faire de mal à une mouche, un groupe s’écrit, inquiet mais aussi indigné par tant d’incompétence dans l’ordre des choses martiales : « Mais tu n’as pas de flèche ! » D’une façon qu’on jugera heureuse à bon droit, Pernet ne concrétise pas les velléités belliqueuses de son public, et les flèches restent prudemment dans le carquois. Cependant, les enfants, qui ont souvent de la suite dans les idées, ne désarment pas. La représentation est suivie d’une vingtaine de minutes de rencontre avec l’acteur ; l’un des spectateurs peut alors poser la question qui brûle la langue à tout le monde : « Est-ce que ce sont de vraies flèches ? » Réponse philosophique de l’heureux possesseur : « C’est tout du faux mais tu as l’impression que c’est du vrai ! ». Un petit curieux revient à la charge : « Et ton arbalète ? » Réponse : « C’est une arbalète d’épouvantail ! » Et l’on en arrive à sonder les mystères du corps de l’acteur :
- – Comment tu t’appelles ?
- – Pierre Pernet.
- – Tu as quel âge?
- – 36 ans.
- – Et pourquoi tu as des dents aussi noires ?
- – Ah ! Mais ce sont de faux chicots, je me les suis peintes en noir !
- – C’est toi qui les as peintes en noir ?
- – Oui, c’est moi, dans ma loge, avant le spectacle !Au contact du Franc-Archer de Villeurbanne, en plus d’exorciser nos pulsions martiales, on retrouve donc notre âme d’enfant. Faites du théâtre, pas la guerre !
Électre, ou deux femmes en colère (TNP)
Posté le | sam 7 Nov 2015 | Commentaires fermés sur Électre, ou deux femmes en colère (TNP)
(compte-rendu de Goulven)
La représentation d’Électre est l’un des fils rouges de la saison 2015-2016 du TNP. Le spectacle a été joué dans le petit théâtre Jean Bouise entre les 8 et 17 octobre ; il sera repris entre les 12 et 16 janvier puis entre les 10 et 21 mai. Christian Schiaretti, qui met en scène la pièce, a demandé au poète Jean-Pierre Siméon, qui est l’un de ses compagnons de route, de réécrire la tragédie de Sophocle. Le texte que nous entendons se présente ainsi comme une « variation » et un « palimpseste » poétique à partir de la trame de la tragédie athénienne originelle. Semblable dispositif avait déjà été mis en place en 2009, à l’occasion de la représentation du Philoctète du même Sophocle.
L’art successif de nos trois hommes, Sophocle, Siméon et Schiaretti, donne corps au courroux de deux femmes de fiction. Le drame oppose la figure éponyme à sa mère. Électre, envisagé plus globalement, narre le ressac de la grande vague de la Guerre de Troie. Agamemnon, le chef de l’expédition grecque, a été tué à son retour d’Ilion par sa femme Clytemnestre et par l’amant de celle-ci, Égisthe, lequel en a profité pour usurper le pouvoir. Oreste, le fils d’Agamemnon, a dû s’exiler pour échapper à la mort. Ne restent à Mycènes que les deux filles du roi assassiné, Électre, la rebelle intransigeante, et sa sœur Chrysothémis, à la fois plus jeune et plus docile. Au moment où s’ouvre la pièce, les grandes heures héroïques de l’épopée troyenne semblent avoir été irrémédiablement étouffées par l’éclat des querelles domestiques et par un pouvoir aussi tyrannique que sordide. Électre, qui dans le même mouvement exècre sa mère et refuse la loi du nouveau maître des lieux, se barricade dans ses lamentations, qu’elle mêle de protestations et d’imprécations. Elle en appelle à la justice contre vents et marées. La tragédie raconte le retour d’Oreste, la transformation du frère exilé en bras armé de la sœur, et la revanche finale des enfants d’Agamemnon : Oreste et Électre éliminent leur mère puis son amant. La crise tragique se résout de la sorte en ce que Jean- Pierre Siméon appelle un « orgasme sanglant » ; la pièce, en son paroxysme, orchestre « la jouissance d’une libération autant physique que psychique ». Cette libération, cependant, vaut moins résolution que perpétuation d’un cycle sanguinaire : Iphigénie avait été sacrifiée par son père Agamemnon, Agamemnon a été immolé en retour par Clytemnestre, laquelle le paie de sa vie, et de celle de son complice Égisthe. La vengeance mimétique continue de s’emballer et de ravager la famille des Atrides. Depuis le déclenchement de la guerre de Troie, le père aura donc tué sa fille, la mère aura répliqué en tuant son époux, ce qui aura conduit deux enfants à l’homicide de leur propre génitrice.
