HELLFEST 2012 par Laurent

Arrivé le jeudi soir et découverte du nouveau camping, plus grand, mieux organisé (différentes zones repérables de loin), avec plus de sanitaires. Et contrairement à l’année dernière, à 19h le camping n’est pas plein. Manque de bol la pluie s’invite en fin de soirée. Quelques concerts au métal corner (le groupe coverkill, assez moyen et un assez bon groupe de reprise de Led Zep).

Et enfin le vendredi matin découverte du nouveau site

Les + du nouveau site: :bravo:
plus grand, plus spacieux
2 zones bouffe
une zone conviviale sous les arbres
plus de bar et de merchandising

Les – du nouveau site: :grr:
sanitaires insuffisants
peu d’eau

 

les concerts du vendredi:
Lizzy Borden: concert sympa de ce second couteau des années 80. Un show avec mise en scène, un peu de sang, du spectacle quoi! finalement pas assez de morceaux joués
Molly Hatchet: vu de loin, sympa.
Unisonic: grosse attente de ma part de voir la réunion Kay Hansen/michael Kiske. Même impression que sur album. Sorti des 2 bons morceaux du disque ce n’est pas terrible. Heureusement les 2 reprises d’Helloween nous rappellent que la magie a existé entre ces 2 musiciens. Par contre Kiske semble être peu motivé et en décalage avec le style de métal proposé.


Orangle Goblin: tout simplement ENORME. Gros son, ça groove à mort, excellente prestation. Un public conquis. Un groupe vraiment excellent qui n’a toujours pas rencontré le succès mérité (malgré un dernier album génial)

 
Gotthard: j’avoue que je n’ai jamais vraiment apprécié le groupe. Le nouveau chanteur a l’air d’assurer mais je trouve ça sans intérêt.
Turbonegro: sympa et énergique.
Lynyrd skynyrd: très très bonne surprise. Je n’en attendais rien car j’avoue être resté bloqué sur les albums historiques du groupe sortis dans les années 70. Et ce fut la claque. Gros rock sudiste avec pleins de solos de guitare et le final traditionnel sur freebird et son solo d’anthologie.
Dropkick Murphys: punk rock sympa
Megadeth: très bon concert de megadeth avec un bonne setlist. Bien évidemment Mustaine chante comme un canard mais c’est ça que j’aime!
King diamond: ENORME, GENIAL, INCROYABLE: bon j’avoue être fan depuis le 1er album. Gros show, belle mise en scène avec décors, énormes croix renversée. Des morceaux extraits de pas mal d’albums et quel groupe avec 2 guitaristes hors pairs (Mike Wead et surtout Andy Laroque) et le king très en voix. Le bonheur total fut atteint lors de la reprise de Mercyful fate (come to the sabbath).

 

Les concerts du samedi:
Suicidal angels: pour commencer la journée du thrash old school (on dirait un groupe de reprises de Slayer ) mais quelle énergie. Prestation impeccable. J’avoue que je n’écouterai pas forcément sur disque mais je les reverrai en concert avec plaisir!
Crashdiet: pas accroché à leur rock/punk/sleeze
Kobra and the lotus: groupe à chanteuse ….. juste INSUPPORTABLE
Steel panther: on ne présente plus ce groupe parodique du metal des années 80. Très drôle même si leur humour est très bas de gamme et ils ont joués leur tubes. sympa.
Death Angel: très bon concert . Grosse énergie, de l’excellent thrash old school.
Koritni: bon concert même si le groupe est moins efficace sur cette grande scène qu’en salle
Sacred reich: j’ai jamais adhéré à leur thrash old school, ni sur disque ni sur scène. Par contre ils ont fait une bonne reprise de Black Sabbath
Uriah heep: sympa de loin. sans plus
Sebastian Bach: ce fut la surprise de la journée. L’ancien chanteur de Skid row était très en forme et surtout une setlist de rêve avec quasiment que des morceaux de Skid Row (et 2 morceaux issus de ses albums solos). Excellent donc
Edguy: je n’aimais pas avant le concert, je n’aime toujours pas après le concert
Saint Vitus: je n’aurais jamais imaginé voir ce groupe mythique de la scène doom …. alors j’étais curieux et fébrile au début du concert … et finalement très bon concert (excepté les solos bruitistes et insupportables du guitariste)
The devil’s blood: juste ENORME! Une heure plongée dans l’univers du groupe, des morceaux rallongés mais jamais démonstratifs. Une excellente chanteuse ….. juste Génial!
Guns n’roses : arrivé après the devil’s blood, en plein sweet child o mine (et après la chute d’Axel). Le groupe joue ensuite des morceaux calmes (november rain, civil war) et je trouve ça vite mou et chiant. Certes Axel chante bien, le show est beau mais bof. Je rentre me coucher avant la fin du concert!

