Panorama Hebdo

Ce mois-ci, le ciné-club d’enjeux sur image n’aura pas lieu le 2ème jeudi du mois mais le mercredi 6 novembre à 20h, toujours au Cinéma Opéra, situé 6, rue Joseph Serlin dans le 1er arrondissement de Lyon, métros A et C, trolley C3 et bus S6, S12, C13, C14, C18 et C19 arrêt Hôtel de Ville Louis Pradel. Le film projeté s’intitule « Spectres » de Sven Augustijnen (en sa présence).

Cinquante ans après son assassinat, Patrice Lumumba, Premier ministre du nouveau Congo indépendant, revient hanter la Belgique. A travers des rencontres, des conférences et un retour sur place, un haut fonctionnaire belge qui fut présent à Élisabethville ce jour sanglant du 17 janvier 1961, tente de conjurer les fantômes du passé. Aux sons de La Passion selon Saint Jean de J. S. Bach, Spectres nous plonge dans la page la plus sombre de la décolonisation du Congo belge. Interrogation sur le corps biopolitique, cet essai documentaire explose également l’ambivalence d’une historiographie troublée par la question traumatisante de la responsabilité et de la culpabilité.

http://enjeuxsurimage.com/2013/10/29/spectres-au-cine-club-denjeux-sur-image-le-06-novembre/

Mercredi prochain, 6 novembre, nous recevrons Michel Dulac qui viendra nous présenter la nouvelle édition du festival du film court de Villeurbanne qui se tiendra du 15 au 24 novembre au cinéma Le Zola, 117 cours Emile Zola, métro République.

http://www.festcourt-villeurbanne.com/

Quelle émotion ! Quinze jours pour se remettre d’une folle semaine avec des films du patrimoine mondial. La joie de Jean-Paul Belmondo, à bout de souffle mais ravi d’être là, la découverte de merveilles comme « La source » d’Ingmar Bergman présenté par Max Von Sydow ou de raretés comme « Goha » de Jacques Baratier présenté par sa fille Diane avec Omar Sharif et Claudia Cardinale (rebaptisés au générique Omar Shérif et Claude Cardinale), Alexandra Stewart parlant de ses rapports professionnels avec Otto Preminger, sans oublier le tournage du remake de « La sortie des usines Lumière ». Après une répétition générale sanctionnée d’un tonitruant « Fucking disaster » (P. de désastre) par Quentin Tarantino, 80 acteur (de Harvey Keitel à Leïla Bekhti en passant par… le maire de Lyon) rejouant les ouvriers, dirigés successivement par Quentin Tarantino, Jerry Shatzberg, Michael Cimino (qui leur a dit : « Courez, vous êtes pressés de rentrer chez vous pour manger ») et Fatih Akin (qui les a fait marcher à reculons). En attendant l’année prochaine. Et un prix Lumière à qui ? A votre avis ? J’attend vos contributions.

Le ciné club d’enjeux sur image recommence sa programmation de films inédits à Lyon ce jeudi 10 octobre au cinéma opéra (6 rue Joseph Serlin Lyon 1er) à 20h. « Tu sera sumo » est un documentaire sur un adolescent qui se prépare à pratiquer le sport du titre. La réalisatrice Jill Coulon sera présente lors de cette séance.

http://enjeuxsurimage.com/2013/10/02/tu-seras-sumo-au-cine-club-jeudi-10-a-20h/

Avant le festival Lumière de la semaine prochaine, le cinéma le lem de Tassin la Demi Lune (62 avenue du 8 mai 1945) organise pour la 11ème fois le festival de cinéma intergénérationnel. Des films récents et plus anciens. A partir du mercredi 9 jusqu’au 13 octobre 2013.

http://cinemalelem.free.fr/pages/flat_tab_medium_index.html

Pour la deuxième année consécutive, l’association Enjeux sur image propose deux journées de projections et de réflexions autour du cinéma d’art et essai le vendredi 27 et le samedi 28 septembre salle Paul Garcin, 7, impasse Flesselles Lyon 1er.

SAMEDI

10h 30 Master Class
A  partir  d’extraits  de  ses  propres  films,  le  cinéaste  JeanPierre  Thorn  invite  à  une  immersion  dans  son  univers cinématographique. Il explique ses méthodes de travail : ses recherches, la production, les tournage, montage et diffusion dans l’univers de plus en plus fragile du documentaire.

15 h : Table Ronde
Un cinéma dans la cité
Si le rôle culturel et artistique d’une salle de cinéma apparaît indéniable, qu’en est-il de sa portée économique, sociologique ou pédagogique ? Aujourd’hui, n’est-ce pas un geste politique fort que de soutenir, voir d’ouvrir, un cinéma indépendant dédié aux films d’auteurs ? Quels peuvent être les multiples apports de celui-ci dans la vie d’une cité ?
En  présence  d’universitaires,  de  représentants  de  collectivités  et  d’exploitants  de  salles de cinéma, la table ronde permettra de présenter des études sur le sujet, de confronter des expériences et d’évoquer des perspectives.
Table ronde animée par Michel Amarger (RFI), en présence d’Olivier Thévenin (sociologue), Joël Augros (économiste), Françoise Gourbeyre (FNCC), Sandrine Gueynard (cinéma le Scénario), et, sous réserve, de l’adjoint à la culture de la ville de Vaulx-en-Velin et d’un représentant de la Communauté de communes de Saône-Vallée qui ouvre une salle de cinéma en septembre…
A l’issue de la table ronde, restauration proposée sur place par le Café Cousu.