Selon quel ordre dramaturgique Christian Schiaretti s’est-il emparé de cette boucherie ? Le dispositif du spectacle est à la fois surprenant et habituel : le plateau, nanti de bureaux, se présente comme une salle de classe. Une partie du public est invitée à transgresser les feux de la rampe, à investir les tables et les chaises placées sur la scène. Les comédiens font leur apparition pour garnir eux-mêmes une rangée de tables, face au public, au fond du plateau. Ils ont sur leurs bureaux, et sous leurs yeux, une version du texte de la pièce. La disposition ainsi complétée fait penser à celle d’un colloque, ou à celle d’un cours magistral en amphithéâtre. Un acteur de la troupe, Julien Tiphaine, qui jouera plus tard Égisthe, lance la soirée avec quelques mots de prélude. Il explique que le spectacle obéira à la loi du dépouillement, qu’il n’y aura ni costumes ni décors élaborés, que seul comptera le texte, que l’ensemble constitue une expérience… une expérience dont naîtra, peut-être, le théâtre. La lecture collective débute. Il est d’abord quelque peu difficile de la suivre, car les regards et la voix des comédiens se dirigent vers leurs tables. L’effort d’écoute qui nous est demandé ne tarde pas cependant à nous projeter dans l’univers de la fiction – et tel était à n’en pas douter l’effet recherché. Notre attention acquise, comme par magie, les lecteurs deviennent personnages, ils s’animent, se lèvent, oublient leurs notes, déambulent entre les tables des spectateurs du plateau… et nous happent jusqu’au dénouement.
Outre l’originalité de la mise en espace, le spectacle vaut aussi par la grande qualité de ses interprètes. La pièce est portée par l’extraordinaire duo que forment Elizabeth Macocco et Juliette Rizoud. La première endosse le rôle d’Électre ; la seconde incarne tantôt Clytemnestre, tantôt Chrysotémis. Les face-à-face entre les deux actrices changent de couleur selon les identités du camélon Rizoud, mais reste le principe d’une tension. La joute verbale centrale met aux prises la mère et la fille. À ma droite, une Clytemnestre véhémente et déchirante lorsqu’elle rappelle ses douleurs de mère à la mort d’Iphigénie. À ma gauche, une Électre prompte à dénoncer l’hypocrisie de cette comédie maternelle, prompte à rappeler qu’en Clytemnestre, les devoirs de la mère ont toujours moins compté que les désirs de l’amante. La violente opposition entre les deux femmes n’empêche pas la complexité – on penche tantôt pour l’une, tantôt pour l’autre ; on a envie de suivre Électre lorsqu’elle accuse Clytemnestre de trahison obscène, mais Clytemnestre, bien souvent, nous semble aussi plus humaine, jusque dans ses fragilités et ses faiblesses, que sa furieuse de fille. L’agon secondaire voit la confrontation des deux sœurs. Quand Électre est le symbole vivant d’une fière révolte, Chrysotémis est la voie de l’accommodation avec les puissants et, en dernière analyse, de la trouille. La fougue de la première entraîne cependant la seconde. La collision se renverse en collusion. Le heurt entre Électre et Clytemnestre et la complicité croissante entre Électre et Chrysotémis conduisent logiquement au meurtre, dont Oreste se trouve être, mais presque in extremis, l’exécutant.