Les concerts du dimanche:
Abysse: concert sympa de ce groupe local (ils sont de Cholet). bon pas facile d’ouvrir le festival le dimanche matin! Le hard rock instrumental tendance stoner du groupe est aussi bon et efficace sur scène que sur disque. Un groupe à suivre
Vanderbuyst: heavy typé années 80, sympa.
Girlschool: un peu de nostalgie avec les filles de Girlschool. J’avoue que je n’ai jamais accroché sur disque mais sur scène elles ont la pêche.
DAD: bon concert , plein d’énergie, et leur hard rock passe très bien sur scène. Un groupe méconnu mais efficace avec de très bon morceaux
Black label society: comme l’année dernière Zack fait son show, arrive avec ses plumes d’indiens. Les morceaux passent plutôt bien même si la voix de Zack n’est pas toujours terrible. Par contre on a encore eu droit à 5 minutes (l’année dernière c’était 10!) de solo insupportable, démonstratif, sans intérêt ….. quand on a moins d’une heure de concert on ferait mieux de jouer des vrais morceaux …..
Rival sons: la surprise du jour. Assez peu de monde dans la tente (Altar) lorsque le groupe commence son set. Et la c’est la claque. Le hard rock 70 du groupe passe génialement bien. Le gratteux est excellent et le chanteur incroyable (entre Jim Morrison et Robert Plant). Je vais vite jeter une oreille sur leurs disques.
Blue oyster cult: un mythe pour moi (notamment pour leurs trois premiers albums). Et c’est un très bon concert que le groupe va donner, avec un Buck Dharma excellent. Beaucoup de solos de guitare de la part surtout de Buck mais ce n’était jamais chiant et démonstratif, toujours mélodique, groove et plein de boogie.
Pentagram: s’il y a un groupe que j’attendais c’est bien Pentagram ….. Bobby allait-il être à la hauteur de la légende que son groupe véhicule depuis les années 70 …. et bien oui. Super concert avec de très bons musiciens et un bobby en pleine forme. On notera l’effrayante tête que peut faire Bobby …. une vraie sorcière!
Motley crue: je n’attendais rien de ce concert car leur de leur dernière prestation au hellfest j’avais été très déçu. Et finalement le concert était sympa. Le son n’était pas terrible mais j’avoue avoir été content de les voir.
Slash: concert très attendu pour moi car j’aime vraiment beaucoup le dernier album de Slash (apocalyptic love). Et ce fut un grand moment de rock and roll. Très bon chanteur, slash impérial et 4 morceaux légendaires de guns … que du bonheur. On se rapproche du souvenir que j’avais des guns n’roses du début. Génial.
Ozzy and friends: la pluie s’intensifie à l’arrivé d’Ozzy. Il commence par quelques morceaux de ses disques solos. Plutôt difficile pour Ozzy qui est malade et qui se prend la pluie en pleine gueule. Et arrivent les morceaux de Black Sabbath avec entre autre Slash puis Zack Wilde. La classe. Le show est très court mais ça reste bien même si Ozzy a quand même du mal à chanter

bref un bon festival, peu de sommeil (toujours aussi difficile de dormir dans le camping si bruyant du festival) et trop de pluie et de boue.

vivement l’année prochaine :bang: :bang: :bang:

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15 juin 2012 – pas d’émission

pas d’émission le 15 juin 2012 car on est au Hellfest !!!!

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N°57 – 8 juin 2012

Emission spéciale Hellfest

Playlist de l’émission du 8 juin 2012:

Blue oyester cult “spectres”        1: godzilla
The devil’s blood “The Time Of No Time Evermore”      3:I’ll be your ghost
King diamond “conspiracy”   6: amon belongs to them
Entombed “to ride, shoot straight and …” 14: wreckage
Orange goblin “time travelling blues”   4: the man who invented time
Machine head “hellalive”         2: the blood, the sweat , the tears
Slash “apocalyptic love”        5: no more heroes
Benighted “asylum cave”  2: let the blood spill …  rubrique: support your local team
Pentagram “be forewarned”          3: ask no more
Satyricon “the age of nero”          2: the wolfpack
Unisonic “Unisonic”        1: unisonic

