« Musicalement, ce serait une combinaison de Bach, Stravinsky, Ligeti, Radiohead, de dance et beaucoup d’autres. Pour l’aspect visuel de ce nouvel opéra, j’ai été particulièrement sensible à l’univers bizarre et sombre des films de David Lynch et des livres de Kôbô Abé. »

Voilà, tout est dit ! – en fait, c’est vraiment le cas ! car, une fois la 3D évoquée, l’intrigue résumée et les influences musicales et visuelles données, il y a peu à ajouter ! Si, quand même : on peut dire que cela marche, que les procédés fonctionnent et sont tellement éblouissants, saisissants, fascinants, qu’ils font oeuvre et ne sont plus de simples procédés, des techniques élaborées mais faciles ; non : les chanteurs et l’histoire captivent, questionnent, étonnent et façonnent un univers qui crée assurément une intranquillité (une autre référence du compositeur, puisée dans le Livro do Desassossego de Fernando Pessoa) chez le spectateur.

extrait à retrouver sur le site de Michel van der Aa :

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

http://soundcloud.com/disquietmedia/slipping-out-of-mirrors-michel