Spectaculaire

émission à caractère culturel (un peu mais pas trop quand même) les mercredi de 14h à 15h

émission n° 11[9] (1[8].1.201[7])

Posté le | mer 18 Jan 2017 | Commentaires fermés sur émission n° 11[9] (1[8].1.201[7])

Nous avons renoué avec les arts plastiques aujourd’hui avec Évelyne Postic (lien vers son site juste ici !). Pour en savoir plus sur l’artiste lyonnaise (elle est partie – pas loin : c’était à Grenoble ! – mais est revenue et, si elle voyage, ET est exposée dans le monde entier, c’est surtout à la galerie Dettinger-Mayer que vous pourrez voir ses tableaux) et son univers très particulier (nés à partir de traumatismes enfantins ? ah ah, possible), réécoutez l’émission avec la programmation musicale : le titre qui ouvre l’album El Ritual du groupe mexicain Dazed Sun Lemonade (dont la pochette utilise une oeuvre d’Évelyne) ; la fameuse « cold song » de l’opéra King Arthur de Purcell (1691) par le chanteur de rue Jeando Cardi et deux extraits du CD d’André Robillard Sait-on jamais la vie (2002) : « La récup » puis « Mes accordéons ». Et puis, si vous le pouvez et voulez voir de plus près des oeuvres d’Évelyne, eh bien descendez donc à Marseille pour aller à la Friche « la Belle de Mai » (jusqu’au dimanche 16 avril) ou à la galerie Polysémie !

la déesse des atomes encre sur canson 50×40 (2014)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le poète, écrivain, essayiste et critique d’art Bernard Noël a écrit sur cette oeuvre (texte extrait du catalogue de juin 2015 aux éditions Fred Noiret) :

« Ces diverses formes dégagent une sensualité qui auréole les silhouettes dont la nature féminine s’impose à l’évidence même si peu d’entre elles affichent un symbole sexuel dont les doubles lèvres leur servent de médaillon et non d’organe. il y a des réseaux et peu importe qu’ils soient sanguins ou nerveux, car la circulation qu’ils assurent se développe à travers tout le dessin. Cependant, dès que votre regard a été captivé, regardez-vous ces dessins comme d’extraordinaires créatures faites d’une matière visuelle extrêmement charnue sans être corporelle ?
Toutes ces personnes ont des masques pour visage, fort peu de corps et généralement pas de membres. Elles sont souvent fleuries, parées de draperies, parées de longues tresses ou de longues coutures colorées. En fait, rien n’est si net mais tout pousse à rêver, et d’abord l’environnement des figures qui multiplie fréquemment boules et pelotes multicolores. Le regard insiste, veut identifier, cherche des ressemblances : il voudrait savoir à quoi s’en tenir. Mais la beauté du travail d’Evelyne Postic consiste au contraire à le dérouter pour l’orienter complètement vers l’imaginaire et l’ouvrir  à cette réalité seconde qui, derrière l’apparence, donne vers l’intérieur et la vision. « 

 

170118 spectaculaire 119 Evelyne Postic

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