 

Pour écouter l’émission:

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Pour télécharger l’émission: noise_57_8juin2012

 

Les concerts du Hellfest que Laurent prévoit de voir:

Vendredi
Samedi
Dimanche
Bukowski
Lizzy Borden
Molly Hatchet
Unisonic
Orange Goblin
Gotthard
Turbonegro
Lynyrd_skynyrd
Hank 3
Megadeth
King Diamond
suicidal angels
Koritni
Crashdiet
Death Angel
Steel Panther
Sacred reich
Uriah heep ou Djerv
Exodus
Sebastian Bach ou Dog eat
dog
Edguy
Within temptation ou In extremo
Saint Vitus
Machine head
The devil’s blood
Guns n’roses
Abysse
Girlschool
DAD
Black label society
Devil driver ou Rival sons
Blue Oyster cult
Pentagram
Motley crue ou the obsessed
Slash
Ozzy Osbourne & firends

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compte-rendu du concert de CAUCHEMAR / SANCTUAIRE, mardi 22 mai 2012, Moko, Lyon

 

Par Raph

L’histoire de ce concert est assez inhabituelle. En effet, 3 semaines avant cette date, je n’avais jamais entendu parler de Cauchemar.

 

Tout commence donc durant le mémorable concert de Karma to Burn, le 1er mai à Lyon. A cette occasion, Laurent (aka le Grand Timonier) et moi-même croisons Denis, clermontois de son état et surtout infatigable arpenteur des scènes métal.
– « Dites les gars, vous allez au concert de Cauchemar le 22 mai à Lyon ?
– Cauchemar ? Jamais entendu parler de ce groupe ! »

 

Bizarre ! Si Denis est prêt à faire 400 bornes aller/retour en un soir pour assister au concert d’un groupe inconnu, il faut prendre la peine de jeter une oreille (voire 2) à ce que propose ce combo….
Je me lance donc à la recherche d’infos sur cet obscur groupe répondant au doux nom de Cauchemar. Ce groupe canadien francophone officie dans un heavy / doom sépulcral proche de Pentagram ou des premiers Black-Sabbath. Leur premier EP « La Vierge Noire » contient 5 morceaux très personnels et plutôt accrocheurs malgré un son approximatif mais finalement adapté au genre. Les paroles en français ajoutent un cachet tout à fait inhabituel à Cauchemar… Chose amusante, la chanteuse, Annick Giroux est assez connue pour avoir écrit un livre de cuisine en anglais « Hellbent For Cooking », où la Miss reprend des recettes suggérées par des musiciens de Heavy Metal.
La place de concert étant fixé au prix prohibitif de 5 Euros, rien ne s’oppose à découvrir les Québécois sur scène.
En ce début de soirée pré-estivale, je me retrouve donc au Moko, pub lyonnais situé en plein centre ville. La température est douce et tout s’annonce sous les meilleurs auspices.
Le Moko est équipée d’une cave voutée permettant d’accueillir des concerts. Un bémol : la scène est minuscule, comme la salle du reste.
Après avoir rejoint Denis et Laurent (aka le Grand Timonier), nous voici à siroter quelques breuvages houblonnés en attendant le début des hostilités. On croise alors les musiciens de Cauchemar en train de se désaltérer également. Annick Giroux nous aborde tout naturellement avec un grand sourire. Elle nous apprend que les Canadiens sont sur la route depuis 1 an et demi. Le groupe fait le tour du monde en jouant partout où il peut. Belle aventure !

 

