Spectaculaire

émission à caractère culturel (un peu mais pas trop quand même) les mercredi de 14h à 15h

Agenda

Posté le | mar 15 Avr 2014 | Commentaires fermés sur Agenda

Allez, encore deux émissions et c’est relâche ! Alors, on va faire très fort (très très fort, même), dans le dramatique, en plus : François Bégaudeau sera derrière le micro le mercredi 16 avril pour parler de sa (il en est l’a-u/c-teur) pièce Non-réconciliés (Célestins, du mercredi 16 au samedi 26 avril) qui ne peut que toucher les Lyonnais (fans de foot, certes, car le thème est le derby contre les Verts !) puis ce sera au tour de deux comédiens, Amaury de Crayencour et Jessica Martin, de venir présenter la pièce Richard III de Shakespeare (la Renaissance à Oullins, du mardi 22 au jeudi 24 avril) ! Tous à votre poste, donc !

émission n° 30 (mercredi 9 avril 2014)

Posté le | mer 9 Avr 2014 | Commentaires fermés sur émission n° 30 (mercredi 9 avril 2014)

Deux invités aujourd’hui, pour la 30e, dont l’un fête le trentième anniversaire de son ensemble : Laure Pichène, directrice de « Baroque & Plus » et Raphaël Aggery, membre des Percussions Claviers de Lyon, actifs depuis 1983 ! Ils sont là pour présenter le concert de ce vendredi 11 avril au Temple Lanterne (20h30 ; réservations et – possibilité de gagner des ?… – places au 06 27 30 11 72) autour de Bach avec d’autres oeuvres programmées (des transcriptions/orchestrations réalisées par Gérard Lecointe, directeur artistique des PCL, et notre invité !) : Erik Satie (Sports et divertissements), Gavin Bryars (At Portage and Main), Claude Debussy (Quatre Préludes) et Bach (du moins Point Bak !). Renseignements et précisions sur le site de Baroque & Plus (avec vidéos en prime – mais rien ne vaut un concert !). La programmation musicale a été assurée, Gérald ayant manqué à l’appel (mais il avait prévenu et sera bien derrière le micro mercredi prochain !), par Raphaël, avec les oeuvres (elles-mêmes ou presque) jouées lors du concert à venir : Satie, Point Bak et Bryars – et, en toute fin d’émission, Run from me de Timber Timbre, un extrait de la nouvelle compilation des Inrockuptibles de cette semaine (n° 958 du 9 au 15 avril 2014). Deux annonces pour finir : Andromaque continue jusqu’à ce vendredi au théâtre de la Croix-Rousse (réécoutez donc l’émission du mercredi 2 avril avec le metteur en scène et une des actrices) et le Festival Britten à l’Opéra de Lyon commence demain jusqu’au mardi 29 avril (pour démarrer, juste avant le premier opéra Peter Grimes, une présentation « l’école du spectateur » à 18 heures, dans l’Amphi de l’Opéra ; les deux autres opéras sont le Tour d’écrou et Curlew river, déjà donné en 2008 au théâtre des Célestins – possibilité ci-dessous d’écouter le tout début de cette production).

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140409 spectaculaire 30 PCL_Baroqueetplus

émission n° 29 (mercredi 2 avril 2014)

Posté le | mer 2 Avr 2014 | Commentaires fermés sur émission n° 29 (mercredi 2 avril 2014)

Pour la trentième-moins-une, deux comédiens sont invités, Frédéric Constant et Maud Narboni, venus parler de la pièce (de Jean Racine, 1667) Andromaque jouée, jusqu’au vendredi 11 avril au théâtre de la Croix-Rousse. Le metteur en scène – qui joue Pyrrhus également – et la comédienne qui joue Céphise reviennent sur leurs parcours, leur rencontre par le biais de la troupe « les Affinités électives » (un nom original qui tient de la chimie et de Goethe) et présentent longuement la pièce : Andromaque, veuve d’Hector ET mère d’Astyanax est l’aboutissement de la chaîne amoureuse qui résume (une partie de) l’histoire – Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort… Les « suivants » – le terme déplaît un peu à Frédéric Constant… – sont aussi évoqués : Pylade, Cléone, Phénix et Céphise ; leur rôle d' »accoucheur » (un terme de Maud Narboni) est déterminant dans l’intrigue ! Enfin, l’alexandrin a droit à un large temps de parole : c’est normal ! Quand on l’entend claquer aussi bien, il faut en parler, analyser, étudier, comprendre comment les comédiens ont travaillé – eh bien « Spectaculaire » vous livre le secret : il tient en un livre, le Jeu verbal de Michel Bernardy ! Gérald qui assure seulement une partie de la programmation musicale (ah, ça ne peut pas être tous les jours Noël ! « de temps en temps« , de Joséphine Baker ; spiegel im spiegel d’Arvo Pärt, l’ouverture des Eléments de Rebel par Marc Minkowski et les musiciens du Louvre) annonce une exposition : Georges Rousse à l’Hôtel de Région ! et c’est tout pour aujourd’hui !

