« Iolanta-Perséphone » : deux merveilles qui ont du c(h)oeur !
Posté le | lun 16 Mai 2016 | Aucun commentaire
Encore une fois le Choeur de l’Opéra de Lyon est splendide, magnifique, extraordinaire dans les deux (courts) opéras russes de Tchaikovsky (1892) et de Stravinsky (1934) donnés à l’Opéra de Lyon jusqu’au jeudi 26 mai prochain ! Deux figures de femmes sont à l’honneur, Iolanta, la fille du roi René qui, aveugle, va trouver dans l’amour une thérapie stupéfiante !, et Perséphone, la fille de Déméter qui prend la décision de passer, chaque année, un semestre dans les Enfers avec les âmes des morts (au grand désespoir de sa mère abandonnant alors la nature et instaurant ainsi l’hiver !) ; la soprano russe Ekaterina Scherbachenko et la comédienne Pauline Cheviller sont absolument merveilleuses – à peine regrettera-t-on la sonorisation de la seconde tant son jeu est habité dans la mise en scène très gracieuse de Peter Sellars, éclairée (James F. Ingalls), habillée (Martin Pakledinaz) et décorée (George Tsypin) avec également beaucoup de grâce (les danseurs présents dans le deuxième opéra y sont évidemment pour beaucoup). L’orchestre dirigé par Martyn Brabbins étant remarquable (mention spéciale à la harpe dans le premier opéra), on ne peut assurément que passer une très belle soirée.
Opéra de Lyon © jp maurin
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