Sanctuaire
Avant Cauchemar, nous avons droit à une première partie, Sanctuaire. Après information, il semble même que le groupe grenoblois soit l’organisateur de cette date.
Sanctuaire attaque son set devant 30 personnes. Le groupe officie dans un répertoire très proche d’ADX, avec un chant typiquement français. On est dans un heavy traditionnel tout droit issu des 80’s…
L’intérêt du groupe se trouve dans son univers très personnel : le leader / chanteur, Florent prend la peine de présenter chaque morceau avec quelques phrases poétiques et bien noires. C’est vraiment réussi : avec un ton torturé et malsain, le chanteur nous renvoie des images très fortes qui collent parfaitement au thème du morceau.
Comme quoi, avec très peu de moyens mais pas mal de talent, il est possible de faire des trucs passionnants et surtout prenants. Malheureusement, musicalement, le son est catastrophique… Le premier morceau est un véritable supplice auditif. La batterie non amplifiée écrase absolument tout ! Les 2 guitares et la basse se mélangent dans un vacarme effroyable : impossible de distinguer les différents instruments.
Malgré tout, j’essaie de m’accrocher, intrigué par la personnalité plutôt noire du propos. Au bout de 3 morceaux, le son finit pas s’équilibrer et même si cela reste abominable, cela permet d’à peu près comprendre la teneur des morceaux. On apprend que le concert est le 2ème du gang grenoblois, ce qui peut expliquer les approximations en terme de son.
En tout cas, le concert confirme mon impression : Sanctuaire a un vrai talent pour tisser sa personnalité à travers des paroles bien glauques et des riffs solides. Je suis vraiment intrigué et je repars avec le CD sous le bras. Il va falloir que j’écoute ça plus attentivement.
J’espère pouvoir les revoir rapidement dans des conditions plus optimales, au Rising Fest II de Dijon à l’automne par exemple, où les Grenoblois se produiront.

 

Cauchemar
En attendant les Québécois, on ressort s’abreuver … Ben, être enfermer à 30 dans une cave à se faire torturer les oreilles, ça donne soif.
La pause s’éternise un peu car Cauchemar tente de régler le son en effectuant une longue balance. Le groupe essaie de faire le mieux possible.
Et, quand le concert commence vraiment, les choses vont bien mieux, leurs efforts n’ont pas été vains. La batterie n’est plus aussi assourdissante, et on arrive même à distinguer les cordes.
Annick a revêtu une belle cape noire et un collier en os, ajoutant une pincée de magie shamanique à sa prestation.
Le massif batteur exhibe un magnifique tatouage de Caribou qui lui barre tout le torse. A gauche de la scène, le guitariste a un look bien typique : on le regarde et on sait que ce mec ne peut jouer que du Doom, et rien d’autre … A droite, le bassiste a un look plus décalé, presque punk. Pendant tout le long du concert, il va s’évertuer à faire de gros yeux … effrayant ! Ce qui est sur, c’est que les 4 musiciens vivent leur truc passionnément et à fond … Le public n’attend que ça, et se laisse embarquer dans le voyage …
L’intégralité de leur EP « La vierge Noire », 4 nouveaux morceaux et 2 reprises seront joués. Le public, certes peu nombreux, est très enjoué. Annick, avec sa gestuelle très démonstrative, son enthousiasme et son accent chantant charme tout son monde. A noter d’ailleurs, que l’accent québécois s’il est très prononcé quand elle parle, disparait complètement quand elle chante. Etonnant. 😆
Et même si la voix d’Annick manque légèrement de puissance, la magie opère. La chaleur s’élève rapidement.
Les mélodies sont assez entêtantes et sont bien agréables. Cauchemar surprendra son monde en reprenant l’emblématique « Under the Oak » de Candlemass … en français.
Une dernière reprise plus anecdotique de The Misfits « London Dungeon » sera joué.
Au bout de 1 heure intense, le concert s’achève sous les vivas du public ! On se retrouve rapidement au merchandising pour s’acheter le fameux EP de Cauchemar.
Magique et intense : une excellente soirée !
Vivement la suite pour Cauchemar et notamment le nouveau disque …. Dès qu’ils rentrent au Canada, ils s’y attèlent, c’est promis !
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N°56 – 1er juin 2012

Playlist de l’émission du 1er juin 2012:

Mekong delta “intersections” 2: shades of doom
Six A.M. “this is gonna hurt” 2: lies of the beautiful people
Firewind “few against many” 1: wall of sound
Skid row “Skid row” 7: youth gone wild
Game over “for humanity” 1: abyss of a needle
Sanctuaire “l’empreinte de lucifer” 4: l’emmurée vivante     rubrique: support your local team
The cult “choice of weapon” 3: the wolf
Dagoba “Poseidon” 7: black smokers
Stormwitch “stronger than heaven” 6: ravenlord     Rubrique : la cave de maître Laurent
Slayer “live: decade of aggression” Cd1.5: raining blood
Cauchemar “la vierge noire” 3: valse funèbre
Killswitch engage “Killswitch engage” 15: holy diver    rubrique: cover is fun

 

Pour écouter l’émission:

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Pour télécharger l’émission: noise_56_1juin2012

Notre festival préféré:

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N°55 – 25 mai 2012

Playlist de l’émission du 25 mai 2012:

Slash “apocalyptic love” 6: halo
Death angel “relentless retribution” 3: truce
Moonspell “Alpha Noir/Omega Blanc” Cd1.5: Em Nome Do Medo
Firewind “few against many” 6: glorious
Alcest “les voyages de l’âme” 1: autre temps
Iniquity descend “The Human Apheresis” 3: The Human Apheresis rubrique: aux frontières du nanar
Nightmare “the burden of god” 8: the doomsday prediction rubrique: support your local team

Bolt thrower “…. for victory” 4: …. for victory
Engel “blood of saints” 1: Question Your Place
Orange goblin “frequencies from planet ten” 2: magic carpet

 

Pour écouter l’émission:

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Pour télécharger l’émission: noise_55_25mai2012

 

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comte-rendu du concert de PARADISE LOST, samedi 05 mai 2012, Trans-Club, Lyon

par Raphael

Paradise Lost est un des piliers du Gothic Death, un style que le groupe a lui-même engendré. En ce début d’année 2012, le groupe d’Halifax nous propose sa 13ème offrande, son nouvel opus « The Tragic Idol ».
L’album à peine sorti dans les bacs, Paradise Lost se lance comme à son habitude dans une belle tournée européenne, agrémentée de plusieurs escales françaises (dont le traditionnel concert au Transbordeur.)
Paradise Lost fait partie des quelques groupes qui font l’unanimité à la maison. Ma tendre et douce partage avec moi une véritable vénération pour leurs mélodies ouvragées et métalliques. Il était donc impossible de louper ce nouveau set de Paradise Lost.
Comme un symbole, c’est sous une pluie battante que nous arrivons au Transbordeur …
Après avoir retrouvé le sémillant Laurent (aka Le Grand Timonier) en train de consciencieusement distribuer des flyers à la gloire de la plus grande émission de radio du monde (« Noise Pollution » sur Radio Canut 102.2FM Lyon tous les vendredis de 20h à 21h), nous constatons avec consternation que le concert se tiendra dans la salle du Trans-Club, et non comme les 2 concerts précédents de Paradise Lost, dans la grande salle du Transbordeur. Les préventes de billets ont été trop faibles … Triste constat !
Après plus de 20 ans de carrière et 13 albums, voir qu’un groupe de la trempe de Paradise Lost n’arrive plus à mobiliser le public fait mal au cœur. Certes, globalement, les concerts sont de plus en plus nombreux dans la région et aussi de plus en plus chers, mais comment avons-nous pu arriver à ces extrémités?
Il est vrai que la réputation live de Paradise Lost n’est guère flatteuse : si Nick Holmes, le chanteur est en forme, tout peut très bien se passer mais dans le cas contraire, le concert peut vite tourner à la soupe à la grimace. Cette réputation n’a certes pas du aider à remplir la salle.
Mais, j’ai peur que cela traduise une crise beaucoup plus profonde du secteur de la musique. En effet, pour compenser les ventes de disques de plus de plus anecdotiques (encore -15% de volume pour le premier trimestre 2012), les groupes tournent de plus en plus… saturant le créneau des concerts. Les bourses des fans ne sont pas extensibles.
Pour notre concert de ce soir, vu ce déménagement dans la petite salle et la réputation du groupe, nous craignons le pire: Paradise Lost doit bien faire la grimace. Vont-ils nous le faire payer ?

 

Swallow the Sun
Ce sont les Finlandais de Swallow the Sun qui font office de première partie sur toute cette tournée européenne. Une fois dans la salle, j’avoue ne guère prêter attention à leur gothique triste et quelque peu aseptisé, préférant (et de loin) discuter avec les amis présents. Le groupe a, semble-t’il, du mal à capter l’attention du public présent. Pourtant, j’avais découvert Swallow the Sun il y a 2 ans en première partie de Katatonia au CCO. Et, à l’époque le groupe m’avait fait forte impression malgré une communication avec le public inexistante. Mais, je ne sais pas ce qui s’est passé depuis ; cela me semble bien fade ce soir. Tant pis !