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140402 Spectaculaire 29 Andromaque F Constant/M Narboni

 

Amour(s) autour d’Andromaque

Posté le | mar 1 Avr 2014 | Commentaires fermés sur Amour(s) autour d’Andromaque

Andromaque est une femme ; elle est aussi un personnage de la pièce (de Racine) du même nom – mais, à côté d’Oreste, Hermione et Pyrrhus, elle apparaît peu tout au long des cinq actes (tragédie classique oblige). Andromaque joue un rôle essentiel car, au coeur d’un triangle amoureux (à quatre !), elle détermine, pour le salut de son fils Astyanax (absent), les actions de chacun. Le texte étant ce qui prime au théâtre, il faut remercier Frédéric Constant, le metteur en scène (qui joue Pyrrhus également), de faire entendre clairement chacun des 1692 alexandrins (pauses à l’hémistiche, rimes et diérèses comprises !). Le décor, sobre, et les costumes, de l’entre-deux-guerres, appuient le propos du maître d’oeuvre qui est de situer ces querelles amoureuses entre deux conflits : la guerre de Troie, passée, et d’autres batailles à venir – ou, à défaut de combats, des morts inévitables. C’est même par ce souci de bien inscrire la pièce dans une époque qui n’est pas celle d’origine que le spectacle commence, avec des pas de danse et des explications sonorisées des origines de la guerre contée par Homère. Pour plus de précisions, allez voir vous-mêmes la pièce qui est jouée jusqu’au vendredi 11 avril au théâtre de la Croix-Rousse et, surtout, écoutez l’émission du mercredi 2 avril avec Frédéric Constant, le metteur en scène (peut-être accompagné !) – allez, puisque c’est vraiment très beau et que ces quelques notes sonnent juste avant l’entracte, c’est cadeau (« alina » d’Arvo Pärt) !

émission n° 28 (mercredi 26 mars 2014)

Posté le | mer 26 Mar 2014 | Commentaires fermés sur émission n° 28 (mercredi 26 mars 2014)

Un nouveau lieu « entre » dans Spectaculaire, pour la 28e : le théâtre l’Elysée (14, rue Basse-Combalot, dans le 7e arrondissement, à la Guillotière ; 04 78 58 88 25) où est donné ces jours-ci (jusqu’au samedi 29 mars, tous les soirs à 19h30) la pièce le Marchand de Venise mise en scène par Yann Ducruet et jouée, notamment par Benjamin Villemagne, deux comédiens (également metteurs en scène, mais cela dépend de leur participation dans les projets de leur compagnie respective ou d’autres : le Monstrueux Théâtre BAM pour Yann, la Quincaillerie Moderne pour Benjamin) venus nous parler de cette adaptation de la pièce de Shakespeare (1597). Réécoutez donc l’émission (ci-dessous), pour entendre Yann Ducruet développer un propos très pertinent sur l’actualité de la pièce et, mieux encore, sur ses « valeurs », sa réflexion, son travail de metteur en scène et d’adaptateur, et Benjamin Villemagne évoquer son double jeu (il incarne deux personnages, en fait…) et son intérêt pour Shylock, le méchant (?) banquier – Antonio, « le marchand de Venise », un nanti, n’est peut-être pas aussi « gentil » qu’il n’y paraît… Gérald assure la programmation musicale – quand on possède une telle discothèque chez soi, si savamment organisée, bah, forcément, on a de la matière !! – : introduction avec deux Shakespeare Songs (par le Deller Consort : Robert Johnson et un « anonymous ») ; Marcello (et non Scarlatti…) sur un album très pertinemment intitulé, pour le thème de l’émission, Concerto Veneziano ; une compositrice (la première ?) vénitienne Marieta Morosina Prioli (Concerto delle donne : des oeuvres de femmes exclusivement), et enfin, sur la compilation des Inrockuptibles d’il y a deux semaines (# 954), un extrait du prochain album de Miossec (« des touristes »).

