Quand l’alibi du droit des femmes permet de contrôler l’immigration

En raison de petits problèmes techniques, on a malheureusement perdu l’enregistrement de cette émission… Alors voici quand même les sons qu’on a pu y entendre :

  • « Premier plan à trois » et « Les amants de maman », deux reportages de la série l’Égyptien libéré disponible sur ArteRadio.com
  • Une intervention de Nasima Moujoud, maîtresse de conférence et chercheuse en anthropologie, présentée à Grenoble en avril 2015. Elle y raconte comment historiquement, des années 70 à nos jours, la lutte pour les droits des femmes s’est institutionnalisée. Elle nous explique aussi comment est apparue la catégorie « femmes de l’immigration » dans les associations de l’immigration, puis dans les associations féministes mais également, à partir de 2002, dans les discours du gouvernement et dans les lois, pour devenir un outil de contrôle des frontières et des immigréEs et de toute personne étant assimilée à l’immigration.

Un contrôle qui passe notamment par l’utilisation des thématiques du voile, du trafic des femmes (prostitution) et du mariage forcé.

(On peut aussi écouter une autre intervention de Nasima Moujoud à Dégenrée, sur la (non) prise en compte de l’imbrication des rapports de domination sexe/race/classe dans les milieux féministes français, militants et universitaires)

Bonne écoute !

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