 

Paradise Lost
Après un très court intermède, Paradise Lost arrive sur l’intro bien pompeuse de leur tout premier album ! Retour au tout début des années 90 ! Superbe clin d’œil ! Et quel bonheur d’entendre le groupe directement enchainer sur un inespéré « Widow » issu du fantabuleux « Icon » !!!!! Mwééééééééé !!!! Depuis le temps que le groupe faisait l’impasse sur ce chef d’œuvre ; c’est craquage de cou bien en règle pour ma part !! On embraye direct sur le popisant et réussi « Erased » issu de l’album de 2002, « Symbol of Life » ! Quel début de set ! Je suis tellement à fond, que j’en oublie complètement mes craintes sur l’état d’esprit des musiciens. Ce n’est qu’au 4e morceau, « Honesty in Death » premier single issu de « The Tragic Idol » que je sors de ma bulle.

A mon grand soulagement, les 5 musiciens restent professionnels. Mieux, à chaque extrémité de la scène, les 2 guitaristes, Greg Mackintosh et Aaron Aedy jouent comme si leurs vies en dépendaient, faisant fi de la petite salle. Aaron Aedy notamment, joue cassé en 2 à banguer comme un taré : ce mec est un fou furieux et vit littéralement la musique qu’il joue ! Steve Edmondson, le bassiste, comme à son habitude, est fort discret et très en retrait, faisant juste le taf, nous accordant tout juste quelques maigres sourires. Le batteur, Adrian Erlandsson, ex At the Gates, dynamise toujours autant les morceaux de Paradise Lost. Je suis de plus en plus persuadé qu’il est vraiment le batteur qui manquait à Paradise Lost pour franchir un nouveau pallier.
Bon, reste la prestation de Nick Holmes … Et bonne nouvelle : le chanteur fait le métier, sans esbroufe et surtout sans faire la tête. Il chante correctement, annonçant laconiquement les titres des morceaux avant de les jouer. C’est déjà pas mal mais comme à son habitude, il reste distant et assez froid. Le public, essentiellement constitué de fans ne lui en tient pas rigueur et semble s’amuser, notamment devant, où un poignée de fans s’en donne à cœur joie. L’avantage de jouer au Trans-Club est que le public est bien compact, bien groupé devant la scène. On se tient chaud.
Etant en promotion du très récent « The Tragic Idol » (sorti 5 jours plut tôt), Paradise Lost garnit sa set-liste de 4 nouveaux morceaux. Malheureusement, ces chansons ne sont clairement pas familières et cassent un peu l’ambiance. D’ailleurs, pour ma part, après un excellent début de concert, je perds un peu le fil et ne rentre pas complètement dans le trip. Ca reste un bon concert avec un son correct mais pas tonitruant …
Heureusement, pour nous réveiller, nous avons droit à une 2ème surprise : après le dantesque « Widow », voici le retour de l’excellent « Symbol of Life » dans la set-liste. J’adore ce titre ! 2ème craquage de cou pour ma part !
Niveau bizarrerie je note qu’un seul extrait du très soigné avant–dernier album, « Faith Divides Us – Death Unites Us » est joué ce soir… étrange….
Le concert ne durera finalement pas plus de 1h15 (pas une seconde de plus) pour une prestation globalement fade …Le groupe s’est contenté d’égrener ses tubes sans fioriture et sans dégager une passion folle. Dommage.
Le souci avec ce genre de concert très court c’est que de nombreux tubes manquent à l’appel : quid de « Enchantment », « True Belief », « The last time », « Hollowed Land « etc… ?
Nous repartons avec un sentiment quelque peu mitigé. Paradise Lost a respecté ses fans venus les admirer, mais n’a rien fait pour en conquérir de nouveau et apparait même presque sur le déclin.
Un concert de plus mais sans grand relief … dommage.

 

Set-liste
01. Desolate
02. Widow
03. Erased
04. Honesty in Death
05. Forever Failure
06. Soul Courageous
07. In This We Dwell
08. Praise Lamented Shade
09. Pity the Sadness
10. As I Die
11. Symbol of Life
12. Tragic Idol
13. The Enemy
————————————
14. One Second
15. Fear of Impending Hell
16. Faith Divides Us – Death Unites Us
17. Say Just Words
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N°54 – 18 mai 2012

Playlist de l’émission du 18 mai 2012:

Crystal viper “crimen excepta”          5: it’s your omen
Moonspell “Alpha noir/Omega white”       Cd1.4: alpha noir
Great white “elation”           2: feelin’ so much better
Winter’s verge “Beyond vengeance”   9: Angels of Babylon    rubrique: aux frontières du nanar
Cauchemar “la vierge noire”           1: Le Voile d’Isis
Channel zero “Feed ‘Em With a Brick”
Doberman crew “le grand soir”        8: le grand soir    rubrique: support your local team
Deride “The void”
Marty Friedman “Bad DNA”     3: weapons of ecstasy

