Spectaculaire

émission à caractère culturel (un peu mais pas trop quand même) les mercredi de 14h à 15h

Sexe et Célestins : le Cabaret New Burlesque

Posté le | mer 11 Juin 2014 | Aucun commentaire

Ça a commencé le mardi 3 juin pour durer jusqu’au vendredi 13 et, bien entendu, c’est davantage à voir qu’à lire ! Néanmoins, pour ceux qui ne sont pas encore allés voir le Cabaret New Burlesque, un spectacle de Kitty Hartl (que celle-ci met en scène avec l’aide de Pierrick Sorin) au théâtre des Célestins – et si, en plus, ils ont manqué la première venue de Julie Atlas Muz, Catherine D’Lish, Ulysse Klotz, Mimi Le Meaux, Dirty Martini, Kitten on the Keys, Roky Roulette en 2012, eh bien voici une tentative de compte-rendu (hommage à Perec) ! À vos commentaires, si vous trouvez à redire ! Donc, c’était bien – étonnant dans le cadre des Célestins ! De quoi réchauffer le public de Lyon (notamment la fin very hot avec plongée dans le public…)  Beaucoup de grâce et de talent : cinq femmes, de grandes actrices, artistes, danseuses de tous « gabarits » avec une plastique globalement fort généreuse (dont une qui – échappée de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? – passe allégrement d’une toile de Spiderwoman à un bain tournoyant dans un bocal !) Il y a aussi une Loie Füller somptueuse : on s’y croirait (film fin 19ème siècle colorisé : magnifique fleur en mouvement, apothéose de la danse !) – avec deux hommes très athlétiques  au strip drolatique ! Comme cela est rare, il est d’autant plus appréciable de voir des corps non conventionnels (qui changent du formatage habituel) proposant des (anti ?) stripteases troublants, loufoques (un en armure digne d’un Monty Python, une chauve-souris wonder-woman sortie d’un Fellini ?)  et tous très réussis : plus exotiques (étonnants et vraiment réjouissants : burlesques, donc !) qu’érotiques en fait. Et pour la musique : une pianiste et chanteuse M.C.  impressionnante d’énergie dans ses apparitions réelles et retransmises en vidéo et à la voix touchante (reprise des Sucettes notamment) ! La mise en scène est très rythmée grâce et avec la patte-palette vidéo de Pierrick Sorin : deux univers se mariant à merveille pour un cocktail finalement marquant avec le recul.

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