20h : projection
Ab irato, sous l’empire de la colère
de Dominique Boccarossa – fiction – 2h02 – 2011
Deux adolescents détiennent en otage le fils d’un riche industriel. Un policier, en proie à des doutes existentiels, les suit à distance avec une indolence proche de l’indifférence. La présence de l’homme d’affaires et de sa femme sur les lieux du drame provoque une situation conflictuelle extrême et irréversible.
En présence également et sous réserve du réalisateur

Entrées : Table ronde & Master class : entrée libre / ciné-concert & projections : 3 euros / Gratuit pour les adhérents Enjeux sur Image
Restauration (par le Café Cousu) et Buvette, le samedi
Accès TCL – Métro : arrêt Hôtel de Ville / Bus : S6 (arrêt Tables Claudiennes) / C13 & C18 (arrêt Rouville)
NB : Stationnement très délicat
Contact : http://enjeuxsurimage.com / contact@enjeuxsurimage.org

Pour la deuxième année consécutive, l’association Enjeux sur image propose deux journées de projections et de réflexions autour du cinéma d’art et essai le vendredi 27 et le samedi 28 septembre salle Paul Garcin, 7, impasse Flesselles Lyon 1er.

Vendredi 14h30 : Ciné-concert
Tub’à l’image
On peut fermer les yeux et écouter la musique ; se boucher les oreilles et regarder les images, ou les musiciens sur scène. En se basant sur des films d’animation, des compositions musicales originales et leur savoir-faire de musiciens, le quatuor Tub’ à l’image invite chaque spectateur/auditeur à développer ses sens et sa compréhension de ce qu’il voit ou entend.
Tub’ à l’imagea été créé en 2008, par quatre étudiants de la classe de tuba du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. L’objectif de ces passionnés est de donner une nouvelle image d’une formation instrumentale peu ou mal connue : le quatuor de tubas.
Les films : Mike fly de Jérémy Bepoix, Pierre-Olivier Pou & Pierre Blanchon / Le Jour ou la nuit de Nicolas Sainte-Rose / Banana spleen d’Anne Bollinger / Qëhnelö, la passeuse d’âmes de Julie Ferrand / L’Illuminé de Sylvain Bec / Le Bouquet d’Anaïs Dusautois / Mauvais graine de Marine Roel / Sur les rails de Jérémy Guiter / Blue d’Aymeric Seydoux / The Blacksmith (Malec forgeron) de Buster Keaton.
Spectacle accessible dès 5 ans

20h Projection
93, la belle rebelle
de Jean-Pierre Thorn – documentaire – 1h13 – 2011
Une épopée – du rock au slam en passant par le punk & le hip hop – incarnant un demisiècle de résistance musicale flamboyante et se faisant porte-voix d’une jeunesse et de territoires en perte d’identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l’agression constante des pouvoirs successifs les stigmatisant comme « voyous », « sauvageons » ou « racailles ».

Entrées : Table ronde & Master class : entrée libre / ciné-concert & projections : 3 euros / Gratuit pour les adhérents Enjeux sur Image
Restauration (par le Café Cousu) et Buvette, le samedi
Accès TCL – Métro : arrêt Hôtel de Ville / Bus : S6 (arrêt Tables Claudiennes) / C13 & C18 (arrêt Rouville)
NB : Stationnement très délicat
Contact : http://enjeuxsurimage.com / contact@enjeuxsurimage.org

Valeria Golino, que l’on a pu apprécier dans des films tels que « Respiro » ou « Indian runner » est cette fois ci réalisatrice d’un film « Miele », interprété par Jasmine Trinca (actrice chez Moretti dans « Le caïman).

Irène vit seule dans une maison au bord de la mer non loin de Rome. Son père et son amant la croient étudiante. En réalité, sous le nom de code MIELE, elle aide clandestinement des personnes en phase terminale à mourir dignement en leur administrant un barbiturique puissant. Un jour elle procure une de ces doses mortelles à un nouveau « client », Monsieur Grimaldi. Elle découvre cependant quʼil est en parfaite santé mais quʼil veut mettre fin à ses jours, ayant perdu goût à la vie. Bien décidée à ne pas être responsable de ce suicide, elle va tout faire pour l’en empêcher.

Valéria Golino sera présente ce dimanche 22 septembre 21h à l’Institut Lumière de Lyon (25 rue du premier film 8ème) pour parler du film et dévoiler une plaque à son nom.

Ce mois-ci, l’Institut Lumière (25 rue du premier film Lyon 8ème métro D arrêt Monplaisir Lumière) profite de la sortie de « Jimmy P. », son dernier (et beau) film pour faire une rétrospective Arnaud Desplechin. Ses films les plus connus (« La sentinelle » dont la notoriété reste pour moi une énigme) mais aussi deux films inédits à Lyon : « Léo en jouant dans la compagnie des hommes » et « L’aimée ». Deux occasions de les découvrir.

http://www.institut-lumiere.org/desplechin.html

Rassemblement Samedi 07 septembre à 16h place des Terreaux

Aux yeux du régime totalitaire syrien, le peuple syrien est coupable ! Coupable, parce qu’il s’est dressé contre sa dictature. Coupable, parce qu’il réclame son droit à la liberté, à vivre dignement dans une Syrie démocratique. C’est une punition collective que le régime inflige aux Syriens, depuis mars 2011, en bombardant et en rasant des villages et des quartiers entiers des villes. Un des plus grands massacres en Syrie a eu lieu le 21 août 2013. Le régime a utilisé des armes chimiques, gaz sarin dans la Ghouta Est de Damas.  Les rapports parlent de plus de 1850 victimes. Ces informations sont confirmées par nos familles à Damas et sa banlieue. Au moins 10 points ont été visés, chaque missile avec tête chimique faisant plus de 1000 morts dans leurs lits.