 

Pour écouter l’émission:

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Pour télécharger l’émission: noise_54_18mai2012

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compte rendu du concert de KARMA TO BURN / THE SOCKS / RESCUE RANGERS, mardi 01 mai 2012, Péniche La Marquise, Lyon

Par Raph

Sacrée nouvelle pour la fête des travailleurs : le plus grand trio américain de stoner instrumental du monde est de retour sur Lyon. Quel bonheur de revoir Karma to Burn en terres rhodaniennes ! Depuis leur reformation en 2009, il s’agit de leur 3e date dans la région : 2009 au Ground Zero, 2010 au Lyon’s Hall et donc aujourd’hui!
Comme pour rattraper le temps perdu durant leur split interminable, les américains ne cessent de tourner à travers le monde. Et leurs efforts semblent payer : les salles sont de plus en plus grandes et les gens sont de plus en plus nombreux à se déplacer pour les écouter!
Il faut dire que chaque prestation de Karma to Burn est une véritable ode à la musique viscérale, celle qui se vit à travers une vague d’émotions et qui ravit les sens et l’esprit.
Sans chanteur, sans solo mais avec une science du riff qui touche au génie, Will Melcum, Rich Mullin et Rob Oswald nous font voyager très loin. Quelque part entre l’évasion cosmique, le rite païen et le plaisir charnel …
Car finalement un concert de Karma to Burn ne se raconte pas : il se vit … intensément… profondément. Et il vous marque!
Rendez vous est donc donné à la péniche La Marquise en ce premier mai ensoleillé. La soirée est chaude et agréable. C’est un vrai bonheur de se retrouver au bord du Rhône!
On retrouve sur place avec plaisir Laurent (aka le grand Timonier) venu lui aussi déguster sa part de stoner instrumental.

 

Rescue Ranger
Avant le plat de résistance Karam to Burn, 2 formations nous sont proposés en guise de hors d’œuvre : on commence avec le trio Rescue Rangers. Sans risque de me tromper, vu l’accent chantant du leader / guitariste, les membres du groupe doivent être supporters de l’Ohème. Rescue Rangers officie dans un rock stoner limite psychédélique qui me fait songer parfois aux envolées d’un Queens of the Stone Age dynamisé. La musique est plutôt agréable et bien exécutée sans être transcendante non plus … Techniquement, la section rythmique est impressionnante notamment la basse omniprésente qui insuffle un groove assez terrible aux morceaux. Cependant, dans le public, l’intérêt reste mesuré… Durant la prestation des sudistes, la Marquise s’est petit à petit copieusement garnie (pas loin de 150 personnes à vue de nez) Je vous le disais : Karma to Burn mobilise les foules.

 

The Socks
Après les Rescue Rangers, c’est au tour des locaux de The Socks d’investir la scène. J’avoue que j’avais aperçu leur nom sur les affiches, mais bon « Les chaussettes » honnêtement, ça le fait moyennement comme nom de groupe, vous ne trouvez pas ? Je ne m’attendais à rien … et forcement, comme souvent, dans pareil cas, je me trompais lourdement.
The Socks évolue dans un stoner puissant inspiré par Black Sabbath voire Led Zeppelin. Sur scène, c’est massif et vraiment dantesque. Les 4 musiciens sont clairement à l’aise et arrivent à distiller une ambiance poisseuse bien propice au hochement de tête bien en rythme. Le chanteur / guitariste avec son superbe tee-shirt « Black Tusk » est complément habité par sa musique et distille ses vocaux avec talent. Le look des musicos est assez travaillé (le 2e guitariste notamment avec sa magnifique barbouze) les gars semblent tout droit sortis des 70’s. Le son est superbe et il faut bien avouer que nous succombons aux charmes vénéneux du quatuor Lyonnais.Ça pilonne sévère ! Le public, qui comprend manifestement pas mal de fans de The Socks, est aux anges et les premiers mouvements de masse se font même sentir ; rappelez-vous : nous sommes sur une péniche ! Du coup, ça tangue !!!! The Socks défend brillamment son dernier EP «Bedrock» sur scène, et arrivent facilement à se faire 2 nouveaux fans : le grand Timonier et moi-même.
Je m’empresse de récupérer les 2 EP de The Socks : une excellente découverte, et un groupe de plus pour la rubrique « Support your Local Team » (pour l’émission « Noise Pollution » tous les vendredis sur Radio Canut 102.2 FM)