Le spectacle, enfin, vaut par le souffle poétique qu’il dégage. On ne peut qu’apprécier la performance du chœur, formé par Amandine Blanquart, Clémence Longy et notre Protée Juliette Rizoud (décidément dotée d’un don d’ubiquité dramatique !). Les trois voix de femmes tantôt divergent, tantôt s’entremêlent. Dans leurs interventions, le langage parlé alterne avec la psalmodie pour faire entendre au mieux la musique et la poésie du texte. Jean-Pierre Siméon condense Sophocle avec les mots d’aujourd’hui, et sa simplicité met en lumière, avec une formidable intensité, la douleur exaspérée du personnage principal.
émission n° 79 (mercredi 4 novembre 2015)
Posté le | mer 4 Nov 2015 | Commentaires fermés sur émission n° 79 (mercredi 4 novembre 2015)
Nous recevons trois artistes (Marie-Françoise Prost-Manillier, Alain Boulerot et Line Clément) aujourd’hui pour parler de l’exposition du réseau européen d’espaces de création KaNîBaL’HoPoX (Kaunas-Nîmes-Barcelone-L’Hospitalet-Porto & d’autres villes d’Europe qui se sont jointes au projet) « Solipsisme en commun », dans trois ateliers d’artistes de Lyon (« le Transfo » au 5, rue Vaucanson ; « l’Atelier Royal » au 28, rue Paul Chenavard et « L’Atelier » au 7, rue de la Tour du Pin, tous sur les pentes de la Croix-Rousse), du jeudi 5 au samedi 28 novembre ! Les trente artistes invités se sont engagés à réaliser un autoportrait par jour sur format imposé (A4) entre le 1er et le 14 juin 2015 avec l’indication suivante: “Quelque humeur ou quelque détail du jour vous définissent » ; ce sont ces quatre cent-vingt autoportraits (mais pas seulement) qui seront exposés durant la biennale puisque cette manifestation est en résonance avec la Biennale d’Art Contemporain. Programmation musicale à la hauteur de la matière de cette riche émission : Paule Cornet (pour deux titres ; il est à noter que la pianiste se produira à à la Rotonde de l’INSA le vendredi 20 novembre à 20h30 et chez Costa Pianos le jeudi 26 novembre à 19h, jour de sortie du nouvel album C’est le moment) et Jane Birkin (avec Beth Gibbons). La Vieille du monde et Tcheky Karyo seront aussi en concert dans les jours à venir (vendredi 6 au Polaris de Corbas pour les filles et samedi 14 au théâtre Melchior de Charly pour l’acteur, ce dont nous avons déjà parlé) !
151104 spectaculaire 79 Solipsisme en commun
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Tcheky en concert à Charly
Posté le | mer 4 Nov 2015 | Commentaires fermés sur Tcheky en concert à Charly
Dans la rubrique concert à venir, notez celui-ci sur vos tablettes : une date unique pour artiste (acteur ? chanteur également !) unique, Tcheky Karyo ! C’est le samedi 14 novembre à 20 h 30 au Théâtre Melchior dans la commune de Charly, aux portes des Monts et Coteaux du Lyonnais, à 14 km au sud ouest de Lyon et desservi autant par les bus que par le réseau autoroutier (dans les parages de Saint-Genis-Laval, Irigny, Millery, Vernaison et Vourles !). Plus de renseignements sur ce site, et possibilité de gagner des places sur notre blog ! Laissez un commentaire et peut-être serez-vous récompensés !
émission n° 78 (mercredi 14 octobre 2015)
Posté le | mer 14 Oct 2015 | Commentaires fermés sur émission n° 78 (mercredi 14 octobre 2015)
Un artiste plasticien « assembleur » est à l’honneur aujourd’hui : Guy Poirat. Pour (presque) tout savoir sur cette intéressante figure lyonnaise, réécoutez donc l’émission et allez voir ses oeuvres au Salon des arts de Poncin (du vendredi 23 octobre au dimanche 8 novembre, dans l’Ain, non loin de Lyon) et à l’Oeil écoute (du mercredi 25 novembre au mercredi 2 décembre). Gérald interviewe en musique, comme toujours, avec « la récup » d’André Robillard, « Bonne nuit les petits » de Derrière les Bruissons et « Clone me baby » de Frédéric le Junter ! En prime, un compte-rendu un peu rapide et plein de swing de la Damnation de Faust de Berlioz, à l’affiche de l’Opéra de Lyon jusqu’au jeudi 22 octobre (pour un complément d’information, voir cet article). Relâche pour deux semaines et on se retrouve le mercredi 4 novembre avec une présentation de « Solipsisme en commun » (trente artistes exposent dans trois ateliers lyonnais du jeudi 5 au samedi 28 novembre) !