Les places à gagner pour la journée Cumulus sont toujours ! Commentez donc !

 

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140326 spectaculaire 28 « Marchand Venise » Y Ducruet

des places à gagner ! (journée cumulus Bmes)

Posté le | lun 24 Mar 2014 | Commentaires fermés sur des places à gagner ! (journée cumulus Bmes)

Ah, on vous aura parlé tellement de la Biennale Musiques en scène (émission du mercredi 19 mars et comptes-rendus de certains spectacles) qu’il fallait bien vous offrir de pouvoir y aller – les tarifs, ça plaît à Gérald ! et quand c’est gratuit, c’est encore mieux !! Donc, nous avons des places (huit concerts à l’affiche le long des quais de Saône mais pas seulement) à vous faire gagner pour la journée Cumulus (un peu de précisions ici ; de l’exhaustivité là !) à venir ce samedi 29 mars (jour de la clôture de cette édition de la Biennale) ; pour les obtenir, vous n’avez qu’à laisser un commentaire (avec un moyen de vous contacter) pour indiquer le nom de l’invité dans l’émission mercredi dernier ET la personnalité à qui l’opéra Steve V était consacré ! Vous avez jusqu’à vendredi après-midi : prêts ? c’est parti !…

(Un) Max (de) black

Posté le | sam 22 Mar 2014 | Commentaires fermés sur (Un) Max (de) black

Tout – et quand on dit « tout », on n’a pas idée de ce que ça signifie vraiment tant qu’on n’a pas vu le spectacle ! – se passe dans le noir. Max Black, « music theatre » de Heiner Goebbels « sur » un philosophe anglais puis américain du XXe siècle, met en scène les expériences et les propos totalement délirants du personnage éponyme, incarné à la perfection par André Wilms, seul dans son laboratoire pendant à peine plus d’une heure et quart. Et le spectateur en a plein les yeux – et les oreilles ! André Wilms ne fait en effet pas que soliloquer (sur des textes de Paul Valery, Georg Christoph Lichtenberg, Ludwig Wittgenstein et Max Black lui-même) : il multiplie les gestes, les mouvements, les déplacements sur scène, passant devant et derrière son bureau, se mettant au piano ou manipulant des caisses, pour actionner diverses machines, maints objets (dont des allumettes…), et provoquer des réactions chimiques lumineuses bruyantes (TOUS les sons sont amplifiés) et odorantes, la lumière occasionnellement éteinte ! Mais cet objet théâtral ne sent néanmoins pas le soufre ; au contraire, il stimule les sens (vue, ouïe, odorat) et la réflexion, tant est riche l’activité manuelle, artistique et intellectuelle de l’incroyable comédien sur scène. Si les représentations se sont terminées au théâtre de la Renaissance ce samedi 22 mars, il reste encore un spectacle, toujours dans le cadre de la Biennale Musiques en scène et à Oullins, mis en scène par André Wilms lui-même et qui promet également, à défaut d’un tel étourdissement, beaucoup de fantaisie et de musique : il s’agit de Momo, de Pascal Dusapin.

« Messe (de Machaut) pour un temps présent »

Posté le | ven 21 Mar 2014 | Commentaires fermés sur « Messe (de Machaut) pour un temps présent »

La Messe Notre Dame de Guillaume de Machaut est jouée ces jours-ci à Lyon et en région dans le cadre de la Biennale Musiques en scène. Accompagnée (entrelacée ?), donc, par Nostre, une œuvre de musique contemporaine de Daniele Ghisi (jeune compositeur italien né en 1984), la Messe de Machaut a été interprétée – brillamment, splendidement, magnifiquement ! – par l’ensemble Musica Nova qui l’a déjà enregistrée chez Aeon – mais c’est quand même autre chose que d’entendre une oeuvre sur un CD et la voir sur scène !! – ce vendredi soir au théâtre de Villefranche-sur-Saône et est redonnée, le samedi 22 mars, dans le grand Amphi de l’université Lyon 2. Ce spectacle mêlant deux oeuvres (l’une de la moitié du XIVe siècle, l’autre d’aujourd’hui – vraiment !) est  à voir, entendre, sentir ; les musiciens, sur scène, sont saisissants, par leurs voix et les voies qu’ils empruntent pour spatialiser les notes et hypnotiser le public – le geste systématique qu’ils font pour faire tinter leur diapason à l’oreille tient assurément de la chorégraphie – ; l’installation électro-acoustique pour l’oeuvre de Daniele Ghisi emporte totalement l’auditoire. Plus qu’à voir, c’est en fait un moment à vivre.