 

Karma to Burn

Après une attente courte pendant laquelle Denis, grand arpenteur des scènes métalliques nous rejoint, le trio américain tant attendu prend possession de la scène avec une furieuse envie d’en découdre. Ca tombe bien le nombreux public est là pour eux. … Et tout de suite, malgré la bonne volonté des 2 groupes précédents, on se rend bien compte que nous avons changé de division en termes de qualité.
Rob Oswald, avec sa tête de fou (improbable croisement entre Charles Manson et un SDF) martèle ses fûts avec une classe et une précision incommensurables. Quel talent ! Avec un kit de batterie ultra minimaliste, le mec insuffle une pulsion presque animale aux morceaux de Karma to Burn.
Rich Mullin, campé sur la gauche de la scène, avec son désarmant sourire collé aux lèvres, balance son groove de malade en faisant tournoyer sa basse vrombissante. Quant à Will Melcum, à droite avec son éternelle casquette rivée sur la tête, se pose en grand maître de cérémonie en multipliant les riffs comme d’autres multipliaient les pains.
L’alchimie dégagée par la somme de ces 3 individualités est irréelle, quasi magique. D’entrée, les lascars nous prennent directement à la gorge avec un « 47 » bourré de riffs et issu de leur dernier opus. La transe commence tout de suite !
Comme je le disais en intro, la musique de Karma to Burn se vit … Elle se matérialise presque physiquement tellement l’ondulation, les ondes et le groove dégagés sont palpables. On se dandine, on crie, on hurle, on bangue comme des sauvages … Quel bonheur ! Dès le 2e morceau, le groupe nous envoie un « 08 » orgasmique dans les dents, avec sa montée crescendo. Le nirvana n’est pas loin !
Karam to Burn a le don de partager ses émotions avec son public. Le tout sans un seul mot prononcé, juste en échangeant des sourires des regards et surtout en nous distillant ses riffs quasi divins.
Toute la set-liste sera à l’avenant : une collection magique de morceaux propices à la transe … Le public est bien entendu déchaîné … quelques stage-divers se lancent même dans la mêlée à en toucher le plafond !! La Marquise ne cesse maintenant de tanguer, parcourue de frissons de plaisir et de bonheur !
Les quelques curieux qui ont la chance de découvrir Karma to Burn ce soir sont sur les genoux comme tous les autres d’ailleurs … Comme j’aimerai être à leur place d’ailleurs, découvrir Karma to Burn aujourd’hui est une véritable aubaine. Comment un groupe de ce calibre peut-il rester encore dans l’ombre ? Car tous ses morceaux sont une véritable invitation à la fête, un message universel qui va bien au-delà du clivage métallique. La horde des fans de Karma to Burn ne cesse de grossir. Et ce n’est que justice !
Ces mecs sont des magiciens qui réussissent à ouvrir les portes du paradis musical durant leurs concerts. Et ces quelques mots ont bien du mal à retranscrire le plaisir qu’ils sont capables de donner.
1h 15 de bonheur qui me laisse vidé et heureux.
Merci Rob ! Merci Will ! Merci Rich ! Merci d’exister tout simplement !
Assurément le Live de l’année pour l’instant en ce qui me concerne !

 

Set-liste
01. Forty-Seven
02. Eight
03. Thirty-Nine
04. Forty-One
05. Fourteen
06. Thirty
07. Forty-Two
08. Five
09. One
10. Nineteen
11. Thirty-Two
12. Twenty-Eight
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13. Twenty

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N°53 – 11 mai 2012

Playlist de l’émission du 11 mai 2012:

Europe “bag of bones” 1: riches to rags
Hydrogyn “judgement”     7: big star
Marty Friedman “tokyo jukebox 2”       1: yeah! Meccha holiday
Borknagar “urd”    7: frostrite
Pentagram “day of reckoning”       1: day of reckoning
Fields of the Nephilim “ceremonies”    Cd2.3: moonchild
Skindred “babylon”         2: nobody
Himinbjord “chants de d’hier, chants de guerre, … ”          5: destin de sang          rubrique: support your local team
UFO “lights out”       4: lights out
Morbid Angel “domination”  6: dawn of the angry

 

Pour écouter l’émission:

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Pour télécharger l’émission: noise_53_11mai2012

Notre festival préféré:

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