151014 spectaculaire 78 Guy Poirat
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Ce « Faust » a du c(h)oeur ! (Opéra de Lyon)
Posté le | mer 14 Oct 2015 | Commentaires fermés sur Ce « Faust » a du c(h)oeur ! (Opéra de Lyon)
Alors que la belle série de représentations de la Damnation de Faust (Berlioz, 1845) à l’Opéra de Lyon va arriver à son terme (la dernière est ce jeudi 22 octobre), un compte-rendu s’impose ! Eh bien c’était bien, mais beaucoup plus musicalement que scéniquement, hélas… En fait, c’est toujours un écueil, pour tout opéra et plus encore pour cette « légende dramatique » de Hector Berlioz (créée le 6 décembre 1845, près de tout pile cent soixante-dix ans !) qui, la dénomination du compositeur l’indiquant bien, n’est même pas vraiment un opéra ! « Mettre en scène » un opéra n’est pas chose aisée même s’il ne devrait s’agir que de donner à voir une oeuvre musicale sans que, précisément, la musique (objet de connaissance aisément accessible sur CD, à la radio ou d’autre manière) ne pâtisse de ce qui est montré – ne pas empêcher, en résumé, que l’oreille écoute bien ; ou, autrement dit, réussir à faire que l’oeil puisse lui aussi écouter. Or, David Marton, le metteur en scène, n’a pas produit là un chef d’oeuvre ; c’est dommage mais, comme on ne peut lui reprocher, dans ce décor de chantier d’autoroute avec une pointe de bucolique (oh un cheval, et puis une camionnette américaine des années 50…), d’empêcher l’impressionnant choeur de l’Opéra de Lyon (tant pour le nombre de choristes que pour la qualité de leur diction et de leur justesse), accompagné par l’excellent orchestre, le tout dirigé de main de maître par Kazushi Ono (dans une dernière ligne droite qui le conduira à la fin de son contrat à Lyon après la saison prochaine), de faire entendre la splendide partition du compositeur originaire de la Côte-St-André, on évitera de trop vouer aux gémonies le responsable (hongrois !) du piètre spectacle visuel.
émission n° 77 (mercredi 7 octobre 2015)
Posté le | mer 7 Oct 2015 | Commentaires fermés sur émission n° 77 (mercredi 7 octobre 2015)
Une émission totalement jazz aujourd’hui, puisque le saxophoniste Michel Fernandez et le batteur « Jack » Pirastru sont venus parler de leur album Passages ! Début en douceur, avec Monika (« Secret in the dark » extrait de la dernière compilation des InRocKs # 1036 du 7 octobre) et le compte-rendu de Goulven sur la Leçon au TNP (jusqu’au samedi 17 octobre) puis conversation ininterrompue ensuite avec débordement sur le créneau du Blues des Canuts, Pascal manquant à l’appel – mais on aura écouté de larges extraits du fameux album Passages alors les auditeurs de 15 heures n’auront rien perdu !! Pour plus de précisions, voyez vous-mêmes ce que donnent deux titres de l’album du Quartet (« Train for Trane » et « Brumes » en écoute libre sur SoundCloud), le couple Gallix (Linda au piano et François à la contrebasse) qui accompagne nos deux invités dans le Quartet, et même ce que dit le trompettiste italien Paolo Fresu au sujet du jazz ! Rendez-vous aussi Aux Bons Sauvages le vendredi 30 octobre pour voir sur scène Michel Fernandez en duo !
151007 spectaculaire 77 Fernandez _ Pirastru
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