émission n° 27 (mercredi 19 mars 2014)

Posté le | mer 19 Mar 2014 | Commentaires fermés sur émission n° 27 (mercredi 19 mars 2014)

La Biennale Musiques en Scène bat son plein (en fait, quinze jours sont passés et il en reste dix tout pile pour cette septième édition) ; Damien Pousset, directeur artistique de Grame est donc venu nous parler de lui (de son passé dans la maison d’édition discographique Aeon), du centre national de création musicale  qu’est Grame (à Lyon ; ailleurs, par exemple, à Albi, c’est le Gmea ; à Reims, le Césaré ; à Marseille, le Gmem) et de la Biennale surtout avec une présentation des deux lignes directrices (la technologie dite du « nuage » et une importante rétrospective d’oeuvres de l’artiste multimédia Heiner Goebbels) ainsi que de certains des concerts à venir (notamment les Chants des sphères, les concerts symphoniques à l’Auditorium, Max Black puis Momo à la Renaissance). Programmation musicale assurée aujourd’hui par notre invité – et un peu par Gérald, comme d’habitude – : la « gigue » de la Suite for Sampler and Orchestra de Heiner Goebbels, le « Christe » de la Messe Notre-Dame de Guillaume de Machaut (par les artistes mêmes des concerts à venir à Villefranche puis à Lyon : l’ensemble Musica Nova dirigé par Lucien Kandel) et Improvisation 3, de la harpe jouée par Hélène Breshand.

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140319 Spectaculaire 27 Bmes Grame D Pousset

Iphone-péra, cloud-péra ? opérapple !

Posté le | mar 18 Mar 2014 | Commentaires fermés sur Iphone-péra, cloud-péra ? opérapple !

« Un opéra parlé et chanté, trivial et lyrique, médical et guerrier, technologique et poétique » : c’est par ces mots que Roland Auzet, le compositeur de la musique de Steve V (King different) dont c’était la dernière ce mardi 18 mars, et Fabrice Melquiot, l’auteur du livret (disponible chez l’Arche), terminent le texte de leur note d’intention incluse dans le programme distribué au théâtre de la Renaissance. Peu de mots mais ceux-ci disent bien tout de ce très curieux opéra de chambre (cette dénomination est valable tant pour la petite formation de l’orchestre de l’Opéra de Lyon que pour le lieu où tout se (tré)passe – la chambre de Steve Jobs : bureau parfois, elle finit par devenir chambre froide, mortuaire – qui traite de la vie (et surtout de la mort, avec l’incarnation de la maladie qui l’a emporté) du patron d’Apple, responsable (coupable ?) de tous les i-objets qui inondent le marché mondial, avec des éléments de la vie d’un autre (grand ?) homme, Henry V (le « Five » du titre, le « King – think ! – different »), terrible vainqueur de la France lors de la bataille d’Azincourt en 1415 auquel Shakespeare consacra une pièce. Un dernier personnage est présent sur scène : Billy Bud joué par Oxmo Puccino, possiblement une allusion au personnage éponyme d’un opéra de Benjamin Britten, plus probablement une simple appellation pour un ami, un compagnon, un pote (« buddy ») de Jobs dans ses derniers jours. Cette production de l’Ircam, dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène (qui continue jusqu’au samedi 29 mars avec d’autres spectacles, encore à la Renaissance – avec André Wilms notamment – ainsi qu’à l’Auditorium et à Villefranche)  pourra éventuellement être redonnée à l’Opéra de Limoges ; certes, c’est loin, mais les amateurs de Patrice Chéreau feront leur ce titre de film : « ceux qui (m’)aiment prendront le train ».

« go backkeep looking »